Ce jeudi, sous prétexte d’une opposition au projet de loi contre le travail de la marocaine El Khomri, qui sera débattu au parlement à partir du 3 mai, quelques 117 000 racailles ont « manifesté » à l’appel des principales organisations syndicales gauchistes, la CGT et l’UNEF en tête.
Cette nouvelle journée de rassemblements violents a donné lieu à des véritables scènes de guerre urbaine dans les principales villes de France.
À Paris, des vitrines commerciales et des voitures ont été vandalisées tout au long du parcours. Une vingtaine de policiers et CRS ont été blessés par des jets de bouteilles en verre, de pierres, de fumigènes et autres projectiles, trois d’entre eux étaient plus sérieusement blessés, dont un en état d’urgence absolue; des passants ont aussi été blessés par les nervis. Seulement 12 racailles ont été interpellées.
Les mêmes scènes de saccage urbain : vitrines brisées, feux de poubelles et de voitures, et d’offensives contre la police ont eu lieu à Marseille, où il y a eu 57 interpellations, Toulouse, Nantes, où le rassemblement de nervis d’extrême-gauche n’avait pas été déposé en préfecture et a conduit aux mêmes exactions… à Rennes, les manifestants pacifistes, ont également occupé des voies ferroviaires, et ont lancé des explosifs artisanaux sur les forces de l’ordre aux cris de « nique la BAC », blessant une dizaine de policiers et CRS. Là aussi, il n’y a eu qu’une dizaine d’interpellations.
L’objectif de ces provocations sont très claires justifier d’une part le fait que cette loi soit acceptée en prétendant que ce ne sont que quelques gauchistes qui s’y opposent (ce qui est totalement faux) et d’autre part canaliser la colère contre le libéralisme qui devient de plus en plus insupportable, d’abord pour les autochtones qui doivent travailler avec dure labeur pour vivre et que l’Etat asphyxie d’impôts, réduit le pourcentage des heures supplémentaires, augmente le temps de travail etc..Ceci devient une avenue pour l’extrême-gauche qui devient la seule opposante au système économique sachant que le FN et nos milieux en général sont absents sur le sujet. A part le P.N.F qui a un programme clair sur l’économie qui va être étayer par son secrétaire général dans un prochain entretien, il me semble; peu parlent d’économie. La question de l’identité est primordiale mais sans justice sociale, elle devient obsolète comme le dit si bien M.Gandillon.