Sur le papier, la diplomatie israélienne a perdu, après la signature de l’accord international sur le nucléaire iranien, une grande bataille. Il n’en est rien : l’État criminel d’Israël, qui détient illégalement plusieurs centaines de têtes nucléaires et menace d’un grave danger non seulement la région, mais toute la planète, n’a sans doute jamais cru réellement pouvoir s’opposer au développement d’un programme nucléaire civil en Iran.
Au risque de créer des générations de citoyens malades totalement déconnectés des réalités, le groupe israélien utilise depuis longtemps cette méthode, réclamant un plus inatteignable, usant au besoin des pires mensonges auxquels tout le groupe finit par croire aveuglément, pour obtenir finalement beaucoup, alors qu’il ne mérite rien : le racket planétaire organisé autour de la “Shoah” est sans doute leur meilleure réussite.
Cela permet également de présenter rétrospectivement le pire des crimes comme une ancienne, et donc légitime, revendication : si d’aventure l’humanité était poussée une fois encore par la folie criminelle d’Israël à une guerre mondiale après une attaque contre l’Iran, son gouvernement ne manquerait pas de la justifier par quinze ans de mensonges répétés. Ils n’oublieraient pas, en outre, d’en appeler à la Sainte “Shoah” pour s’élever au-dessus de toutes les normes juridiques, morales et éthiques.
Cette méthode présente enfin l’avantage d’exiger des compensations pour n’avoir pas obtenu la satisfaction d’une revendication illégitime. Le gouvernement de Benyamin Netanyahu est passé maître en la matière : les victimes n’en sont ici et pour une fois pas les Européens, mais les Palestiniens, encore, et les Américains. La méthode juive est aussi fondée sur un autre précepte : interdire aux autres ce qu’à eux ils autorisent.
Le criminel Pollard libéré
Barack Obama, comme ses successeurs, a fait de la sécurité nationale américaine une priorité absolue. Devant elle, les sacro-saintes libertés constitutionnelles américaines ont dû plier. Des centaines d’islamistes ont été détenus, parfois plus de dix ans, sans procès, sans instruction, à Guantanamo. De nouvelles lois ont permis de très lourdes condamnations pour des faits insignifiants et souvent même en l’absence de faits, mais pour de simples intentions avec des procédés policiers et lors de procès largement dénoncés par les associations de défense des droits de l’homme.
Le cas Jonathan Pollard est beaucoup plus simple. Sa culpabilité est totale, écrasante ; personne ne l’a jamais remise en cause, ni les preuves, ni la violence du crime – la trahison nationale –, ni la rudesse du jugement : une peine de prison à vie. Le crime – ce Juif a, durant plusieurs mois, livré à l’État criminel d’Israël, pourtant allié des États-Unis, des valises pleines de documents classés « top-secret » mettant en jeu la sécurité des États-Unis – a été ressenti tellement fort que de nombreuses personnalités pourtant peu suspectes d’antisionisme, comme Dick Cheney ou Donald Rumsfeld, se sont élevées à plusieurs reprises contre toute libération.
« Pollard a compromis des informations classifiées d’une ampleur et d’un volume plus importants que dans n’importe quel autre cas d’espionnage aux États-Unis »,
avait-il été précisé à son procès.
C’est pourtant ce criminel qui a très durablement atteint non seulement à la crédibilité du pays, mais encore gravement menacé sa sécurité que, sans la moindre raison valable, Barack Obama va faire libérer. Il en fait l’annonce au premier ministre israélien : le criminel juif sera libéré sur parole dès novembre prochain. Malgré les dénégations officielles, cette libération apparaît clairement comme une compensation offerte à « l’allié » israélien pour le dossier iranien.
Accélération de la colonisation en Cisjordanie
Profitant encore de la situation, le gouvernement israélien a annoncé la construction accélérée de 300 logements pour colons à Beit El en Cisjordanie. C’est le criminel de guerre Benyamin Netanyahu en personne qui l’a ordonné, précisant qu’un projet de plus de 500 autres habitations était également lancé à Jérusalem-Est.
« Cette décision est une réponse sioniste, c’est de cette manière que nous allons construire notre pays »,
a déclaré le ministre de l’Éducation (!) juif, Naftali Bennett à propos de ce qui a été qualifié de « crime de guerre » en Palestine. Déjà environ 600 000 colons ont été installés sur les terres palestiniennes, démontrant le rejet par Israël de toute solution à deux États dans la région, ne laissant aux Palestiniens d’autre choix que la destruction de l’État criminel pour survivre.
Si les précédentes annonces de ce genre avaient été suivies par de timides condamnations de la « communauté internationale », cette dernière provocation n’a suscité, de Pékin à Washington, de Moscou à Paris, aucune réaction : la Palestine peut mourir en paix.