Bulgarie : échec aux tentatives turques de manipuler le scrutin législatif
Le 26 mars dernier des élections législatives anticipées se déroulaient en Bulgarie suite à l’élection en novembre 2016 du candidat du Parti socialiste bulgare, Rumen Radev, comme nouveau président de la république provoquant la démission du gouvernement conservateur de Boïko Borissov, président du « GERB » (« Parti des Citoyens pour le développement européen de la Bulgarie »).
La campagne a été entachée par de fortes pressions du pouvoir turc qui a tenté de promouvoir et favoriser le mouvement « DOST », le cheval de Troie du président turc en Bulgarie, nouvelle structure issue d’une scission du « MDL » (le rassemblement de Turcs à papiers bulgares non inféodé à Recep Tayyip Erdogan)…
Les tensions entre Sofia et Ankara sont montées d’un cran début mars, lorsque la Bulgarie a dénoncé les propos d’un ministre turc des Affaires sociales, Mehmet Muezzinoglu, qui avait appelé les Turcs à papiers bulgares résidant en Turquie à voter pour cette nouvelle formation, le DOST. En Bulgarie, un peu plus de 10 % de la population est de confession musulmane dont une majorité de Turcs à papiers bulgares. De même la Turquie abrite environ 60 000 Turcs bi-nationaux, originaires de Bulgarie qui possèdent donc encore leurs papiers bulgares.
Les manœuvres ottomanes ont parfois été si flagrantes que le 17 mars dernier, à 10 jours du scrutin, le Premier ministre bulgare de transition, Ognyan Gerdjikov, a dénoncé « les tentatives turques d’influencer le vote, à la fois en secret et ouvertement, comme dans toutes les élections depuis la transition vers la démocratie en 1991 ». Il a défendu la décision de la Commission électorale de contraindre chaque électeur « bulgare » votant en Turquie de remplir et signer une déclaration manuscrite devant un membre de la commission, avant de pouvoir voter : « Ceux qui veulent participer aux élections seront gentils d’apprendre la langue officielle du pays »…
Dans les derniers jours du scrutin, constatant un afflux de Turcs à papiers bulgares franchissant la frontière et arrivant sur le territoire par bus entiers pour prendre part au scrutin, des militants de la coalition de droite nationale candidate au législatives, « Patriotes unis », ont organisé le blocus des frontières. Ainsi à Kapikule les militants ont interrompu le trafic pendant plusieurs jours provoquant des embouteillages de plusieurs kilomètres. Des citoyens turcs tentant de traverser la frontière à pied, plus de 400 militants ont entrepris d’édifier un mur afin de « prévenir les provocations turques durant les élections » ainsi que pour empêcher la « pénétration des migrants ».
« En raison de la situation difficile à la frontière, afin d’éviter la provocation de la partie turque et l’entrée illégale des réfugiés, nos militants ont commencé à construire une clôture d’une hauteur de quatre mètres [….]. On en a déjà construit environ 11 kilomètres, la construction se poursuit », a déclaré Nikolaï Ivanov, un des responsables de « Patriotes unis ».
Débordées, les forces de l’ordre n’ont pu lever les barricades et chasser les manifestants, obligeant les autorités turques à annuler le départ de plusieurs dizaines de bus chargés d’acheminer les pseudos électeurs « bulgares » !
Au final, le scrutin a donné une majorité avec 32,6 %( 32,67% en 2014) au GERB (libéral-démocrate-européiste) qui gagne 11 sièges, l’amenant à disposer de 95 sièges sur 240. Il devance le PSD (social-démocrate-européiste) qui avec 27,2% des voix progresse d’une douzaine de points et récolte 80 sièges (+41).
Le GERB ne disposant que d’une majorité relative, il devra compter avec la coalition « Patriotes unis » pour former une majorité de gouvernement. En effet les principaux partis de droite nationale autour du VMRO, du FNSB et d’ATAKA, ont obtenu ensemble 9,07% des voix et 27 sièges (en léger recul par rapport à 2014 mais dans une coalition différente à l’époque).
Victoire morale également pour la coalition de droite nationale et pour les militants nationalistes qui, en dénonçant et empêchant les manœuvres turques, ont permis un recul du parti MDL (Parti des Turcs à papiers bulgares). Celui-ci perd 5 points (à 8,99%) et ne retrouve que 26 sièges (12 de moins). Il est ainsi empêché de jouer son rôle « traditionnel » de pivot lui permettant habituellement d’arbitrer entre les 2 formations principales pour former leur majorité. Quant au DOST du président-sultan Erdogan, il subi un camouflet public avec à peine 2,86% des voix et aucun siège !
L’État, actionnaire à 85% d’EDF, accepte donc de se laisser réduire par Jean-Bernard Levy au rôle de payeur sans influence.
http://www.sortirdunucleaire.org/Une-fermeture-de-Fessenheim-au-prix-de-quelles
Et Hop! Alain Malka et Helene Abraham ne cachent pas que « les élections présidentielles pourraient limiter les déplacements ».
http://www.deplacementspros.com/Alain-Malka-DGA-Hop-Air-France-Quoiqu-en-pense-SNCF-nous-maintiendrons-nos-14-frequences-sur-Bordeaux_a42605.html
Sex tape, une creation israelienne qui a déjà trouvé preneur en Allemagne, est un peu le Uber du sexe.
http://television.telerama.fr/television/tendance-au-miptv-sex-tapes-et-jeux-video,156226.php
Lissner, Jordan, Millepied-Portman… c’est l’Opera (de Paris).
http://next.liberation.fr/cinema/2017/04/04/l-opera-comment-le-charme-opere_1560489
Le premier maire juif de Montréal, condamné à un an de prison, est reconnu coupable de huit chefs d’accusation, notamment de corruption, abus de confiance et fraude.
http://fr.timesofisrael.com/lex-maire-juif-de-montreal-condamne-a-un-an-de-prison-pour-fraudes/
General Motors, Renault, Daimler-Mercedes…, tous delocalisent en israel.
https://business.lesechos.fr/entrepreneurs/idees-de-business/0211927118235-l-auto-tech-israelien-dope-par-le-megadeal-de-mobileye-308366.php