L’OCDE a dévoilé début décembre un rapport non pas sur l’immigration comme certains médiats l’ont évoqué mais pour l’immigration. Le rapport, écrit dans une optique ultralibérale et immigrationniste. Il est intégralement fondé sur l’acceptation de l’idée du génocide des Blancs et du remplacement des peuples européens. Non seulement les auteurs se prononcent en faveur d’une toujours plus grande immigration du tiers-monde vers les pays de l’OCDE – qui représentent en gros l’ensemble des pays blancs de l’Ouest et le Japon –, mais, fidèles aux idées mondialistes d’un nomadisme et d’un déracinement généralisé comme théorisé par Jacques Attali, pour les migrations internes des Blancs, réduits à l’état d’agents économiques, dont la « liberté » dictée consiste à être un nomade, façonné par les voyages et donc le multiculturalisme.
Il s’agit bien de créer une société mondiale en ôtant aux peuples toute conception identitaire, tout sentiment d’appartenance communautaire. Ce sont ainsi les étudiants diplômés qui sont poussés à quitter leurs pays, pour devenir eux-mêmes des déracinés propageant, consciemment ou non, l’idéologie nomade. Le reste du propos consiste à soutenir qu’il est normal que plus de 110 millions d’étrangers colonisent nos pays, s’ajoutant aux dizaines de millions d’étrangers arrivés avant eux, et en attendant des centaines de millions d’autres, auxquels, de plus, l’OCDE demande – aux États, sans se préoccuper de ceux que veulent les populations – d’offrir toutes les facilités au détriment des Blancs.
Une nouvelle phase d’action contre l’Europe
Ce rapport a été dévoilé à l’occasion d’une réunion des ministres de l’OCDE en charge des migrations. Symboliquement, c’est à Paris qu’elle se déroulait, organisée par le gouvernement d’occupation Valls-Hollande les 1er et 2 décembre, pour un « Forum politique à haut niveau [sic] », spécifiquement consacré à ce sujet.
Avant la réunion, l’OCDE avait par avance fixé aux gouvernements les décisions à prendre : « pour l’OCDE, la façon la plus efficace de gérer les migrations ne consiste pas à fixer des quotas ou des objectifs de dépenses publiques, mais à déterminer en toute transparence les buts à atteindre et à utiliser des outils bien conçus pour les réaliser », ceux-là, conformément au rapport, étant d’accueillir, d’intégrer et de privilégier les « migrants ».
« Les pays bénéficieraient davantage de l’immigration s’ils considéraient les migrants comme une ressource plutôt que comme un problème, et les politiques d’intégration comme un investissement. Les politiques migratoires devraient être une priorité pour les pays de l’OCDE, et les politiques d’intégration considérées comme le meilleur investissement possible en terme de croissance économique, de cohésion sociale et de bien-être. […] Les coûts de l’immobilisme à court et à long termes dans un contexte où les besoins évoluent rapidement sont considérables. Les décideurs doivent mener un débat ouvert et éclairé sur les migrations pour renforcer la confiance et faire en sorte que tout le monde en retire des avantages »
a prétendu la secrétaire générale de l’OCDE Angel Gurría en présentant le rapport.
L’OCDE, arme de combat libéraliste contre l’Europe
Dans sa partie chiffres et statistiques, le rapport confirme ce que les nationalistes affirment depuis des années tandis que les gouvernements et les organismes mondialistes tels que l’OCDE niaient : l’ampleur de l’invasion. Évidemment, bien loin de se rallier aux solutions nationalistes, l’OCDE veut accentuer ce phénomène. Cet organisme est directement issu de l’invasion et de la victoire sur l’Europe des armées américano-russes en 1945. Pendant qu’à l’est le communisme s’abattait sur une moitié de l’Europe, l’autre moitié était livrée aux États-Unis.
Les deux impérialismes formalisèrent durant les années d’immédiate après-guerre leur domination sur l’Europe par la création de plusieurs organismes, dénommés « traité », « alliance », « conseil », etc. À l’ouest, l’« aide » américaine en Europe s’organise à travers le Plan Marshall dès 1947, pour lequel les États-Unis créent l’Administration de coopération économique (ECA, Economic cooperation administration), dépendant directement du ministère des Affaires étrangères américain (DoS, United States Department of State) et du ministère du Commerce et de l’Industrie (DoC). Il fut dirigé par des agents des intérêts économiques privés américains tels que Paul G. Hoffman son premier directeur. En Europe, le relais de l’ECA est l’Organisation européenne de coopération économique (OECE), créée en 1948. L’URSS va imposer elle le Conseil d’aide économique mutuelle (CEA, Sovet Ekonomicheskoy Vzaimopomoshchi).
Le but du Plan Marshall était de permettre à l’économie américaine de dominer le marché européen en l’inondant de produits fabriqués aux États-Unis, permettant à l’aide publique américaine à l’Europe de revenir directement dans les poches des industriels américains. L’intérêt principal accordé aux intérêts des industriels américains plutôt qu’aux besoins de l’Europe est illustré par un fait très significatif.
Alors qu’aucune demande n’avait été formulée en ce sens, les cigarettiers américains imposèrent que l’Europe soit véritablement inondée par le tabac. Au total, pour deux dollars de nourriture acheminés en Europe dans le cadre du plan Marshall, il y eut un dollar en tabac. Cela alors même que les études allemandes dès avant la Seconde Guerre mondiale avaient mis en évidence les liens entre le tabagisme et le cancer, ce que les cigarettiers américains allaient redécouvrir après la guerre – en ignorant cependant ces études scientifiques et privilégiant les produits les plus nocifs.
Cette « aide » permit aux Américains de s’assurer une large domination non seulement économique mais également politique et culturelle sur l’Ouest de l’Europe. D’autre part, l’Organisation du traité de l’Atlantique nord (OTAN) s’assurait à partir de 1949 de la domination militaire américaine à l’ouest ; de l’autre côté du rideau de fer, l’URSS regroupait militairement les pays conquis en 1945 dans le Pacte de Varsovie (1955).
De l’OECE à l’OCDE
L’OECE n’était pas seul organisme économique visant à imposer le libéralisme à l’Europe. Les gouvernants américains obligèrent les politiciens de l’ouest à faire adhérer leurs pays respectifs dans d’autres organisations ultralibérales, comme le General Agreement on Tariffs and Trade (GATT, Accord général sur les tarifs douaniers et le commerce) en 1947, visant à empêcher la protection des marchés locaux et supprimer l’indépendance économique et politique dans une optique d’économie mondialisée sous domination américaine.
Parallèlement à l’OECE, l’Allemagne de l’Ouest, la Belgique, la France, l’Italie, le Luxembourg, les Pays-Bas créèrent en 1957 la Communauté économique européenne (CEE), avec des objectifs d’intégration économique encore plus poussés. Cette initiative marginalisa l’OECE, dont l’utilité déclinait depuis la fin du plan Marshall en 1952. Elle est réorganisée en 1961, élargie, et prend le nom l’Organisation de coopération et de développement économiques. L’OCDE a gardé les mêmes principes : promouvoir une économie libéralisée à travers le monde, d’abord au sein des pays adhérents, mais également, sous différente forme, à l’ensemble des États.
Elle est devenue un énorme organisme, avec environ 2 500 employés, un budget prévisionnel pour 2014 de 357 millions d’euros. Le plus bas salaire en France, pour un simple poste de secrétaire, est de 2 102 euros nets, soit environ deux fois le salaire minimum en France. Au minimum, un directeur touche 11 399 euros, équivalent à peu près à une année de salaire d’un ouvrier au SMIC. Ces salaires sont assortis de multiples primes, allocations et indemnités (foyer, enfant à charge, expatriation, enfants expatriés, installation, etc.). Des carrières extrêmement avantageuses et sur-rémunérées qui assurent à l’OCDE une parfaite soumission de ses agents aux dogmes mondialistes.
Les Français sont rackettés à hauteur de 20 millions d’euros par an pour assurer le financement de cette organisation ; il s’agit de la quatrième plus grosse contribution derrière les États-Unis, le Japon et l’Allemagne, mais nettement devant la Grande-Bretagne.