Ce n’est pas, très loin de là, une surprise : le « dentiste boucher » de Beauvais, Freddy Berrih, a vraisemblablement trouvé refuge dans le paradis des criminels, Israël. Il a été condamné en 2011 à une peine de cinq ans de prison et 30 000 euros d’amende, assortis d’une interdiction définitive d’exercer la profession de dentiste. Il a été condamné également à verser plusieurs centaines de milliers d’euros à ses victimes. Elles n’ont jamais vu le moindre centime.
La relative lourdeur de la peine s’explique par l’extrême gravité des faits. Entre 1988 et 2004, le criminel juif a mutilé de nombreux patients en Picardie, où il s’était installé. Absence totale d’hygiènes, dents saines arrachées parfois jusqu’à dix en une même séance, contaminations, etc. Plusieurs personnes ont totalement perdu leurs dents, devant suivre depuis de très lourdes interventions ; nombre d’entre elles n’ont jamais pu retrouver une ville normale, l’escroc s’étant même attaqué à des enfants.
Depuis, c’est en Palestine occupée que réside de son côté Freddy Berrih, selon un courrier anonyme précis et détaillé reçu par la justice, qui avait lancé dès 2005 un mandat d’arrêt international. Il fait partie de ces individus dont l’État criminel d’Israël se félicite de « l’alyah » chaque année. La peur de « l’antisémitisme » n’est visiblement pas le seul motif de départ des Juifs “français” (sic) vers la Palestine…
Dix ans après le lancement du mandat d’arrêt international, le boucher de Beauvais n’a évidemment jamais été inquiété par le gouvernement israélien. Aujourd’hui âgé de 57 ans, le criminel coule des jours paisibles à Raanana, au nord-est de Tel-Aviv.
« Ce soi-disant dentiste a bousillé ma vie. C’est dur d’avoir une vie sociale et quotidienne sans dents, c’est lourd à supporter. Quand je suis allé le voir, c’était parce qu’il recevait tard le soir. J’avais juste trois plombages, mais quand il m’a anesthésié, il s’est arrangé pour infecter d’autres dents et ainsi de suite. Aujourd’hui, il me reste juste des racines… »
a témoigné l’un de ses patients, parmi les dizaines de victimes faites par l’escroc. Plusieurs centaines d’autres avaient été contraintes à réaliser des analyses sanguines, à cause de graves infections possibles, comme l’hépatite ou le VIH.
« Il faut qu’il paie pour ce qu’il a fait. Comment je pourrais oublier ça ? Aujourd’hui encore, je supporte les conséquences de ce qu’il nous a fait… »
précise une autre victime. Qui ne sera pas entendu :
« On sait qu’il se trouve en Israël mais ce sera toutefois très compliqué de mettre la main sur lui. Tout simplement parce qu’il existe très peu de coopération pénale internationale entre la France et Israël »,
a constaté leur justice républicaine.
Ni le Conseil représentatif des institutions juives de [sic] France (CRIJF), ni le Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNCVA), si prompts à multiplier des communiqués pour une histoire de crachat ou une phrase écrite au stylo à bille sur un mur, n’ont réagi pour condamner les agissements de ce criminel qui a escroqué et gâché la vie de plusieurs dizaines de Français, et a sans doute fait plus pour le regain de l’antisémitisme que bien des articles politiques, philosophiques, économiques ou historiques sur le sujet.