L’Argentine a porté plainte devant la Cour internationale de justice (CIJ) des Nations unies contre les États-Unis. L’État sud-américain reproche au gouvernement étasunien d’avoir, par différentes décisions de justice, violé la souveraineté argentine, malgré son « obligation internationale » de la respecter.
Depuis le 1er août, l’Argentine est en état de défaut de paiement après que deux fonds spéculatifs dits « vautours » ont réclamé le remboursement de 1,3 milliard de dollars. Ce montant représente une faible part de la dette de l’Argentine. Mais céder aux exigences immédiates de remboursement est délicat pour le gouvernement qui pourrait ensuite faire face aux exigences des autres fonds. Contrairement aux fonds vautours qui ont refusé de renégocier la dette, les autres fonds ont accepté de récupérer de moindres sommes et se trouveraient ainsi doublement pénalisés par les méthodes d’extorsion à la mode juive.
Les fonds vautour, dont les deux sociétés impliquées ici, Aurelius Capital Management – dirigé par le Juif Mark Brodsky – et NML Capital – dirigé par le Juif Paul Singer –, sont des fonds qui rachètent à bas prix des dettes à des débiteurs en espérant qu’ils échoueront à les rembourser pour s’enrichir, en attendant le pire moment pour un pays pour réclamer le remboursement de la dette. Ils attendent en effet le moment où le pays connaît les plus grandes difficultés pour pouvoir véritablement mettre le pays à genoux et obtenir d’innombrables concessions. Il s’agit donc d’une perversion extrême et absolue du système du prêt qui, dans la mentalité européenne, consiste au contraire à favoriser un débiteur en misant sur son succès.
Le gouvernement néopéroniste, qui affronte par ailleurs sur son sol l’une des plus puissantes communautés juives du monde, a également dénoncé l’action d’agents fiduciaires et qui n’auraient pas versé 539 millions de dollars, ainsi que celle du juge Thomas Griesa, qui a rendu plusieurs verdicts contre l’Argentine et en faveur des usuriers, et un médiateur désigné par le juge, Daniel Pollack. Ils sont accusés par les autorités argentines d’être des agents de Mark Brodsky et Paul Singer.
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