Le gouvernement syrien a annoncé travailler avec les services américains dans le cadre de la lutte contre l’État islamique (ÉI).
« La coopération a déjà commencé et les États-Unis fournissent des informations à Damas par le biais de Bagdad et de Moscou »
a précisé une source syrienne à l’AFP. Ces propos ont été confirmés par l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH). Selon une autre source, « un pays occidental fournit au gouvernement syrien des listes de cibles de l’EI sur le territoire syrien, depuis le pilonnage de Raqqa à la mi-août ».
L’aviation syrienne a mené plusieurs dizaines d’attaques sur des positions des rebelles dans la province pétrolière de Deir Ezzor (est), largement contrôlée par les islamistes.
« C’est la première fois depuis que l’État islamique a pris le contrôle de la quasi-totalité de la province de Deir Ezzor, que les chasseurs-bombardiers effectuent des raids aussi massifs et précis contre des postes et des barrages de l’ÉI dans la région de Deir Ezzor. Ils ont effectué douze raids mardi dans toute la province, mais c’est surtout un camp d’entraînement de l’ÉI dans le village de Shmeitiyé, dans l’ouest de la province, qui a été visé »
a rapporté l’OSDH, proche des rebelles « démocrates ».
La Syrie a accepté l’idée de frappes américaines sur son sol, tout en précisant qu’elle devait être consultée avant ; dans le cas contraire, les avions étasuniens seront considérés et traités comme des agresseurs.
Le gouvernement étasunien a confirmé que Douglas McAuthur McCain, un Américain inverti à l’islam, est mort dans les rangs des islamistes en fin de semaine dernière. Il est décédé lors d’affrontements entre groupes rebelles rivaux, comme au moins deux autres étrangers. Selon les Américains, 12 000 islamistes venus du monde entier auraient rejoint les islamistes en Syrie dont un peu plus d’une centaine venus des États-Unis.
Une offensive menée par le Front al-Nosra (al-Qaïda) contre des positions de l’armée dans la région de Zabadani (50 km au nord-ouest de Damas, près de la frontière avec le Liban) aurait fait une vingtaine de morts dans les rangs de l’armée, qui a affirmé avoir repoussé l’attaque, et treize dans les rangs des islamistes.
Quelques jours après l’adoption de nouvelles lois pour lutter contre différents groupes islamistes (dont l’État islamique, le Front al-Nosra et al-Qaïda, mais aussi les Frères musulmans), la police séoudienne a annoncé hier avoir arrêté huit personnes, dont un imam et un enseignant, soupçonnées de recruter des Séoudiens pour combattre en Syrie et en Irak.
Le gouvernement australien a annoncé la mise en place d’un vaste plan visant à lutter contre l’extrémisme et la radicalisation. L’équivalent de 45 millions d’euros sera dépensé dans la lutte préventive contre l’État islamique sur le sol australien.
Concernant le versant irakien de la lutte contre le terrorisme islamiste, l’aviation irakienne a mené plusieurs raids contre les positions des islamistes à Amerli hier, après les appels à l’aide lancés par les habitants de la ville assiégée depuis deux mois.
Au moins neuf pays ont promis ou déjà envoyé des armes aux combattants kurdes en lutte contre l’ÉI : l’Iran, les États-Unis, ainsi que l’Albanie, le Canada, la Croatie, le Danemark, la France, l’Italie et le Royaume-Uni.