Profitant de la crise internationale, économique et financière en Grèce, l’État criminel d’Israël continue à avancer ses pions en Europe et à fortifier ses positions sur le continent où il étend son ombre rapace plus que jamais. Cela est rendu possible notamment grâce à la duplicité des extrémistes de droite qui ont, du Front national en France, au Parti de la liberté aux Pays-Bas en passant par les groupuscules anglais et allemands (EDL, PEGIDA), fait de l’allégeance à l’un des principaux responsables de l’asservissement des Européens une priorité, un but.
Alors qu’Alexis Tsipras préparait la trahison de son électorat en cédant aux injonctions de la troïka, c’est une autre forfaiture à laquelle s’est livré le ministre de la Défense Panos Kammenos. Ce dernier est membre du parti des Grecs indépendants (ANEL, Anexartitoi Ellines), le petit parti d’extrême droite qui a permis à l’extrême gauche de prendre le pouvoir en Grèce, avec le résultat connu de tous aujourd’hui : non seulement la situation s’est aggravée dans les domaines qui déjà faisaient sombrer la Grèce, mais en plus la situation politique, identitaire, morale s’est dégradée avec l’instauration de mesures pro-invasion notamment.
Panos Kammenos a signé un accord avec son homologue de l’entité sioniste, Moshe Ya’alon, à Tel Aviv la semaine dernière.
Le texte prévoit une assistance réciproque, mais également la possibilité aux militaires de l’un des deux pays de venir s’entraîner dans l’autre. Il semble clair que ces mesures ne visent qu’à permettre aux soldats de l’État criminel d’Israël de venir et de se comporter en Grèce comme dans les nombreux territoires qu’il occupe.
Cette alliance est loin d’être anodine : c’est la première fois que l’entité sioniste signe un tel accord, en dehors du « lien éternel » qui la lie aux États-Unis.
Le ministre juif a affirmé que des « liens » unissaient les deux pays qui partageraient des « intérêts communs », évoquant notamment le cas de l’Iran, que l’État criminel n’a jamais caché vouloir détruire, même au prix d’une nouvelle guerre mondiale.
« Nous percevons l’Iran comme un générateur et le catalyseur central de l’insécurité régionale à travers son soutien à des éléments terroristes au Proche-Orient, le terrorisme chiite particulier, mais pas seulement chiite. Et bien sûr, l’ambition iranienne pour l’hégémonie régionale conduit le régime de Téhéran à saper la stabilité de [autres] régimes, ce qui crée un défi pour nous tous »
a osé proclamer le représentant d’un État qui soutien les terroristes en Syrie notamment et qui déstabilisait la région même avant sa création, possédant de surcroît en toute illégalité plusieurs centaines de têtes nucléaires.
Son féal a acquiescé affirmant :
« Les Grecs sont très proches du peuple d’Israël »
ajoutant, alors que l’Europe est pillée par Israël, touché par de terribles crimes terroristes commis par des extrémistes sunnites protégés par la Turquie, l’Arabie séoudite et le Qatar :
« Si un seul missile iranien passait en Méditerranée, cela pourrait être la fin des États de cette région »,
reprenant à son compte les délires du gouvernement israélien.
Le ralliement de la Coalition de la gauche radicale (SYRIZA, Synaspismós Rhizospastikís Aristerás) au FMI et aux injonctions mondialistes comme l’écrasement des Grecs indépendants [sic] (ANEL, Anexartitoi Ellines) devant Israël permet sans doute de mieux comprendre les soutiens des faux opposants français, le Front de gauche (FG) comme le Front national (FN) à ce gouvernement.