Le 8 mai, la mosquée Abou Bakr, dans le quartier du Pile à Roubaix, a accueilli pour la troisième fois en deux ans le cheikh Mohammed Ramzan al-Hajiri. Ce cheikh saoudien n’est pourtant, en théorie, pas autorisé à pénétrer sur le territoire français au moins jusqu’en 2050. Il fait en effet l’objet d’une fiche « TE » d’opposition à son entrée sur le territoire, délivrée par la Direction générale de la sécurité intérieure car il serait un « individu susceptible de troubler l’ordre public en raison de ses prêches islamistes radicaux ». Tous les pays de l’espace Schengen en sont informés et ne doivent en principe pas lui laisser franchir leur frontière mais il aurait légèrement modifié son nom en Alhajri sur son visa et les douaniers italiens n’auraient pas détecté le stratagème.
Ainsi, comme en août 2013 et en avril 2014, mais cette fois-ci en plein état d’urgence, ce Saoudien jugé indésirable par la DGSI a passé le week-end prolongé du 8 mai dans la mosquée Abou Bakr Essedik…