Vers la fin du Rassemblement Bleu Marine
Seul parti allié au Front national, le Siel devrait annoncer d’ici samedi son retrait du RBM. Confirmant l’échec d’une structure censée désenclaver le FN.
Le parti de la Le Pen pouvait compter sur le soutien de Souveraineté, identité et libertés (Siel), un tout petit mouvement ultra libéral, membre du Rassemblement bleu Marine (RBM). Selon toute vraisemblance, cet attelage ne devrait pas passer le week-end : dans un entretien à l’hebdomadaire Minute, le président du Siel, Karim Ouchikh –on a vu mieux pour représenter les français !- , se livre à une virulente critique du FN, évoquant des «désaccords idéologiques», et un «rapport indigent à la politique». Réuni samedi, le comité directeur du Siel devrait officialiser le divorce entre les deux mouvements.
«Mon état d’esprit est plutôt de quitter le RBM, confirme Karim Ouchikh. Le bilan de cette expérience de quatre ans est tout sauf positif. Le but du Siel était d’élargir à droite la base de Marine Le Pen, mais cette perspective s’éloigne de plus en plus, et je préfère en tirer les conséquences.» L’homme assure tout de même maintenir son soutien à Marine Le Pen pour la présidentielle de 2017, mais entend désormais se tourner vers la «droite hors les murs».
Entre désintérêt et caporalisme, le FN n’a jamais semblé prendre au sérieux sa promesse initiale. «Il n’y a au sein du RBM aucune réunion, aucun échange, déplore Karim Ouchikh. C’est extrêmement éprouvant et frustrant. Au fond, le FN ne veut pas d’alliés, il ne veut que des ralliés.» Le parti compte dans ses rangs la vieille tante Renaud Camus, qui s’est approprié l’expression «grand remplacement». En début d’année, Marine Le Pen avait déjà proscrit la double appartenance FN-Siel.
Le SIEL est probablement une planque maçonnique. Son ancien président homosexuel, Paul-Marie Coûteaux, était inscrit à une loge. Il avait essayé de dévier le FN de sa ligne anti-mondialiste « ni gauche ni droite », qui est la plus dangereuse et la moins récupérable par le système.
On peut d’ailleurs se demander ce que font les 4 silhouettes d’oiseaux volants sur le logo du S.I.E.L. À mon avis, ce ne sont pas des accents tchèques, plutôt, voyez… des compas…