États-Unis : l’évadé d’Auschwitz était un usurpateur
Joseph Hirt, depuis plus de 71 ans, parcours l’Amérique, notamment les écoles, pour raconter comment il est devenu un « survivant de l’holocauste », capturé par les Allemands en 1941, déporté puis évadé d’Auschwitz en 1942, avec force détail sur les privations, les persécutions, son état de délabrement physique ou ses rencontres avec divers dignitaires national-socialiste comme Joseph Mengele. Foutaises ! Un professeur d’histoire de New York, qui s’est intéressé au cas de Hirt a révélé sa supercherie et ses mensonges. Menant son enquête, le professeur a établi qu’il avait menti. Par exemple sur le tatouage de son bras dont le numéro ne correspond pas à son identité ou encore sur l’emplacement du tatouage qui ne se pratiquait pas encore de cette manière au moment où Hirt prétend avoir été déporté. De même son récit d’évasion ne se recoupe pas avec les informations détenues par les officiels du Musée National d’Auschwitz-Birkenau et la photo qu’il montre de lui censée être prise pendant son internement représente en fait un autre déporté et a été prise lors de la libération d’un autre camp dans un autre pays… La propre famille de Hirt confirme les soupçons et un de ses neveux affirme même que « les récits sont de parfaites fabrications sur tout ce qui concerne Auschwitz »…
Le professeur affirme que mettre à jour la mystification fut facile car il lui a suffi de faire des recoupements à partir d’une étude attentive des dates et repères chronologiques présents dans les discours de Hirt. Quant à savoir pourquoi personne ne s’est livré à ces simples investigations avant, le professeur répond : « Qui soupçonnerait que quelqu’un commette de tels mensonges sur un tel sujet ? ». Eh bien oui, qui ?
En tout cas, joli travail révisionniste pour faire éclater la vérité.