Après plusieurs décennies de massacres et d’actions terroristes sanglantes commis par ses sicaires, l’État criminel d’Israël a été créé en 1948. Outre ces crimes, cette création fut rendue surtout possible grâce aux centaines de milliards extorqués aux Européens, singulièrement aux Allemands – et aux “vérités” imposées dans le sang des Européens en 1945.
Depuis, l’entité a mené de nombreuses campagnes de massacres et d’épuration ethnique, agrandissant sans cesse son territoire, violant d’innombrables décisions onusiennes comme les traités sur le nucléaire. Jamais elle n’a voulu faire la paix avec ses voisins ou les populations qu’elle occupe, se délectant d’une instabilité régionale qu’elle nourrit et favorise.
Et les « accords de paix » d’Oslo, de Wye Plantation, de Genève, les négociations de Camp David et tous les autres « plans », « protocoles », « sommets », « mémorandum », « processus » ont été systématiquement suivis par de nouvelles attaques et l’accentuation de la politique de colonisation.
Plus aucun Palestinien ne se fait d’illusions aujourd’hui sur les volontés israéliennes de « paix », pas plus réellement qu’aucun dirigeant européen ou même américain – pour les rares qui font semblant de s’intéresser au sort de la Palestine.
Cela n’a pas empêché dimanche l’État criminel de croire pouvoir annoncer la suspension de la participation des institutions européennes au processus de paix (sic). Il s’agit de représailles après les décisions de transparence prises par l’Union européenne (UE), visant à rendre explicite l’étiquetage des produits entrant en Europe.
« Le Premier ministre a ordonné la suspension des relations diplomatiques sur cette question avec l’Union européenne et ses représentants »,
a affirmé le gouvernement d’occupation sioniste en Palestine, évoquant un « réexamen de l’implication des institutions européennes dans tout ce qui a trait au processus diplomatique avec les Palestiniens ».