Antonio Martin, un Africain de 18 ans, déjà arrêté à trois reprises ces derniers mois, qui refusait d’obtempérer aux demandes d’un policier et qui pointait sur ce dernier une arme à feu, est mort par balle mardi à Berkeley (Missouri). Il se trouvait, au moment des faits, dans une station-service dont le gérant venait d’appeler la police pour un vol un peu avant minuit.
L’un de ses complices s’est enfui et n’a pas été retrouvé. Rapidement après la neutralisation du criminel, une foule d’Africains s’est rassemblée sur les lieux – visiblement peu effrayé par les policiers blancs américains présentés comme des hommes tirant à vue par racisme sur tous les Noirs qui passent – et ont agressé les policiers qui procédaient aux premiers relevés sur la scène de crime et évacuaient le corps. Les secours ont été visés notamment par des jets de pierres.
L’instrumentalisation de la mort de quelques racailles au service d’une révolution communiste fantasmée : ci-dessous Carl Dix interrogé par Russia Today :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=d8F8Bvut_4w[/youtube]L’extrême gauche s’est à nouveau emparée de l’affaire, relayant les fausses nouvelles, appelant à des agressions et tentant de mobiliser la population contre les Blancs. Certains extrémistes regroupés au sein du groupuscule Stop mass incarceration network veulent envisager un rassemblement à Times Square, la plus célèbre place de New York le soir du 31 décembre ; une action conçue comme une provocation dans une ville où un Africain a assassiné deux policiers il y a quelques jours. Ce groupe est dirigé par l’Africain Carl Dix, cofondateur et porte-parole du Parti communiste révolutionnaire (RCP, Revolutionnary Communist Party), de tendance maoïste. Il tente depuis de nombreuses années de répandre le racisme antiblanc par le biais des prétendues « violences policières » contre les Noirs.
En 1996, il avait déjà fondé la Coalition du 22 octobre pour arrêter la brutalité policière, la répression et la criminalisation de génération (October 22nd Coalition to Stop Police Brutality, Repression and the Criminalization of Generation).
Ces menées antiblanches ont été relayées dès mardi soir à New York par le « collectif » Occuper Wall Street (Occupy Wall Street) et divers groupuscules juifs et racistes antiblancs, mais leur tentative de bloquer l’une des artères principales de la métropole américaine s’est heurté à une mobilisation extrêmement faible de seulement quelques dizaines de personnes.