Appel des professeurs Henri Joyeux, Prix International de Cancérologie pour ses travaux en Nutrition, et Luc Montagnier, Prix Nobel de Médecine pour la découverte du Virus de l’Immunodéficience Humaine, aux personnels et professionnels de santé, à propos de la nouvelle loi qui impose 11 vaccinations aux enfants depuis le 1er janvier 2018. En effet, à cette date, aux trois vaccins pédiatriques déjà obligatoires (diphtérie, tétanos et poliomyélite, ou DTP) viendront s’ajouter ceux contre l’haemophilius influenzae B (source de méningites), la coqueluche, l’hépatite B, la rougeole, les oreillons, la rubéole (ROR), le méningocoque C et le pneumocoque.
La nouvelle loi, une erreur grave de santé publique
La nouvelle loi qui impose 11 vaccinations aux enfants est une grave erreur de santé publique. Elle a été amplement évoquée par la presse.
Nous, professionnels de Santé, prescripteurs et/ou vaccinateurs sommes engagés par la loi sur une voie qui pourrait se retourner contre certains de nos propres patients, contre notre profession, et contre nous-mêmes.
Vous allez comprendre pourquoi. Cet Appel souligne des éléments importants sur le sujet. Lisez-le attentivement avant d’accepter de le signer.
Nous ne sommes pas contre les vaccins : nous sommes opposés aux vaccinations systématiques et trop nombreuses avant l’âge de 2 ans.
Ces pratiques exposent les petits enfants à des complications, car leur système immunitaire n’est pas prêt à recevoir tant d’agressions antigéniques.
C’est ainsi que l’on peut craindre :
- Des morts subites du Nourrisson, même si elles sont rares ;
- Des maladies auto-immunes chroniques graves et handicapantes dans les années suivantes particulièrement du fait de la présence de quantités trop importantes de l’adjuvant aluminique dans la composition de la plupart des vaccins ;
- Des risques de cancers particuliers, des os, des muscles, des cartilages.. que sont les sarcomes, extrêmement graves chez des adolescents et adultes jeunes, détectés déjà chez les animaux recevant des vaccins avec l’adjuvant aluminium.
Trois décisions d’une extrême gravité
– Tout enfant né en France à partir du 1er janvier 2018 doit désormais obligatoirement recevoir avant ses 2 ans onze vaccins, contre trois auparavant.
– Les enfants non-vaccinés n’auront plus accès aux établissements d’accueil collectif à compter du 1er juin 2018.
– Les parents réfractaires ne relèvent plus désormais du Code de la santé publique, mais du Code pénal relatif à la santé de l’enfant qui prévoit une peine beaucoup plus lourde : deux ans de prison et 30 000 euros d’amende.
Aucune consigne spécifique n’est donnée concernant l’état immunitaire des enfants. Rien n’est dit pour promouvoir l’allaitement maternel, – en respectant le choix de la mère -, pourtant recommandé par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et qui apporte pourtant la meilleure protection naturelle. L’allaitement permet de reporter les vaccinations au-delà de deux ans, si les parents sont en bonne santé.
Cette augmentation brutale du nombre de vaccins obligatoires, et des sanctions, est présentée par la ministre des Solidarités et de la Santé, Agnès Buzyn, comme le moyen de « rétablir la confiance des Français » dans la vaccination.
Il s’agit d’un CONTRE-SENS de Santé publique, dont la ministre – soutenue de fait par les fabricants de vaccins – veut rendre responsable les familles.
Cependant :
- Le procédé est-il scientifique ? Est-il médicalement justifié ? Est-il finalement si démocratique?
- Est-il respectueux du principe de précaution et du droit français et des traités internationaux souscrits par la France ?
- Est-il bénéfique à la santé des enfants concernés, et du public en général ??
Le dispositif mis en place par la loi est malheureusement plus que douteux, entaché de flou voire d’opacité.
Les familles vont-elles devoir nous demander, avant toute vaccination, un certificat de responsabilité en cas de complications ?
Pour les 11 maladies, le nourrisson devra recevoir avant ses 2 ans au moins quatre injections intramusculaires, sans compter les rappels :
– 1 injection hexavalente contre Diphtérie-Tétanos-Polio-Coqueluche-Haemophilus Inflenzae b et Hépatite B ;
– 1 injection contre Rougeole-Oreillons-Rubéole (3 virus atténués) ;
– 1 injection contre le Méningocoque C ;
– 1 à 2 injections contre les Pneumocoques : un vaccin contre 13 sortes de pneumocoques (vaccin dit 13-valent) et un vaccin contre 23 sortes de pneumocoques (vaccin dit 23-valent). (…)
Il ne s’agit en aucun cas de nous opposer à la politique vaccinale, oud’encourager un quelconque mouvement de « résistance aux vaccins », et encore moins de contester l’efficacité des vaccins pour endiguer les maladies infectieuses. Aucun thérapeute sérieux ne peut contester l’efficacité de la vaccination dans de nombreux cas.
En revanche, il s’agit de faire part aux Autorités de nos interrogations, et nos sérieuses réserves, car notre préoccupation prioritaire est le bien-être et la santé des nourrissons.
Imposer les 11 vaccins ne correspond pas à une nécessité de santé publique
Contrairement à ce qu’affirment les autorités, il n’y a pas de baisse de la « couverture vaccinale ».
Pour justifier sa décision, la ministre de la Santé a, en effet, évoqué à plusieurs reprises « une couverture vaccinale qui ne cesse de baisser ».
C’est inexact.
Les données officielles de Santé publique France indiquent le contraire : en 2015, la couverture des enfants de 2 ans contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, et Haemophilus influenzae b, dépassait les 95 %, alors qu’elle oscillait entre 87 et 91 % entre 2000 et 2013.
Les taux de couverture pour les autres vaccins progressaient également. La primo-vaccination du nourrisson (3 doses) atteignait 98 % ou plus pour le DTP ce qui est « très élevé et conforme aux objectifs de santé publique », selon l’organisme.
Si le gouvernement rend obligatoire aujourd’hui onze vaccins au lieu de trois, c’est pour une raison parfaitement connue, qui relève d’un tout autre registre que celui de la médecine pure. Il s’agit de contourner une DÉCISION du Conseil d’Etat, une juridiction administrative et non médicale, qui concernait l’ancienne ministre de la Santé.
En effet, le 8 février 2017, le Conseil d’Etat, juridiction administrative suprême, a demandé au ministère de la Santé « dans un délai de six mois, et sauf à ce que la loi évolue en élargissant le champ des vaccinations obligatoires, de prendre des mesures ou de saisir les autorités compétentes pour permettre de rendre disponible des vaccins correspondant aux seules obligations ».
Ces vaccins « correspondant aux seules obligations » étaient en l’occurrence le DT-Polio seul qui a fait ses preuves et que les familles réclament. La pétition que l’un de nous a lancée sur ce sujet a été signée par 1 138 888 personnes sans la moindre publicité des grands médias, bien au contraire.
Mais le DT-Polio seul n’était plus disponible en 2008, – par calcul et entente entre les fabricants -, et dans l’indifférence criante des Autorités, qui ont laissé s’écouler les stocks dans les pharmacies en 7 ans. Le DTP n’existait plus que couplé à d’autres vaccins ce qu’on appelle un vaccin multivalent.
Pourquoi avoir choisi cette voie quand la loi alors en vigueur, reposant sur des bases scientifiques non controversées, prévoyait le DTP seul ?
En somme l’obligation des onze vaccins permet d’aligner la législation sur les vaccins avec l’état de fait imposé par les fabricants, qui ont rendu introuvable le simple DTP en pharmacie, sans tenir compte de l’exigence des familles. (…)
Pas de justification scientifique ni médicale sérieuse du choix des 11 vaccins
Les onze vaccins désormais obligatoires étaient jusque-là recommandés sur le calendrier vaccinal, par les Autorités, sur la base de données scientifiques qui n’ont pas été remises en question ; c’est plus qu’une nuance.
Toutefois, ils ne correspondent pas forcément à des maladies représentant un risque significatif pour TOUS les enfants.
Le Premier ministre Edouard Philippe a invoqué dans son discours de politique générale de juillet 2017 les dix décès causés par la rougeole entre 2008 et 2016 pour justifier l’obligation de vaccin contre la rougeole.
Cependant, comme lui a répondu le Collège national des généralistes enseignants (CNGE), la majorité des personnes décédées souffraient d’un déficit immunitaire contre-indiquant cette vaccination. Faut-il croire que le Premier ministre n’ait pas été informé de cela par ses conseillers ?
Où est la logique ? Nous médecins, comment pouvons-nous encore nous justifier, rester crédibles face à nos patients qui nous demandent des explications ??
Et ce n’est pas tout. Pourquoi avoir rendu obligatoire la vaccination contre l’hépatite B et le méningocoque C ?
– L’hépatite B est une maladie qui ne se transmet que par le sang et les contacts sexuels. Le vaccin est donc utile chez les enfants dont un parent est porteur du virus. Or, il y a un dépistage obligatoire pour la mère à la fin du 2ème trimestre de la grossesse.
Ce vaccin est inutile chez au moins 95 % des nourrissons. Pourquoi leur faire courir le risque, même très faible, d’effets indésirables, s’il n’y a aucun bienfait en contrepartie ?
Selon les experts, la durée de protection contre le VHB reste incertaine, elle serait longue (>15 ans) : actuellement, aucun rappel ne semble nécessaire. C’est donc au-delà de 15 ans qu’il faudrait vacciner et uniquement celles et ceux qui courent des risques par leurs comportements ou par leur profession.
Enfin affirmer qu’avec le vaccin contre l’hépatite B, il n’y a pas d’atteinte neurologique avant 2 ans, ne préjuge pas d’atteinte plus tardive, quand on sait qu’il y a 25 cas de sclérose en plaques (SEP) de plus chaque année (700 enfants au total en France), commençant vers 6 ans et dans un âge moyen de 11-12 ans.
Une étude épidémiologique rigoureuse s’impose pour comparer les cas de SEP avec la vaccination contre DTP seul, et depuis la diffusion de l’Hexavalent recommandé. Nous l’attendons.
– Les infections à méningocoque C sont à risque infinitésimal en temps normal. La vaccination ne devrait être envisagée qu’en cas de risque d’épidémie avéré. En dehors de ce cas, dans une lettre ouverte aux députés, des confrères médecins généralistes estiment que : « la vaccination universelle contre le méningocoque C risque de provoquer plus d’effets indésirables graves chez les nourrissons que de bénéfices dans la population générale. » Nous partageons leur position.
On connaît actuellement 27 maladies bactériennes, 27 maladies virales, 10 maladies parasitaires, 2 maladies mycobactériennes. La décision de vacciner contre certaines, et pas d’autres, nécessite un débat scientifique qui n’a pas eu lieu.
Il y a cependant une logique, mais elle n’est pas d’ordre médical, ni scientifique.
C’est une « logique » administrative qui arrange les Autorités, sans parler des laboratoires pharmaceutiques. (…)
Pas de consensus médical ni citoyen sur les onze vaccins obligatoires
Une concertation citoyenne a eu lieu, mais, contrairement à ce qu’affirment aujourd’hui les autorités et la plupart des médias, cette concertation ne s’est pas prononcée en faveur de l’obligation vaccinale.
Le Monde Diplomatique de janvier 2018 rappelle que le président de la concertation citoyenne à propos des vaccins, notre collègue Alain Fischer, « n’avait pas noté dans sa déclaration publique d’intérêts avoir reçu en 2013 un prix Sanofi-Institut Pasteur de 100 000€. En outre les conclusions présentées par celui-ci n’étaient pas le reflet de la concertation sur des points majeurs. »
Les professeurs Olivier Saint-Lary et Vincent Renard, respectivement président et vice-président du Collège National des Généralistes Enseignants (CNGE) l’ont rappelé avec force dans le Quotidien du Médecin du 27 novembre 2017 (p. 15) sous le titre : « Obligation vaccinale : la balance bénéfice/risque semble défavorable. » :
« Si une consultation citoyenne a bien eu lieu, aucun des groupes de concertation (usagers et professionnels) ne s’est prononcé en faveur de cette obligation. Seule la conclusion l’a proposée en s’affranchissant des préconisations des deux groupes. »
Nous sommes donc face à un recul démocratique. Cet élément pourrait là aussi se retourner contre la décision du ministère de la Santé.
Le comité d’orientation de la concertation citoyenne sur la vaccination a d’ailleurs été dénoncé comme « une véritable opération de propagande (…) menée pour inciter les Français à se vacciner » par l’ancien secrétaire général de la Conférence nationale de santé Thomas Dietrich, qui a dénoncé l’absence de transparence sur les questions de santé.
Selon l’association pour une information médicale indépendante Formindep, cette concertation constitue « un échec complet » et traduit « un tableau alarmant de notre démocratie sanitaire ».
La question des adjuvants, dont l’aluminium, n’est pas résolue
Les antigènes présents dans les vaccins sont associés à des ADJUVANTS qui ne sont pas sans risques destinés à stimuler d’une façon non spécifique le système immunitaire du nourrisson en construction. Le plus utilisé en France est l’Hydroxyde d’aluminium.
Quand la ministre Agnès Buzyn tranquillise les familles en affirmant que cet adjuvant est utilisé et bien supporté depuis 90 ans, elle ne tient pas compte de sa quantité injectée ni des effets secondaires dont l’augmentation des réactions allergiques. Ces effets secondaires étaient jusqu’alors peu répertoriés et leurs capacités empoisonnantes moindres car on apportait auparavant moins d’aluminium. Sans compter que la pratique récente de l’injection intra-musculaire du vaccin le rend plus nocif.
En outre les changements considérables de notre environnement (pollution chimique de nos aliments par les herbicides, les perturbateurs endocriniens, et peut-être aussi la pollution électromagnétique) pourraient fragiliser les réponses immunitaires aux vaccins tout en favorisant la pénétration de l’aluminium dans le cerveau des nourrissons.
Quand la ministre cherche sur les grands médias à affoler les familles, s’enorgueillit des décisions qu’elle prend, dénigre celles et ceux qui – sans être contre les vaccins -, mais sont pour une administration vaccinale adaptée à l’âge et à l’état du nourrisson, sous la responsabilité du médecin, elle n’adopte pas une attitude responsable.
Il faut pourtant ne pas ignorer que l’aluminium a été :
– supprimé des vaccins animaux du fait de l’apparition de sarcomes (cancers très graves) notamment chez le chat, dans la zone vaccinale, ou ailleurs dans le système osseux, les cartilages, les muscles.
Une étude italienne sur « les fibrosarcomes des chiens sur le site d’injection des vaccins. Comparaison avec ceux des chats », est très claire, notamment dans son introduction: « des dépôts d’aluminium ont été détectés dans 8 fibrosarcomes canins sur le site présumé de l’injection ainsi que dans11 fibrosarcomes post-vaccinaux félins par la méthode acide aurintricarboxylic. »
Nous demandons que des recherches dans ce sens soient réalisées sans tarder chez les jeunes atteints de sarcomes quelles que soient les localisations.
– L’aluminium a été retiré des produits cosmétiques du fait de son absorption transcutanée qui pourrait augmenter les risques de cancer du sein.
Les animaux, les produits de beauté sont donc sanctuarisés. Mais pas les vaccins pour les enfants, alors que l’aluminium est directement injecté dans le muscle, contournant les protections (barrière intestinale, épiderme).
Les 11 vaccins obligatoires pour les nourrissons contiennent 3,8 mg d’aluminium, injectés dans les muscles, ce qui dépasse de loin les normes autorisées pour les adultes.
Contrairement à ce qui est répété dans de nombreux médias mal informés, et par la ministre elle-même, la toxicité de l’aluminium dans les vaccins a été clairement établie par les travaux du Pr Romain Gherardi qui ont fait l’objet de publications internationales au plus haut niveau.
De même, l’équipe du Pr Christophe Exley, spécialiste de l’aluminium depuis 30 ans, a pu détecter récemment la présence toxique d’aluminium dans le cerveau de personnes autistes décédées. Certains avaient à peine 14-15 ans. « L’aluminium est intracellulaire. Dans les neurones mais surtout dans les cellules qui ne sont pas neuronales. Ce sont les cellules pro-inflammatoires. Des cellules qui viennent du corps qui traversent la barrière sang-cerveau en emportant l’aluminium avec elles. »
C’est bien la voie d’administration qui est importante, car pris par voie digestive l’aluminium est normalement rejeté dans les déchets et donc sans danger, ce qui n’est pas comparable à l’injection intramusculaire, comme certains cherchent à le faire croire, car alors la quasi-totalité de l’aluminium vaccinal est capturé puis retenu dans le système immunitaire.
L’hydroxyde d’aluminium des vaccins a l’inconvénient de persister très longtemps (plusieurs années) dans l’organisme. Cette biopersistance est responsable :
– de la myofasciite à macrophages dans la zone d’injection du vaccin : le 22 décembre 2017, une femme a obtenu une indemnisation suite au développement d’une myofasciite à macrophages après vaccination contre l’hépatite B contenant des adjuvants aluminiques;
– d’effets dans d’autres zones du corps, comme les organes lymphoïdes, le cerveau, les os, les reins.., avec des effets à long terme qu’l ne faut pas dissimuler à la population. (…)
En conclusion nous demandons un engagement formel et officiel des autorités de santé sur les 5 points suivants :
- – Pas de vaccination obligatoire avant les deux ans de l’enfant, sauf nécessité justifiée et prescrite par le médecin responsable.
- – La prise en compte de la protection par les anticorps du lait maternel afin que le maximum d’enfants puisse en bénéficier (et selon le libre choix de la mère), comme cela est recommandé par l’OMS, pour reculer les dates de vaccinations.
- – La soumission impérative des vaccins à des tests adaptés, inspirés de ceux des médicaments pour obtenir l’AMM.
- – La suppression de la vaccination des nourrissons contre l’hépatite B, inutile dès la 6ème de semaine de vie.
- – La mise au point d’adjuvants non toxiques dans les vaccins, tel le phosphate de calcium qui est inoffensif, les preuves scientifiques certaines de la toxicité de l’aluminium étant établies.
Pr Luc Montagnier
Pr Henri Joyeux
Source : Site officiel du Pr Henri Joyeux