Le chantage du gouvernement islamiste turc a payé
Le soutien de la Turquie aux terroristes islamistes, même s’il est aujourd’hui plus discret ou fini, n’est un secret pour personne. Il a permis aux tueurs de l’État islamique (ÉI, ed-dawla el-Islāmiyya) de semer la mort de la banlieue de Damas jusqu’à celle de Paris. Comme de nombreux acteurs de la région, le gouvernement islamiste turc profite de la guerre pour s’enrichir avec les trafics et pour favoriser ses intérêts géopolitiques. Plus grave : il utilise les réfugiés – dont il est responsable pour une partie – pour faire du chantage à l’Europe.
Malgré cela, malgré la répression féroce contre ses minorités – autochtones et non pas étrangères –, malgré sa complicité avec les groupes terroristes, l’Union européenne (UE) a recommencé officiellement ce lundi à négocier avec le gouvernement islamiste de Recep Tayyip Erdoğan l’adhésion de la Turquie.
Les islamistes d’Ankara ont obtenu cette réouverture des négociations en échange d’une prétendue action sur les ‘réfugiés’. Les discussions concernent le chapitre 17, consacré à la politique économique et monétaire.
Une déstabilisation de plus pour leur UE
Outre son caractère d’infamie, cette décision est d’autant plus sidérante que l’UE traverse une crise qui pourrait être mortelle ; la menace même de l’adhésion de la Turquie ne peut que l’aggraver. L’action délétère du gouvernement allemand et du grand patronat a conduit à l’invasion du continent à plus d’un million d’étrangers africains, asiatiques et arabes cette année.
Cette ouverture des frontières s’est accompagnée d’une hausse violente de la criminalité. Plusieurs dizaines d’Européens ont déjà payé du prix de leur vie la folie libéraliste : mère et fils tués dans un Ikéa en Suède, couple d’Italiens massacrés en Sicile, sans compter les 130 personnes assassinées à Paris et Saint-Denis le 13 novembre, un crime directement lié à l’ouverture des frontières et l’action de la Turquie.
Conscients de la gravité de la situation, plusieurs États ont décidé de mettre un terme unilatéralement aux politiques laxistes en érigeant des frontières, y compris à l’intérieur de l’UE. Contrôles aux frontières, érection de barrières et de clôtures : l’espace Schengen, principe fondateur de leur « union », se délite.
Pendant ce temps-là, les menaces de la sortie de l’UE de la Grèce et de la Grande-Bretagne sont toujours d’actualité. Les sondages dans ce dernier pays, où un référendum sera organisé sur le maintien du Royaume dans la structure européiste, sont très incertains : parmi les cinq principaux derniers, un donne une égalité, un second donne le retrait de l’UE vainqueur, les trois autres accordent une courte avance au maintien.