Bulgarie : émeutes dans le camp d’envahisseurs d’Harmanli
Une gigantesque rixe impliquant plus de 500 envahisseurs de diverses nationalités a eu lieu le 28 août dernier dans un camp d’accueil proche de la ville d’Harmanli au sud de la Bulgarie. Ces affrontements sans précédents ont particulièrement choqué et effrayé les habitants et ravivé les tensions ethniques dans la ville où avait eu lieu plusieurs manifestations de protestation contre l’ouverture du camp il y a 3 ans. Ce camp qui est le plus grand de Bulgarie, accueille aujourd’hui environ 1500 pseudo demandeurs d’asile principalement en provenance d’Afghanistan, de Syrie, d’Irak et du Pakistan. Et les habitants ne cachent plus leur peur ou leur colère de cette invasion criminogène : « J’ai vraiment peur. Je pense que tous ces jeunes hommes [la plupart des envahisseurs sont Afghans âgés de 18 à 30ans] ne devraient pas être autorisés à sortir du camp – et les contrôles de police devraient augmenter » – confie un habitant. Nikolay Georgiev, président du parti VMRO à Harmanli, réclame que le centre soit transformé en un centre fermé et a organisé une manifestation qui devait se tenir le 4 septembre.
Après ces tensions, le gouvernement a accepté le 31 Août que l’Agence d’État pour les réfugiés mette en place des camps fermés ou transforme certains camps ouverts en installations fermées. Les pseudo demandeurs d’asile, véritable envahisseurs dont l’identité ou la nationalité sont incertaines ou qui ont violé l’ordre public seront envoyés dans ces camps-là. Jusqu’à présent, seuls les envahisseurs qui n’avaient pas demandé l’asile en Bulgarie, ou les étrangers soupçonnés de poser des menaces à la sécurité nationale pouvaient être placés dans des centres de détention fermés, géré par le ministère de l’Intérieur.
Bien évidemment les organisations dites de défense des droits de l’homme se sont fait entendre pour critiquer cette mesure : leurs experts et avocats se sont dits opposés à cette mesure restrictive qui violerait les droits des demandeurs d’asile. Et l’Agence des réfugiés des Nations Unies, le HCR, a prévenu la commission juridique du Parlement que la détention des demandeurs d’asile auraient « des effets négatifs à long terme sur eux » et leur causerait des « souffrances inutiles aux conséquences sérieuses pour leur santé et leur bien-être ».
Le bien être des envahisseurs, sans doute la dernière des préoccupations des habitants d’Harmanli…
Vidéo manifestation du 4 septembre 2016 contre le camp :
[youtube]https://www.youtube.com/watch?v=cUuLEBPqEwY[/youtube]