Grèce : la visite de Barack Obama provoque de violents affrontements à Athènes
Le président sortant Barack Obama, à qui succédera en janvier le président élu Donald Trump, s’est rendu en Grèce dans le cadre de son dernier déplacement à l’étranger en tant que président des États-Unis. Il a rencontré son homologue grec, Prokopis Pavlopoulos, puis le Premier ministre Alexis Tsipras, avant de donner une conférence de presse avec ce dernier.
4 000 policiers ont été déployés dans la capitale hellénique pour assurer la sécurité lors de cette visite. Mais malgré les interdictions et le dispositif sécuritaire impressionnant, des milliers de manifestants se sont tout de même rassemblés en début de soirée pour protester contre Barack Obama à seulement quelques kilomètres de la résidence présidentielle. A peu près 7 000 personnes, la plupart portant des vêtements noirs et masqués, y compris des représentants du Front militant de tous les travailleurs (PAME), ont défilé dans les rues du centre-ville, arborant des pancartes « Indésirable ! », « Obama non grata », « Non à la guerre », « Non à l’impérialisme », « Américains assassins des peuples ! ». L’organisation anarchiste grecque « Conspiration des cellules de feu » avait également incité ses partisans aux « attaques et affrontements » devant l’ambassade américaine à Athènes. Sur le site des organisateurs de la manifestation, on pouvait lire un appel à utiliser l’arrivée du président américain pour « rendre un peu de la violence qu’on reçoit chaque jour ».
La police antiémeute a essayé de disperser la foule à l’aide de gaz lacrymogène. La marche a ensuite dégénéré en affrontements entre policiers et manifestants après que ces derniers ont tenté de pénétrer à l’intérieur du parlement et de l’ambassade des États-Unis. Certains manifestants ont lancé des cocktails Molotov sur la police.
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