La majorité des Européens font le lien entre invasion migratoire et terrorisme
Un institut américain basé à Washington a mené une enquête dans dix pays européens sur un échantillon de plus de 10 000 personnes au mois d’avril dernier à propos de leurs sentiments à l’égard des envahisseurs. Principal enseignement de ce sondage : 59 % des sondés des dix pays européens pensent que « les réfugiés vont augmenter la probabilité du terrorisme ». Pour la France la part est de 46 % ; de 52 % au Royaume-Uni, de 61 % en Allemagne, de 71 % en Pologne et de 76 % en Hongrie. 50 % des sondés conviennent que « les réfugiés représentent un fardeau car ils prennent les emplois et les avantages sociaux des locaux ». Ils sont moins de 31 % en Allemagne à le penser contre 82 % des Hongrois. La moitié des Italiens et des Suédois interrogés pensent que les réfugiés sont davantage responsables d’actes criminels que d’autres groupes mais seuls 13 % des Espagnols cautionnent cette déclaration.
Deux tiers des Polonais, mais aussi des Grecs, des Italiens et des Hongrois déclarent avoir une opinion « défavorable » des musulmans de leur pays, quand moins d’un tiers des Français, des Allemands et des Britanniques partagent ce jugement. Les Français et les Allemands sont même plus nombreux que lors de la dernière enquête en 2005 à penser que les musulmans souhaitent s’assimiler et adopter les coutumes locales : 9 % des Allemands à l’époque contre 32 % aujourd’hui et 32 % des Français à l’époque contre 43 % aujourd’hui. Alors que près de trois quarts des Grecs et des Hongrois pensent au contraire que les immigrés musulmans souhaitent rester à l’écart de la société.
Le sondage montre encore que peu d’Européens souscrivent à l’idée qu’une diversité croissante a un impact positif sur leur pays. Avec 36 % d’opinions favorables, la Suède enregistre le plus fort taux de soutien à cette idée. Malheureusement, dans la plupart des pays, une majorité de sondés estime que le fait qu’un nombre croissant de groupes différents habitent le pays n’a que peu d’incidence sur leur qualité de vie.
La prise de conscience des méfaits de l’invasion progresse certes mais plutôt lentement quand on la met en regard de l’accélération des flux d’envahisseurs constatés depuis 3 ans…
Aussi, 55% des Grecs ont une vue défavorable des Juifs, suivi par les Hongrois (32%) et les Italiens et Polonais (24%).