Comme annoncé lors des précédentes chroniques Syriennes, une victoire de l’armée Syrienne sur les groupes terroristes dans la seconde ville du pays, Alep, constituerait un tournant majeur dans ce conflit interminable, et permettrait d’entrevoir une victoire du gouvernement Syrien légitime face aux hordes de sauvages, financés par les ordures mondialistes, qui ravagent la Syrie depuis presque six ans. Les dernières avancées réalisées par l’armée gouvernementale en plein cœur des quartiers terroristes permettent d’espérer une chute totale « d’Alep, la rebelle », comme disent les médias systémiques, avant même le début de l’année 2017.
La libération totale d’Alep ? Plus qu’une question de temps.
Certes, il est maintenant facile d’affirmer la victoire prochaine de l’armée Syrienne à Alep, tant les dernières progressions réalisées contre les djihadistes ont été fulgurantes, mettant en lumière le peu de résistance et le manque de moyens de ces derniers.
Les pertes enregistrées par les groupes islamistes lors de leurs grandes offensives d’août et de novembre 2016, qui avaient pour but de briser le siège des quartiers Est d’Alep, ont au contraire permis à l’armée Syrienne d’asseoir sa domination sur la ville, laissant présager une chute totale des groupes armés sur le moyen terme.
Si une victoire de l’armée Syrienne était une quasi certitude vers la mi-novembre, peu de personnes auraient pariés sur une si rapide avancée de cette dernière. En effet, les troupes Syriennes ne nous ont pas habitués à des opérations urbaines si efficaces, l’enlisement de ce conflit est d’ailleurs en partie du à l’incapacité de l’armée à reprendre des zones urbaines des mains des terroristes, l’exemple le plus frappant de cette incapacité, est le quartier de Jobar à Damas, seul quartier de la capitale à être aux mains des terroristes et ce, malgré des dizaines d’offensives pour tenter de le reprendre.
De plus, la bataille d’Alep dure depuis 2012, les groupes terroristes ne sont vraiment assiégés que depuis la fin de l’été 2016, date de l’échec de leur première offensive au sud Ouest d’Alep. Depuis plus de trois ans, les terroristes ont eu le temps de faire d’énormes provisions d’armes dans les quartiers Est. Ajouté à cela la difficulté que représente les zones urbaines d’Alep, rien ne laissait présager un tel rapide succès de l’offensive déclenchée par les troupes Syrienne.
Le colonel Suleih Al-Hassan, alias le «tigre», commandant des troupes Syriennes à Alep, à gauche sur la photo.
Et pourtant, l’armée Syrienne, avec en fer de lance les «Forces du Tigre» qui sont les troupes délites de l’armée, commandée par le colonel Al-Hassan, ont réussi l’exploit de reprendre 60% des quartiers Est d’Alep de la main des terroriste et ce, en moins d’une semaine! Outre la relative faiblesse des djihadistes présents dans la zone, la stratégie employée par les troupes d’élites Syriennes n’a laissé aucune chance aux djihadistes, explications : Au sud d’Alep, notamment dans le quartier de Sheik Saeed, l’armé Syrienne a multiplié les attaques de diversions, faisant croire que l’attaque principale contre les quartiers « rebelles » d’Alep viendrait de cette zone, forçant ainsi les djihadistes à se redéployer, affaiblissant ainsi le nord de leur enclave. Et c’est bien par le nord de la poche « rebelle » que l’armée Syrienne a lancé son assaut décisif, faisant preuve là aussi d’une intelligence tactique remarquable.
Pour libérer au plus vite les nombreux quartiers d’Alep Est, l’armée Syrienne, au lieu d’avancer lentement, quartier par quartier, a décidé de morceler l’enclave rebelle en plusieurs parties par des attaques brutales et rapides en plein milieu des zones «rebelles». Une fois la percée réalisée, les troupes Syriennes continuaient d’avancer en direction d’Alep Ouest (contrôlé par l’armée Syrienne ) obligeant ainsi les terroristes se trouvant au nord de cette percée à fuir plus au sud pour éviter l’encerclement. Utilisée par deux fois cette tactique a permis aux troupes Syriennes de libérer 80 % d’Alep Est en neuf jours.
La percée de l’armée Syrienne dans le quartier d’Hanano a forcé les djihadistes à se retirer plus au sud.
De même avec la percée au niveau de l’hôpital national qui a permis de libérer le vieux Alep sans le moindre combat.
Les conséquences de la libération D’Alep :
Plus de 40,000 forces pro-gouvernementales sont mobilisées pour la bataille d’Alep. Dans le détails, on compte environ 25,000 soldats de l’armée régulière avec leurs supplétifs de la milice nationale, 8,000 miliciens chiites Iraniens et Irakiens et pour finir environ 7,000 combattants du Hezbollah Libanais. La libération d’Alep permettrait d’envoyer ces forces sur d’autres fronts en Syrie permettant de lancer de multiples offensives qui dans les perspectives les plus optimistes permettrait d’entrevoir la fin de la guerre.
Nous en sommes encore loin mais rappelons que toutes les offensives lancées par les terroristes au cours de l’année 2016 ont été de cuisants échecs. Les djihadistes sont sur le recul dans toute la Syrie, notamment autour de la capitale Damas où l’armée Syrienne a remporté de grandes victoires, la bataille de Damas sera d’ailleurs l’objet des prochaines chroniques Syriennes. La province d’Idlib, bastion djihadiste au sud D’Alep devrait subir une offensive prochaine à moins que l’armée Syrienne se tourne vers l’État Islamique qui assiège depuis trois ans la ville Syrienne de Deir-ezzor. La libération d’Alep va donc mettre l’armée Syrienne dans une position de force inédite depuis le début du conflit, ce qui laisse présager enfin une fin favorable à celui-ci.
Autre conséquence, plus amusante cette fois, est l’effondrement de la propagande du système sur le conflit Syrien. Ah! Combien de fois avons nous entendu parler de «Assad le boucher» qui assiège 250,000 civils à Alep et de Poutine «ce génocidaire» qui ne vise que les hôpitaux et les boulangeries avec ses avions! A ce jour, le 7 décembre 2016, 80% des territoires jadis aux mains des terroristes ont été libérés et toujours aucune trace des 250,000 civils assiégés, la plupart des quartiers libérés étaient «vides» . Par «vides», comprenons quelques centaines de civils par quartiers libérés ce qui porte la population d’Alep Est à environ 20,000 civils, on est bien loin des 250,000 ! Ajoutés à cela, les scènes de joies dans chaque quartiers libérés avec les civils qui se précipitent de retourner chez eux, nous voyons encore une fois que le gros média systémique n’a pas hésité à nous assommer de propagande mesongère pour précipiter l’escalade mondiale de ce conflit dans le but de servir les intérêts des ennemis des nations libres.
Ils ont les médias et le mensonge, nous avons la vérité et la réalité, et même si le voile du mensonge peut nous recouvrir des années durant, la réalité des choses finit toujours par triompher. Nous le voyons en Syrie, nous l’avons vu en Amérique avec Trump et cela arrivera en France. Les événements tournent en notre faveur partout dans le monde, ne perdons pas espoir, en avant la victoire!