Bulgarie : l’Église orthodoxe renouvelle son refus de l’invasion migratoire
L’Église orthodoxe bulgare, par le biais de son Saint-Synode, la plus haute instance réunissant les 12 métropolites de l’Église, a appelé une nouvelle fois à mettre fin à l’accueil des envahisseurs dans le pays.
Dans un communiqué diffusé samedi 26 novembre sur son site internet, l’Église a fait part de son opposition à l’afflux des pseudos réfugiés, relevant que :
« cette vague a les caractéristiques d’une invasion » !
Elle a souligné la nécessité de ne pas autoriser l’arrivée de plus d’entre eux dans le pays, soulignant que si la Bulgarie « va porter assistance aux nouveaux arrivants, autant que nous pouvons en fonction de nos capacités limitées, nous ne pouvons en aucun cas offrir davantage ». L’Église a affirmé que le peuple orthodoxe bulgare ne peut, dans cette situation payer un prix exorbitant qui pourrait « aboutir à la destruction de l’État », à la dilution de la Nation et de l’identité de son peuple.
L’Église orthodoxe bulgare s’exprime rarement sur les problèmes de société. Elle avait déjà signifié son opposition à l’invasion migratoire en septembre 2015 soulignant « qu’il s’agit d’une vague qui adopte tous les traits de l’invasion ».
On peut noter que cette réitération du refus de l’invasion coïncide avec une montée de l’hostilité contre les clandestins venant de Turquie et qui se retrouvent bloqués dans le pays, provoquant beaucoup de nuisances et de délinquance que les populations autochtones locales ne veulent plus subir.
Ainsi, le camp d’Harmanli, dans le nord de la Bulgarie, a connu un mouvement de « désobéissance civile » qui a tourné à l’émeute insurrectionnelle et qui était mené par les occupants du camp. Le mouvement a pris fin avec l’arrestation par la police de plus de 400 d’entre eux, transférés dans d’autres camps et qui pourraient être expulsés. Vingt-quatre policiers ont été blessés lors de cette opération qui a nécessité l’utilisation de moyens lourds anti-émeutes.
Des manifestations organisées par les forces de droite comme de gauche ont par la suite secoué le pays et une campagne a été lancée réclamant la fermeture de tous les centres d’accueil de réfugiés dans la région d’Harmanli. Des protestations se sont aussi élevées dans les rangs des forces de l’ordre, suite à des enquêtes déclenchées par le procureur local quant à des violences dont les envahisseurs auraient été « victimes » pendant les opérations de rétablissement de l’ordre…
Selon les estimations officielles, la Bulgarie accueillerait près de dix à quinze mille envahisseurs.