La justice israélienne a été pour une fois rapide et efficace. Depuis plusieurs années, une partie de la mafia juive s’est spécialisée dans un trafic aussi profitable qu’ignoble : le trafic d’organes. Des individus ou des groupes se sont partagé les tâches. Certains parcourent des pays pauvres ou en guerre pour convaincre des personnes de faire des dons d’organes, voire pour les contraindre directement, ou en profitant de prisonniers vendus par les groupes criminels.
Les victimes, payées quelques milliers d’euros, sont ensuite opérées par des médecins corrompus, et les organes retirés sont ensuite réimplantés sur de riches patients qui ont eux déboursés plusieurs dizaines de milliers d’euros, jusqu’à 100 000.
Le dernier réseau démantelé a fonctionné entre 2008 et 2014. Boris Wolfman et Moshé Harel cherchaient des donneurs (Kossovo, Azerbaïdjan, Sri Lanka, Turquie). Ils bénéficiaient de l’aide au Kossovo d’un criminel turc, Yusuf Ercin Sonmez. En Palestine, Avigad Sandlar cherchait des malades. Le tout était supervisé par le docteur Zaki Shapira, un expert en matière de greffes. Ensemble, ils auraient réalisé plusieurs dizaines de greffes et empoché plusieurs centaines de milliers d’euros.
Ce n’est pas la première fois que la mafia juive est accusé dans un tel dossier. En avril 2013, la justice avait condamné en Europe cinq criminels albanais installés au Kossovo. Avec les mafieux juifs et la complicité de l’Armée de libération du Kosovo (UÇK, Ushtria Çlirimtare e Kosovës), ils ont notamment utilisé des prisonniers de mais également des civils pour satisfaire de riches patients juifs d’Israël ou des États-Unis. Deux des criminels qui viennent d’être inculpés avaient participé à ces crimes. La justice européenne les avait réclamés, mais l’État criminel d’Israël avait refusé les extraditions et protégé les criminels. Ils ont rapidement récidivé.