François Hollande célèbre depuis plusieurs jours la signature d’un contrat portant sur la vente de 24 avions de combat Rafale. L’accord intervient au moment où les pays qui l’accueillent multiplient les crimes au Yémen.
Les autorités yéménites, en guerre contre les rebelles soutenus par l’Arabie séoudite, ont dénoncé hier la destruction d’un avion garé à l’aéroport de Sanaa, ainsi que la destruction des pistes, seul moyen pour les associations de faire parvenir l’aide humanitaire.
Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) et Médecins sans frontières (MSF) ont diffusé hier un communiqué à ce sujet, dans lequel les deux organisations « s’alarment des dégâts importants provoqués par les attaques récentes de la Coalition sur les aéroports de Sana’a et de Hodeida, empêchant l’acheminement de l’aide nécessaire, ainsi que les mouvements du personnel humanitaire ».
« Le Yémen dépend presque entièrement de ses importations de nourriture et de médicaments, en particulier pour le traitement des maladies chroniques […]. L’aéroport de Sana’a était une infrastructure civile essentielle et la principale voie d’entrée des biens et services humanitaires vitaux. Les restrictions drastiques sur les importations – imposées depuis six semaines par la Coalition – et une pénurie extrême de carburant ont rendu la vie quotidienne des Yéménites insupportable et accru leur détresse »
ont précisé les deux ONG.
« La destruction de la piste d’atterrissage de l’aéroport de Sana’a accroît le nombre de vies en danger. Les gens sont obligés de boire de l’eau insalubre et les enfants meurent de maladies évitables »,
a précisé la directrice de l’opération de MSF au Yémen.
« Nous appelons à la fin des attaques sur les infrastructures civiles vitales et demandons à ce que les autorités de l’aviation civile yéménite puissent réparer les aéroports afin que l’assistance parvienne au Yémen »,
concluent les deux associations. Depuis plusieurs mois, prenant le parti des soutiens du terrorisme international et de l’État criminel d’Israël, le gouvernement d’occupation en France a pris aveuglément le parti des rebelles yéménites avant de soutenir l’agression séoudienne.