Le gouvernement organisait mardi une importante réunion, dont le sujet officiel était la violence dans les stades, un phénomène de délinquance extrêmement marginal pourtant, ne concernant, pour le monde professionnel, que quelques cas par an, insignifiants au regard des 3,5 millions d’actes de délinquance et de criminalité constatés chaque année en France.
Manuel Valls avait convoqué sa collègue Valérie Fourneyron, ministre des Sports, les principaux dirigeants de club français et le président de la Ligue de football professionnel Frédéric Thiriez. Les clubs de supporteurs, qui avaient pourtant demandé à être entendu, ont été ignorés par le ministre de l’Intérieur.
Comme le gouvernement en a instauré l’habitude, il ne s’agissait pas réellement de discussion, mais simplement d’écouter les mesures décidées par avance par les technocrates et les politiciens d’extrême-gauche. Au prétexte de lutter contre les « violences » – l’état des banlieues montrent bien que ce n’est pas la préoccupation de Manuel Valls – il s’agit en réalité de poursuivre la lutte idéologique engagées contre les nationalistes et tout ce qui s’oppose à la décadence. À la sortie de la réunion, le président de la LFP Frédéric Thiriez n’a d’ailleurs pas caché cette réalité. Se faisant le porte-parole de Manuel Valls, il a promis :
« la dissolution de groupes qui prônent la violence, le racisme ou l’homophobie »
Ceux qui, nombreux aujourd’hui dans les stades, prônent l’invasion, la drogue, la violence antiraciste continueront à être encouragé. Pour les autres, diverses mesures exorbitantes du droit commun ont été annoncées, comme des interdictions de stade à vie, une mesure de perpétuité à l’heure où les pires criminels sont assurés eux d’obtenir une seconde – ou une troisième, quatrième, etc. – chance de la justice.
Rappelons que Frédéric Thiriez est un cas typique d’antifasciste. Issu d’un milieu extrêmement aisé, ce bourgeois a rejoint par haine (temporaire) du système l’extrême-gauche marxiste et le PSU avant que son appétit de pouvoir ne le fasse rejoindre le Parti socialiste. Grâce à ses amitiés socialistes, il a mené une carrière parfaite d’aparatchik du système : depuis Science Po et l’ENA jusqu’au Conseil d’État comme auditeur, avant d’intégrer ensuite les cabinets de divers ministres socialistes. En 1990, il avait endossé la robe avocat à la Cour de cassation et au Conseil d’État.
Il a par ailleurs participé à la pièce musicale Monique est demandée caisse 12 de Raphaël Mezrahi et joué au cinéma dans le film d’Amanda Sthers, l’ancienne maîtresse de Patrick ‘Bruel’ Benguigui, Je vais te manquer.