Les lobbyistes sionistes ont obtenu que le premier ministre de l’État criminel d’Israël Benyamin Netanyahou soit une nouvelle fois invité au Congrès américain. Mais cette fois-ci, il ne l’est pas par le gouvernement américain, mais par ses opposants et le chef du groupe républicain. Il s’agit de faire pression sur les élus américains, alors que les républicains ont demandé le vote de nouvelles sanctions par « anticipation » contre l’Iran, alors même que le gouvernement américain négocie sur le dossier du nucléaire.
Depuis plusieurs mois, Israël multiplie les provocations contre Barack Obama et la présidence américaine. Cette fois, le gouvernement sioniste n’a pas même pris la peine de prévenir les autorités en place de la venue du premier ministre dans le pays.
« Le protocole classique est que le dirigeant d’un pays prenne contact avec le dirigeant du pays dans lequel il se rend, c’est certainement la façon dont les voyages du président Obama à l’étranger sont organisés, et cet événement semble donc être un écart au protocole. Les Israéliens ne nous ont pas informés du tout de ce voyage »
s’est plaint Josh Earnest, le porte-parole de Barack Obama, sans toutefois annoncer la moindre sanction, s’écrasant une fois encore devant le Lobby.
Le criminel juif s’est déjà exprimé à deux reprises devant les parlementaires américains, à la tribune du Congrès, du jamais vu pour un chef d’État étranger, a fortiori le représentant d’un État criminel ayant mené ces derniers mois une guerre d’agression et possédant un arsenal de plusieurs centaines de têtes nucléaires en violation de nombreuses lois internationales. C’est pourtant sur ce sujet qu’osera s’exprimer Benyamin Netanyahu, une fois encore.
Outre le mépris affiché par Israël à l’endroit de l’exécutif américain, l’affaire est d’autant plus grave que Barack Obama a déjà annoncé qu’il s’opposerait au vote d’une telle loi et qu’il entendait ester maître de la politique étrangère américaine, malgré la situation de cohabitation. Or, c’est en décideur de la politique intérieure américaine et constitutionnelle que Benyamin Netanyahu se présente aujourd’hui.
« Le premier ministre Netanyahu est un grand ami de notre pays, et cette invitation est la marque de notre engagement sans faille en faveur de la sécurité et du bien-être de son peuple. Face aux défis actuels, je demande au premier ministre de s’exprimer devant le Congrès sur les graves menaces que l’islam radical et l’Iran représentent pour notre sécurité et notre mode de vie »
a précisé John Boehner, chef des républicains au Congrès, et traître responsable de cette invitation faisant d’un criminel étranger l’arbitre de la politique américaine.