Après la enième condamanation de notre camarade et ami Hervé Ryssen le 13 octobre dernier à 11 mois de prison pour divers messages publiés sur les réseaux sociaux, petit tour d’horizon des récentes décisions d’une justice instrumentalisée par les associations de chiens de garde de la domination du judaïsme politique sur la parole et la pensée.
6 mois ferme supplémentaires pour Ursula Haverbeck, 86 ans
Le 16 octobre dernier, la célèbre figure de proue du révisionnisme en Allemagne, Ursula Haverbeck, 88 ans, surnommée par les médiats-menteurs « mamie nazie », a été condamnée à six mois supplémentaire de prison ferme pour des propos qualifié de négateur de la Chouinah.
Déjà condamnée à plusieurs reprises pour des délits similaires, Ursula Haverbeck a été sanctionnée cette fois par un tribunal de Berlin qui lui a attribué des déclarations publiques datée de janvier 2016 dans un restaurant de la capitale selon lesquelles le génocide des juifs par les nazis n’avait jamais existé et qu’il n’y avait jamais eu de chambres à gaz à Auschwitz. Elle aurait aussi contesté le fait que « des millions » de personnes y aient été exterminées.
Pourtant, à la barre, lors de l’audience, Ursula Haverbeck avait contesté les faits, arguant qu’elle n’avait fait que citer les extraits d’un livre. Elle a immédiatement annoncé son intention de faire appel.
Cette condamnation s’ajoute donc aux quatre précédentes :
- Novembre 2015 : condamnée à 10 mois de prison pour avoir affirmé, dans une entrevue télévisée, qu’Auschwitz n’était « pas historiquement prouvé » et ne représentait qu’une « croyance »
- Septembre 2016 : condamnée à 8 mois de prisons pour avoir écrit une lettre au bourgmestre de Detmold, ville du nord de l’Allemagne, dans laquelle elle réitérait que Auschwitz n’était rien d’autre qu’un camp de travail,
- Octobre 2016 : condamnée à 11 mois de prison pour « incitation à la haine »,
- Novembre 2016 : condamnée à 18 mois de prison pour plusieurs articles ouvertement révisionnistes publiés dans Stimme des Reiches (« La voix du Reich »).
Sur son site internet, Ursula Haverbeck se présente comme « une représente du révisionnisme historique », « combattante intrépide pour la vérité ». Elle était l’épouse de Werner Georg Haverbeck, un militant nationaliste décédé en 1999 avec lequel elle avait fondé en 1963 à Vlotho (centre) le Collegium Humanum, établissement d’enseignement au sein duquel la libre-rechercher historique n’était pas un vain mot. L’établissement a été interdit en 2008.
Condamnation d’Anne Guerrier pour négationnisme et diffamation raciale
Le 11 octobre dernier, une professeur d’un grand lycée parisien était jugée pour contestation de crime contre l’humanité et diffamation raciale pour « avoir publié un message révisionniste et antisémite sur son compte Facebook, accessible aux élèves ».
Selon la LICRA partie civile (la kommandantur du judaïsme politique), en 2016, cette prof d’anglais en classe préparatoire littéraire au lycée Janson-de-Sailly (XVIe arrondissement), aurait affirmé sur son compte Facebook que « La Shoah a été prévue et organisée par des Juifs ».
Verdict ce 9 novembre : 1500 € d’amende pour Anne Guerrier.
Tempête dans le foot italien après le détournement d’une photo d’Anne Frank
L’utilisation provocatrice d’images d’Anne Frank par des supporteurs de la Lazio a suscité une vague de critiques en Italie et au-delà, poussant le président du club romain à annoncer qu’il emmènerait des jeunes à Auschwitz.
Le dimanche 22 octobre au stade Olympique de Rome, des supporteurs ultras de la Lazio, ont assisté à un match de leur équipe fétiche depuis le virage des fans de leur rival historique l’AS Rome, leur virage habituel étant fermé pour deux matches après des cris de singes lancés pendant un match début octobre. Là, ils ont marqué leur passage en laissant de nombreux autocollants, en particulier dans les toilettes, montrant Anne Frank avec le maillot de la Roma, dans un photomontage déjà utilisé en 2013.
« Ce n’est pas du football, ce n’est pas du sport. Sortez l’antisémitisme des stades », a réagi lundi Ruth Durghello, présidente de la communauté juive de Rome, tandis que le ministre des Sports, Luca Lotti, dénonçait des actes « très graves ».
Mais mardi, le président de la République lui-même, Sergio Mattarella, a appelé le ministre de l’Intérieur, Marco Minniti, pour s’assurer que les responsables seraient identifiés et « définitivement bannis des stades ». Utiliser l’image d’Anne Frank « comme signe d’insulte et de menace, outre que c’est inhumain, est alarmant pour notre pays, qui a subi la contagion, il y a 80 ans, de la cruauté bornée de l’antisémitisme », a-t-il dénoncé dans un communiqué.
Le président de la Lazio, Claudio Lotito, est allé déposer une gerbe de fleurs mardi à la mi-journée devant la synagogue de Rome. « Aujourd’hui nous entendons réaffirmer notre position encore une fois avec ce geste clair et sans équivoque: personne ne peut utiliser la Lazio », a-t-il insisté. « La plupart de nos supporteurs sont avec nous contre l’antisémitisme ». Et pour s’en assurer, il a annoncé qu’à partir de 2018, le club emmènerait chaque année 200 jeunes supporteurs au camp de concentration et d’extermination d’Auschwitz, où Anne Frank a été déportée avant de mourir à Bergen-Belsen.
La fédération italienne de football (Figc) a aussi annoncé une minute de réflexion sur la Shoah, avec la lecture dès mardi soir et mercredi d’un extrait du célèbre journal de la jeune fille juive morte en déportation, avant chaque match de Serie A, B, C et avant les rencontres des catégories jeunes comme amateurs.
3 mois ferme requis en appel contre Alain Soral pour « Chutzpah Hebdo »
Le 9 novembre, en l’absence de l’accusé, le parquet de la Cour d’appel de Paris a requis la confirmation de la condamnation prononcée contre Alain Soral pour injures à caractère racial et contestation de crime contre l’humanité.
Alain Soral, directeur de publication du site internet Egalité et Réconciliation, et de la maison d’édition Kontre-Kulture, était poursuivi pour avoir fait diffuser le dessin dit « CHUTZPAH HEBDO » dont l’auteur était resté inconnu. Le dessin incriminé représente un Charlie Chaplin souriant entouré d’objets produits avec le corps de juifs exterminés durant la Shoah : savons, abats-jours, chaussures et perruques…
Le 14 mars 2017, en première instance, le jugement initial rendu par la 17e chambre correctionnelle du tribunal de grande instance de Paris avait pour la première fois condamné Alain Soral à 3 mois de prison ferme.
Le Tribunal avait estimé que la communauté juive était visée en raison du titre « Chutzpah hebdo », de la présence de l’étoile de David et de la référence à la Shoah ; qu’il s’agissait de la ridiculiser en tournant en dérision le génocide dont elle a été victime et sa souffrance ; et que « ce dessin (…) tourne en dérision l’extermination des juifs par le biais de représentations particulièrement outrageantes et méprisantes ».
Ainsi, le dessin et la question aurait traduit le fait « qu’il serait légitime de s’interroger sur l’existence de la Shoah » et insinuait « chez le lecteur l’idée que la Shoah serait non une réalité indiscutable mais une fabrication de l’esprit ».
Le délibéré sera rendu le 18 janvier 2018 prochain.
Évitez d’utiliser les mots « négationniste » ou « négationnisme », forgés par Henri Rousso, s’agissant du vocabulaire ennemi. Dire révisionniste ou révisionnisme.
Éric Delcroix.
Tout à fait, ne pas utiliser le vocabulaire de l’ennemi et il faut être un être dépourvu de la plus simple lucidité, pour nier le vrai et le réel.
Donc le terme négationniste est à bannir.