La gouaille française a dit au Président de la République française qu’il avait, tout comme un lycéen, échappé à une interro(gation) par une alarme incendie ! Il y a de cela dans cette affaire regrettable et marquée comme souvent en France au sceau du ridicule, de l’incendie de Notre-Dame dont les effets matériels sont bien plus étendus qu’on ne veut bien l’admettre.
Laissons, par ailleurs, les théoriciens de la coïncidence affronter ceux du complot. Il n’est pas exclu qu’une négligence soit la cause de cet embrasement qui n’afflige pas tout le monde. Là aussi revient à l’esprit cette formule d’Aristote, physicien, que le hasard est un mécanisme comme doué d’intention ! Il se peut dire la même chose du début d’incendie, au même soir, sur le site d’Al Aksa ou du tremblement de terre lors de l’inhumation du bourreau des syro-palestiniens de Sabra et Chatila!
Que notre pays (là est l’important) soit particulièrement et de plus en plus irréligieux et que cette immoralité ou incapacité de fonder une morale solide ait déteint sur le reste de l’Europe puis de ses possessions, chacun l’a appris au temps où l’Histoire était digne de figurer dans la ronde des Muses menée par Apollon ; quand, par exemple, les Pays Bas – dont on a fait, en les fractionnant artificiellement, une Belgique satellite de l’Angleterre – n’auraient point traité la cathédrale en partie brûlée, comme s’y livre une politicienne wallonne en herbe, de monceaux ou « tas de briques ». La Révolution française, œuvre d’élites dévoyées appuyées sur des bas-fonds, avant-goût du bolchevisme non encore éteint, ouvrit ce lieu sacré, ancien Temple de Jupiter ou Jovis (dédié, l’assure-t-on, au culte d’Isis – bref, occupé à l’entretien continu d’un mystère -), à la déesse Raison de Robespierre incarnée sous les traits d’une impudique comédienne. Ceci choqua l’Europe, tout comme l’avait pu faire la guillotine. Paris devint – et Notre Dame désacralisée avec lui – le théâtre d’une folie diabolique. Ceci se ressent dans l’ouvrage de Victor Hugo « Notre Dame de Paris » qui souffre de caricatures formées en loges.
Rebâtie au cours des âges, la cathédrale offre un visage récent qui fait son charme, exprime une nostalgie du dit Moyen-Âge, qui serait mieux dénommé l’âge gothique, celui d’une civilisation non pas née géographiquement mais développée en Occident et qui tiendrait ses racines de l’Asie, puisque ce style portant le nom des Goths ou de cette vaste Scythie ou Tartarie, témoigne d’une splendeur égarée dans les fables. Cette réaction ou néo-gothique du siècle de l’architecte Viollet Le Duc, a appuyé la haute philosophie, un art, tout comme la grande musique ou le drame musical d’un Wagner insupportable à un Nietzsche affaibli, servant de digue à l’inondation matérialiste qui s’est accrue par les conflits successifs.
C’est, en effet, une digue qui est entamée, et cet incendie est perçu comme un symbole réel de quelque feu plus large allumé par les pyromanes idéologues de nos deux derniers siècles. Restaurer des pierres, pour l’étourdie politicienne wallonne, prénommée gracieusement Opeline, encore jeunette, à laquelle nous faisons allusion plus haut (et qui passe d’aventure devant le Palais Royal de Bruxelles indifférente aux dessins maçonniques précis et nettement tracés du jardin), semble un acte sans importance humaine. Or les pierres entrent dans un ordre et prennent une forme qui restitue l’esprit du peuple, lui renvoie une image de sa puissance et de ses obligations, de sa tâche qui est de maintenir l’existence ancestrale contre les assauts du Chaos, de s’accorder à la nature et à la Providence. Notre Dame a un style de pierres agencées de façon a évoquer la floraison, et les diables ne s’y tiennent que maîtrisés.
La réfection par Violet Le Duc, restaurateur aussi de la cité de Carcassonne, a été une réaction au nihilisme ou à la folie révolutionnaire, et que sera la réfection contemporaine annoncée ? Ce que les frères bâtisseurs ou maçons, les riches donateurs, y compris le roi du Maroc, en décideront. Non ceux des chantiers, mais des loges comploteuses. Ils font du passé table rase en morale, en art, en esthétique ; car leur fin est de dorer une prison, et non de montrer une voie d’élévation, de faire monter par degrés vers la source de l’humanité qui n’est pas un magma mais un feu éternel où seuls les démons et les sorciers, les magiciens infanticides (tant au moral qu’au physique), les ivrognes de la liberté aveugle souffrent.
Attendons-nous de voir surgir une cathédrale rénovée, à la mode du jour, comme l’occupation US qui avait converti les lieux du Festival de Bayreuth en boite de nuit ! Nous y verrons une humanité absorbant les ethnies rendues méconnaissables, tout autant que les modernes structures qui ne seront que l’ombre d’un Dieu terni ayant tous les vices de la démesure humaine. Vous êtes pessimiste, dira-t-on, je ne fais que suivre l’adage latin corruptio optimi pessima ou, en langue vulgaire, la corruption du meilleur est la pire.
Pierre Dortiguier
Maintenant c’est Notre-Drame de Paris!
(c’est de l’humour gothique parisien en abrégé de l’artgoth)
Quelqu’un peut traduire svp?
Mr Dortiguier, s’il vous plait, ne reprenez pas la fable nauséabonde de l’Art dit « Gothique ».
Paradoxalement, Le sinistre Wikipedia, en une notice ayant apparemment échappée à la censure ambiante,remet les choses en places:
« ….Apparu en région d’Île-de-France vers le XIIe siècle, l’art gothique français se développe en Europe, évoluant au XIVe siècle vers le gothique international au caractère plus profane. L’art gothique est d’abord illustré par l’architecture, mais aussi par la sculpture, la peinture sur bois, le vitrail, et l’enluminure.
Initialement dénommé francigenum opus (art français) au Moyen Âge, le terme « gothique » n’apparaîtra qu’à partir de la renaissance, une expression utilisée par les artistes italiens Antonio Averlino (Le Filarète) et Giorgio Vasari, pour désigner un art du Moyen Âge qu’ils jugeront de leur point de vue barbare et grossier. »
Parlons de l’Art Franc une bonne fois pour toutes. Marre de ce voir régulièrement confisquer ce que nous sommes !!!
Vae Victis
Credo