Philippe Soual, professeur de philosophie et proche du mouvement de défense de la famille, la Manif pour Tous, devait prononcer une conférence, en qualité d’intervenant extérieur, au sein de l’Université de Toulouse II Jean Jaurès. Une venue jugée risquée par le département de philosophie qui, sous la pression des hordes de nostalgiques de Marx et de Marcuse, a préféré annuler sa venue. Jugeons de l’hypocrisie de la direction de cette « université » -qui ressemble plutôt aujourd’hui à un cloaque de squatteurs-, par le lâche communiqué qu’elle a publié et dans lequel elle n’hésite pas à camoufler sa complicité avec les crasseux sous le prétexte des risques pour la sécurité de l’invité : « Dans l’intérêt de cet intervenant qui n’appartient pas à notre établissement, devant les risques potentiels de troubles entre lui et certains étudiants, dans le contexte troublé que connaît l’université et du fait de la proximité des élections, le département de philosophie de l’Université Toulouse 2 Jean Jaurès a estimé plus prudent d’annuler sa venue. »
Cette cité est ainsi nommée pour sa couleur de briques, et a connu, comme ses sœurs, toutes les terreurs qui manifestent ce que le célèbre philosophe souabe, qui est l’honneur de la ville de Nuremberg et de Berlin où il fut professeur à l’université Humboldt, Friedrich Wilhelm Hegel (1770-1831) nomme, visant la Terreur jacobine, « le vide de la raison ». Au temps de la terreur maçonnique, Place du Capitole, devant une troupe de capucins défroqués mêlés à de la canaille, les têtes tombaient, de toutes les classes, de l’aristocrate à la couturière.
Faut-il évoquer, comme nous l’avons entendu de témoins, la dernière grande et aveugle terreur toulousaine de fin août et début septembre 1944, quand les suspects, fusillables à partir de 17 ans, nous a été dit par feu Suzanne Journoux, native d’un village d’Occitanie, étaient jugés par un tribunal improvisé, multiculturel, si je puis dire, condamné la veille du jour de leur exécution matinale à l’ancienne caserne portant alors le nom du général Cafarelli (compagnon de Napoléon au siège de Saint-Jean d’Acre en Orient qui ne voulut point mourir de ses blessures sans avoir entendu lire la préface de Voltaire à l’ouvrage de Montesquieu sur l’Esprit des Lois).
Il fallut l’intervention des troupes marocaines, comme en Espagne, pour déloger la troupe d’hommes, le plus souvent anciens républicains de la Guerre d’Espagne faussement dite civile, plus un bataillon arborant le futur drapeau de l’Etat conduit aujourd’hui par M. Netanyahou -et proche en cela de l’actuelle guerre syrienne-, de la Préfecture toulousaine et permettre ainsi le 15 septembre l’entrée triomphale de De Gaulle dont je me souviens, autant que du bombardement anglo-américain d’avril 44.
Il y a peu, l’hydre révolutionnaire se relève, mais sous la forme de manifestants plus proches des mignons du Palais-Royal en 1789, de la Vénus triviale que des enfants de Mars : des pancartes de gens pratiquant une sexualité que Platon, au livre III de ses Lois, empreint des préjugés de son temps, dit ne point exister dans le monde animal et, pour ceux qui goûtent le grec, qualifie de « para phusin », littéralement à côté, en marge de la nature, ont été agitées à l’université contre l’invitation faite à un collègue professeur au lycée Fermat et à l’Institut Catholique, de philosophie, lequel venait les instruire, dans un conférence, du système de l’ancien séminariste de Tübingen, déjà nommé plus haut, ami du poète helléniste Hölderlin qui connut Bordeaux où il fut précepteur et goûta la région de Dordogne) et, dans ce même établissement religieux luthérien, de Schelling, astres au soleil allemand de la pensée, et qui furent nos guides de jeunesse !
Les porteurs de pancartes affichaient, contre ce collègue agrégé de philosophie (concours n’ayant jamais existé en Allemagne, où ne vaut que le doctorat !!) ayant participé à l’ancienne marche nationale de défense de la famille, leur « orientation » multisexuelle, étant donné que la sexualité est devenue une sorte de self- service, et ils succédaient, concédons-le, à la criarde et ridicule, féroce aussi, troupe de ces femmes gravées dans le livre d’histoire de ma grand-mère paysanne gasconne, couvertes d’un fichu et allant à Versailles réclamer du pain ! Mon ancêtre, née Félicie Laclavère, en regardant cette image attendrissante du manuel républicain maçonnique, n’eût pu supposer ce que la fréquentation des amis de l’Ecole des Chartes, apprendra à son petit fils parisien ; qu’elles étaient des courtisans du Duc d’Orléans, déguisés en femmes, qui formaient la faune des entrepôts du Palais-Royal ayant permis à ce Grand Maître sectaire d’alors d’amasser une fortune colossale ! Ce qui ne l’empêcha point de passer au rasoir national, comme on nommait la machine du frère médecin Guillotin, tant il est vrai que la révolution de ces énergumènes dévore ses propres enfants.
Une pensée m’assaille souvent, en voyant la tristesse chrétienne française devant cette désolation des mœurs entraînant la ruine du Beau, du Vrai et du Bien, celui de voir surgir partout sur toutes les chaires, le moine Martin s’adressant à la troupe des sectaires, ou mieux dit, des suicidaires qui ressemblent au cortège funèbre portant l’Occident à sa tombe, cependant que le Néant chasse cette nuit étoilée dans laquelle le maître de Hegel, le vieux Kant, qui reprochait à l’élite du peuple français d’avoir laissé condamner Louis XVI, voyait le miroir de la loi morale !
Pierre Dortiguier
Relayé.
Toutes ces hordes de gnomes décadents et pervers reculeront finalement la grande contre-révolution qui arrive, dont le fer d’avant-garde sera… l’islam décapiteur. Laissons la barbarie éradiquer la barbarie.