Les premier ministre et président hongrois et tchèque, Viktor Orban et Milos Zeman, sont loin d’être des hommes politiques nationalistes. Le premier dirige le Fidesz, parti libéral-conservateur allié au parti français Les Républicains (LR, ex-UMP) de Nicolas Sárközy – pour lequel « l’immigration [-invasion] est une chance pour la France ». Le second, issu du Parti communiste tchèque, est devenu le premier président de la République tchèque élu au suffrage universel sur un programme social démocrate.
Malgré cela et bien qu’ils ont acquiescé globalement aux dogmes progressistes et mondialistes, tous les deux ont tenu des propos sur l’immigration ces derniers jours à faire passer l’extrême droite française pour des centristes – ce qu’elle est.
Dimanche, Milos Zeman est intervenu pour dénoncer l’activité des colons – qu’il a cependant laissés venir dans le pays – et leur refus d’accepter les règles et les lois tchèques. Les envahisseurs, non contents de violer les frontières de l’Europe, ont, durant deux jours, organisé des émeutes dans un camp de rétention. La centaine de délinquants étrangers – Irakiens, Afghans, Pakistanais – a commis d’importants dégâts dans le centre de Bělá pod Pradědem (Olomouc, nord-est), obligeant les autorités à déployer d’importantes forces de police.
« Personne ne vous a invités ici. Et comme vous êtes déjà ici, vous devez respecter nos règles, tout comme nous respectons les règles quand nous venons dans votre pays. Si cela ne vous plaît pas, allez-vous-en ! »,
a-t-il lancé, ajoutant :
« Ces gens-là, on peut les aider au mieux sur leur propre territoire. Nous devons œuvrer pour la répression des régimes terroristes, de l’État islamique en particulier, pour éliminer la cause principale du départ [des colons vers l’Europe] ».
Une enquête a dévoilé que 71 % des Tchèques interrogés refusent l’arrivée de ‘migrants’ en masse, dans un petit pays fortement touché par l’invasion : déjà 3 018 clandestins ont été arrêtés en 2015, soit 48 % de plus que la même période en 2014.
L’immigration une menace pour l’Europe
« Pour nous, c’est l’Europe qui est en jeu aujourd’hui : le mode de vie des Européens, les valeurs européennes, la survie ou la disparition des nations européennes, ou, plutôt, leur transformation jusqu’à les rendre méconnaissables. La question n’est pas de savoir dans quelle sorte d’Europe, nous, les Hongrois, nous aimerions vivre, mais si ce que nous appelons l’Europe aujourd’hui va continuer d’exister. Nous aimerions que l’Europe continue à appartenir aux Européens »,
a déclaré Viktor Orban lors d’un discours devant la communauté hongroise de Roumanie à Baile Tusnad.
Le premier ministre hongrois a fortement dénoncé l’attitude de l’Union européenne (UE) dans la gestion de l’invasion, mais encore dans son projet global, de vouloir créer des « États-Unis d’Europe » pour détruire les identités nationales et supprimer les souverainetés des nations.
« La gauche a toujours considéré les nations, les identités nationales avec suspicion. Ils estiment que la hausse de l’immigration pourrait affaiblir définitivement, voire éliminer la structure des États-nations, et de parvenir ainsi à assouvir l’objectif historique de la gauche »,
rappelant le projet marxiste.
Le premier ministre hongrois a encore rappelé le lien entre l’immigration, la hausse de la criminalité, mais aussi du terrorisme et du chômage. Il ne s’est pas arrêté aux discours puisqu’il a lancé la construction d’une vaste barrière anti-migrants sur 175 kilomètres de frontière.
On peut aussi rajouter Robert Fico (prononcer Fitso), PM de Slovaquie depuis 2010, sauf deux ans entre 2012 et 2014. Il a demandé à n’avoir que des réfugiés chrétiens, et associe l’immigration au terrorisme. C’est un social-démocrate ! On pourrait croire que les mots n’ont plus aucun sens… mais c’est parce que la gauche, là-bas, est la moins proche des américains, Fitso étant hostile aux bases de l’Otan.
L’Europe de l’Est a conservé une mentalité bien plus saine, ce qui est inquiétant, c’est de voir que les élites polonaises et baltes sont ataviquement antirusses, donc proatlantistes, donc prêtes à la trahison.