L’immigration : objectif prioritaire de la Commission Junckers
Les « migrations » – et non pas la lutte contre l’immigration – viennent officiellement d’être décrétées comme une « priorité » dès l’installation de la nouvelle commission européenne dite Junckers.
« Je veux créer une nouvelle politique européenne sur l’immigration légale »
s’est vanté l’ultralibéral Jean-Claude Junckers, qui dirige désormais l’exécutif européiste. Cette annonce est présente sur le site de la Commission uniquement en anglais, alors qu’aucune langue n’est officiellement privilégiée par l’Union européenne (UE), qui vise en réalité à la destruction des langues nationales et l’uniformisation comme des identités en Europe et comme des différentes formes de souveraineté.
« Je veux que l’Europe devienne au moins aussi attrayante que les destinations migratoires favorites que sont l’Australie, le Canada et les États-Unis. Dans un premier temps, j’ai l’intention de réexaminer la législation sur la “carte bleue”, et sa mise en œuvre peu satisfaisante. »
précise-t-il dans un autre document
« Fournir une assistance à ceux qui ont dû fuir leurs foyers et cherchent une vie meilleure en Europe est un impératif humanitaire »
prévient-il encore, évoquant des étrangers qui auraient des « compétences indispensables [sic] » et qui « peuvent aider l’Europe à mieux faire face à ses défis démographiques » (sic).
La commission européiste s’est fixé plusieurs objectifs :
-Veiller à ce que tous les pays de l’UE appliquent des règles d’asile de la même manière, en mettant en œuvre pleinement le système d’asile européen commun (RAEC).
-Appliquer fermement les lois de l’UE pénalisant les trafiquants.
-Mieux protéger nos frontières extérieures en augmentant le budget de l’agence européenne Frontex de la frontière.
-Coopérer plus étroitement avec les pays non membres de l’UE pour parvenir au rapatriement des migrants en situation irrégulière.
-Promouvoir la migration légale des personnes ayant les compétences nécessaires à l’Europe, via une révision de la législation de la « carte bleue ».
La carte bleue et l’exemple américain
Au-delà des habituels mensonges sur la nécessité de protéger nos frontières et de l’évocation d’infimes expulsions, c’est une politique violemment pro-invasion qu’a choisie la nouvelle commission. La commission ne se cache pas ainsi de vouloir élargir encore la « carte bleue » européenne. Évoquée à plusieurs reprises par Jean-Claude Junckers, elle semble l’obséder. Il s’agit d’un permis de travailler directement copié de la « green card » américaine ; elle a déjà conduit à l’arrivée massive de nombreux étrangers. Aux États-Unis, la carte verte, censée favoriser une « immigration choisie » n’a été que le paravent pour instaurer toujours plus d’immigration, légale et illégale dans une véritable politique de génocide contre les Blancs. Pour la première fois depuis la rentrée 2014, les enfants blancs sont minoritaires dans les écoles américaines.
Cet outil ultralibéral a été imposé à l’UE par le groupe mondialiste Bruegel, actuellement dirigé par Guntram Wolff, par ailleurs agent du Fonds monétaire international (FMI). Ce groupe est financé et par l’argent du contribuable et par les grands groupes financiers et les multinationales pour imposer leurs vues. En 2010, les sociétés participant au groupe Bruegel étaient : Areva, Deutsche Bank, Deutsche Telekom, EDF, Ernst & Young, Erste Bank Group, GDF Suez, Goldman & Sachs, Google, Microsoft, Novartis, Pfizer, Qualcomm, Renault, Samsung Electronics, Syngenta et UniCredit.
Outre son directeur Guntram Wolff – agissant pour le compte du FMI –, le groupe est dirigé par Jean-Claude Trichet, orateur habituel au Bilderberg group, membre du Siècle et de la Trilatérale comme président qui a succédé à Mario Monti, agent de Goldman & Sachs.
Favoriser l’invasion : une tradition de l’UE
Ces décisions de la nouvelle commission ne font qu’accentuer les politiques anti-européennes déjà adoptées par les précédentes commissions. L’une des dernières actions de la commission Barroso a été de s’attaquer à l’Espagne sur ce thème. Face à des réseaux criminels de plus en plus organisés, puissants et violents, les autorités espagnoles tentent de s’opposer modestement depuis plusieurs mois aux attaques contre Melilla.
Cette enclave espagnole au Maroc est devenue la cible quasi quotidienne des attaques des “migrants” venus envahir l’Europe. Ces derniers n’hésitent plus à attaquer les policiers, marocains et espagnols, et à détruire les installations frontalières : barrières, grillages, caméras de vidéosurveillance, etc. comme signe de ce qu’ils réservent aux populations qu’ils viennent piller.
Malgré les très timides réactions du gouvernement, qui jusqu’ici a refusé d’expulser tous les étrangers qui franchissent ou ont franchi la frontière –, la Commission européenne est « préoccupée ». Non pas par l’invasion, non pas par les attaques contre la frontière, mais parce que l’Espagne veut expulser ces criminels.
« Nous avons demandé des clarifications aux autorités espagnoles, nous leur avons fait part de nos préoccupations et nous attendons leur réponse »
a déclaré le porte-parole de l’ancienne commission à la fin du mois d’octobre, précisant que l’extrémiste Cecilia Malmström, alors commissaire à l’Immigration, avait envoyé une lettre au gouvernement espagnol, exigeant que « la loi européenne [sic] soit bien respectée ».
Si Cecilia Malmström ne s’est jamais préoccupée en cinq ans des innombrables crimes commis par les étrangers contre les Européens, elle s’est alarmée sur un cas éventuel de « mauvais traitement » contre un étranger qui attaquait des policiers et qui aurait été refoulé à Melilla. En août dernier, elle sommait les gouvernements européens d’« ouvrir des voies légales pour permettre aux réfugiés d’entrer dans l’UE, car sinon, ils se tournent vers les filières d’immigration clandestine ».
Depuis, l’Espagne a aggravé son cas puisque son gouvernement a annoncé sa volonté d’adopter une mesure qui permettrait l’expulsion immédiate des criminels qui s’attaque à sa frontière.
Les oligarques veulent nous détruire !