Bien qu’ayant réussi à imposer l’interdiction à l’Iran de posséder l’arme nucléaire et ayant accompagné l’accord sur le nucléaire civil de mesures humiliantes, les parlementaires extrémistes prosionistes tentent depuis plusieurs semaines d’empêcher la ratification de l’accord par les assemblées américaines.
Poussés et payés par l’État criminel d’Israël – qui possède en toute illégalité des centaines de têtes nucléaires et alors que l’entité terroriste représente une terrible menace sécuritaire pour le monde entier –, les sénateurs républicains ont tenté de faire échouer l’accord au Sénat jeudi une nouvelle et dernière fois. En vain : par 58 voix contre 42, une « résolution de désapprobation » a été adoptée, mais inutilement puisqu’elle devait recueillir 60 voix pour être adoptée.
Le seul recours désormais pour les membres du Congrès américain aux ordres d’Israël est, avant le 17 septembre, de faire adopter un texte contre l’accord. Les parlementaires sionistes, jusqu’ici, ont été incapables d’atteindre la majorité des deux tiers nécessaires pour empêcher le veto présidentiel, les élus démocrates soutenant partiellement leur président.
Vendredi, les sionistes ont livré leur dernier combat vainement victorieux à la Chambre des représentants. Les agents d’Israël et les plus lâches des élus, à un an des présidentielles, ont fait rejeter, par 269 contre 162, l’accord. Les républicains, parmi lesquels les néoconservateurs juifs sont très puissants et ont déjà déclenché de nombreuses guerres sanglantes à travers le monde depuis 20 ans, ont rallié 25 élus démocrates. Les mêmes, par 247 voix contre 186, ont voté un texte, tout aussi inefficient, prétendant « interdire » à la présidence américaine de lever les sanctions contre l’Iran avant la prochaine élection présidentielle.
Le président américain Barack Obama pourra donc suspendre les sanctions contre l’Iran et faire appliquer l’accord conclu entre l’Iran d’un côté et les six « grands » pays onusiens, l’Allemagne, la Chine, les États-Unis, la France, le Royaume-Uni et la Russie.
« Cet accord ne se fonde pas sur la confiance. Il est fondé exclusivement sur des procédures de vérification sans précédent. Jamais auparavant un accord de non-prolifération nucléaire n’avait inclus un régime de surveillance et de transparence aussi robuste et intrusif »,
a déclaré Barack Obama, qui tente de ne pas trop aliéner le vote juif aux démocrates.