Comme Jeune nation l’annonçait début octobre : le révisionniste suisse Frank Brunner a été condamné à 5 mois de prison ferme par la Cour de justice de Genève (voir ici la décision du tribunal [pdf|4Mo|50p]).
La Cour de justice se fonde, en les citant, sur les nombreux passages où la CICAD (Coordination intercommunautaire contre l’antisémitisme et la diffamation, petite sœur de la Ligue anti-diffamation (ADL, Anti-Defamation League) “américaine” et de la LIC[R]A “française”) s’estime offensée par les écrits de F. Brunner. Ce dernier estime, lui, avoir démontré au niveau cantonal, preuves à l’appui, la véracité de chacun de ces textes litigieux.
Le recours contre cette condamnation devra être déposé le 9 novembre. Le dossier étant extrêmement volumineux puisque la procédure comporte 8 classeurs, dont 3 classeurs de pièces déposées par F. Brunner, la constitution de ce recours est une très lourde tâche.
Frank Brunner est sans argent ; l’assistance juridique, non seulement n’est pas encore acquise, mais elle est toujours très limitée et ne couvrira de loin pas le travail à fournir dans un tel dossier ; de plus, l’aide sociale dont il bénéficie vient encore d’être réduite de 150 francs suisses (124 euros) ; il ne lui reste donc rien à la fin du mois.
Son avocat, Me Pascal Junod*, est un peu comme l’était notre fidèle Me Éric Delcroix, défenseur, pendant tant d’années, des révisionnistes français : l’un comme l’autre ont été ou sont de véritables missionnaires désintéressés de la liberté d’expression.
Bocage appelle les soutiens du révisionnisme qui le peuvent à adresser une participation financière par virement bancaire ou électronique au cabinet de Me Junod ; les coordonnées sont fournies ci-dessous.
Par avance, Bocage répond à une objection qui pourrait être avancée : à quoi bon tant de travail, pour déposer un recours dont les juges ne tiendront pas compte et qu’ils ne liront peut-être même pas ?
La réponse est double :
-d’une part, un tel recours restera dans les archives et un jour, peut-être plus tôt qu’on ne le croit, il sera un témoignage des durs combats qui auront été livrés en faveur de la liberté d’expression ;
-d’autre part, la Suisse n’est pas la France : elle nous a déjà surpris avec des décisions inattendues et à contre-courant, notamment dans l’affaire du salut hitlérien au Grütli gagnée par Me Junod, et sa justice pourrait nous surprendre également.
Voici les coordonnées nécessaires pour un virement bancaire ou un paiement direct par virement électronique :
-IBAN : CH 93 0483 5035 8819 0100 0 près le Crédit suisse Genève
-BIC : CRESCHZZ80A
Les correspondants peuvent également envoyer un billet ou deux, en francs suisses s’ils en possèdent sinon en euros (bien emballés) à l’adresse suivante :
Maître Pascal Junod
Rue de la Rôtisserie 6
CH-1204 Genève
(JN avec Bocage)