Mehdi ben Nasr, qui a dirigé une cellule de La Base (el-Qaïda) – faits pour lesquels il a été condamné à sept ans de prison pour terrorisme –, a été arrêté en Sicile. Il s’était caché dans un convoi d’envahisseurs arrivé début octobre en Italie, avec la complicité des autorités italiennes.
Auparavant, il recrutait des islamistes en Europe pour les former à commettre des attentats-suicide. Il avait été arrêté en 2007 lors d’une opération internationale menée en France, en Grande-Bretagne, en Italie et au Portugal. Les policiers avaient saisi détonateurs, des poisons et des manuels de guérilla.
Comme Marion Maréchal-Le Pen, la plupart des dirigeants européens ont nié que les groupes terroristes utilisent la crise de l’invasion pour faire pénétrer des terroristes sur le sol européen. Au contraire, plusieurs services de renseignements ont mis en garde l’Europe contre ce phénomène. Déjà plusieurs cas ont été recensés à travers l’Europe. Le fait qu’un chef terroriste condamné et connu de la justice européenne tente de revenir illustre le sentiment d’impunité dont sont certains de jouir les terroristes.
Par ailleurs, un islamiste à papiers allemands, Ali R., membre de l’État islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya), a été arrêté en Allemagne à son retour de Syrie.