Chronique de l’invasion migratoire de l’Europe
Italie : 10 000 envahisseurs en 48 heures avec la complicité des autorités
L’Italie est le théâtre depuis quelques jours ou quelques semaines d’une inquiétante hausse du flux d’envahisseurs cherchant à rejoindre l’Europe. Phénomène dont l’Italie est elle-même en partie responsable puisqu’elle lance ses gardes-côtes en Méditerranée avec la mission d’intercepter leurs embarcations, non pour les refouler ou les dissuader mais prétendument pour leur porter secours et les ramener sur son territoire. Effet de pompe aspirante garantie, les envahisseurs n’ont plus qu’à « se jeter à l’eau » pour être rapatriés et relocalisés sur le sol italien…
Ainsi, mardi 30 août ce sont environ 3 000 envahisseurs ramassés en Méditerranée centrale et plus de 10 000 au total au long des 48 heures précédentes selon le décompte des gardes-côtes ! Selon Frontex et Eunavfor Med (les agences européennes censées lutter contre la contrebande d’envahisseurs) les gardes-côtes ont ainsi menés 30 opérations dites « de sauvetage » mardi et plus de 35 opérations identiques la veille. La marine et les garde-côtes italiens, mais également les navires britanniques, irlandais et norvégiens, et un navire géré par Médecins Sans Frontières (MSF), ont été impliqués dans les opérations de lundi selon l’Organisation Internationale des Migrations.
Avant les opérations de sauvetage de lundi, le mois d’août avait vu arriver environ 12 600 envahisseurs contre plus de 20 000 au cours du mois d’août de l’an passé. Depuis que les contrôles aux frontières ont été renforcés plus tôt cette année le long de la voie dite des Balkans reliant la Turquie à l’Autriche, l’Italie a remplacé la Grèce comme le principal point d’entrée des envahisseurs en Europe en provenance d’Afrique et du Moyen-Orient.
Grèce : les îles de la mer Égée orientale débordent d’envahisseurs et tirent la sonnette d’alarme
Les autorités locales et portuaires des îles de la mer Égée orientale exigent une action immédiate du gouvernement grec pour décongestionner les camps d’envahisseurs surpeuplés, insistant sur le fait qu’ils ne peuvent pas faire face à la récente flambée des arrivées en provenance de la Turquie voisine. Dans une lettre adressée au ministre de la Politique insulaire et de la navigation, Theodoros Dritsas, l’Administration portuaire de Lesbos sonne l’alarme, affirmant que l’île n’a tout simplement pas l’infrastructure disponible pour accueillir les flux accrus. Le nombre de faux réfugiés mais vrais candidats à l’invasion de l’Europe sur Lesbos a atteint 5226 alors que les camps existants ne sont conçus que pour en accueillir tout au plus 3500. La situation sur Chios est tout aussi inquiétante, avec 3300 envahisseurs dans des logements conçu pour loger tout au plus 1100 personnes.
Selon les dernières données, il y aurait plus de 12 000 envahisseurs sur les îles. C’est le chiffre le plus élevé en ce mois d’août depuis la signature de l’accord entre l’Union européenne et la Turquie. Cet accord, prétendument destiné à limiter le flux d’envahisseurs, n’est quasiment pas appliqué et se révèle être en fait une vaste opération d’enfumage des opinions européennes destinée à masquer l’incompétence (voir la complicité ?) de Bruxelles et des États pour remédier à l’invasion.
Soudan : inflation du nombre de candidats à l’invasion de l’Europe
Plus de 800 envahisseurs africains qui voulaient rejoindre l’Europe par la Libye et un groupe de passeurs ont été arrêtés au Soudan, près de la frontière libyenne, entre juin et août, selon les services de sécurité soudanais. Ces envahisseurs ont été arrêtés alors qu’ils tentaient d’entrer en Libye, située à 300 kilomètres des côtes européennes et d’où ils partent pour effectuer la traversée de la Méditerranée. Parmi les personnes interpellées, figuraient 347 Érythréens, 130 Éthiopiens et 90 Soudanais. Un groupe de passeurs a également été arrêté après des heurts avec les forces de sécurité qui ont coûté la vie à deux soldats et un officier près de la frontière libyenne. « Nous travaillons avec une personne qui nous dit de récupérer ces gens et de les faire passer en Libye. Nous ne savons pas ce qui se passe avec eux ensuite en Libye », a expliqué Joumaa Fdi Mohammed, un passeur tchadien. Il a expliqué recevoir environ 986 euros pour chaque envahisseur qu’il fait entrer en Libye. Les migrants seront expulsés vers leurs pays d’origine, a précisé le général de police Awad Dahia.