Se prévoir d’une antiquité peut être un argument pour expulser et priver de leur fortune les habitants du lieu. Cela s’est fait en Palestine, et les Kurdes, à bonne école, avec une dynastie comme celle des Barzani choyée par Israël et bercée par le stalinisme, puis par ses successeurs du Nouvel Ordre Mondial, qui n’est qu’une reprise de la mélodie soviétique avec les mêmes musiciens et chefs d’orchestre, s’imposent comme un nouveau peuple sans terre installé en des provinces dont les premier habitants sont décimés par une conflit entretenu par les mêmes forces qui, en deux guerres mondiales, disloquèrent et l’Europe centrale et l’Asie mineure.
En Irak les Kurdes ont chassé les Assyriens chrétiens puis les Yézédis, et se sont vendus aux découpeurs d’un nouveau Proche-Orient : leur nom n’à point d’antiquité, comme celui des Syriens, par exemple, mais n’apparaît qu’au XVe siècle de notre chronologie. Celle ci a pourtant tendance a être généreuse et ne lésine pas sur les milliers d’années ! Plus près de nous, ce peuple nomade a délogé en 1910 les Arméniens, et, en satellite de l’entité sioniste a livré aux terroristes de Daesch ces mêmes Yézidis ou Assyriens chrétiens.
En Syrie, ces mêmes Kurdes accueillis en réfugiés chassent les populations pour y bâtir, comme cela s’est passé dans le mandat anglo-sioniste, une fiction d’Etat, arbre sans racine.
Vivant aux limites des Etats, et passant les frontières ce peuple toujours nomade kurde a été une proie facile pour l’idéologie bolchevique et présentement mondialiste. Il veut être un peuple entretenu et son rêve est de devenir l’Israël d’une Allemagne nourricière, au nom d’une histoire tourmentée, mais, qui, à y regarder de près, serait celle de tourmenteurs!
En Syrie les Kurdes réclament un territoire dont ils chassent les Syriens; mais il font plus, et la tâche qui leur est assignée, comme aux terroristes que les Anglo- Américains passent leur temps à trier, combattre et équiper, et de fait à protéger, est d’affaiblir les deux Etats syriens et irakiens qu’avait uni une vision politique formulée par un philosophe né chrétien et mort dans l’Islamité -et dont le gouverneur américain de l’Irak occupé Paul Bremer fit exhumer la dépouille pour effacer toute trace : Michel Aflak, fondateur du parti Baas, dont les trois axiomes étaient la socialisme, la nation arabe et la laïcité.
Ce Baassisme fut un fascisme arabe et oriental, car le concept d’arabe est flou, et recouvre plusieurs ethnies; le maître chrétien de Michel Aflak, en Sorbonne ancienne, fut avant guerre Emmanuel Mounier, natif de Grenoble, et dont la formule « le désordre organisé », pour qualifier notre monde, est heureuse. Deux de mes maîtres de Khâgne, en 1960,du lycée Henri IV, les défunts Marcoux et Hugny, étudiants en philosophie à l’Ecole Normale, furent envoyés par ce maître de Michel Aflak en séminaire chez Martin Heidegger, en 1933-34, sauf erreur de mémoire; le thème traité était Bismarck et l’idée de l’Etat. Ceci me fut conté par un de leurs collègues de Toulouse, qui assistait au séminaire de Heideger, le psychologue, communiste en surface, Philippe Malrieu.
C’est donc à une coalition antifasciste, semblable à celle de la guerre d’Espagne, à laquelle nous assistons en Syrie, et les daechistes y jouent le rôle des anarchistes et des tueurs staliniens qui tiraient sur la statue du Christ comme ils l’ont fait en Syrie et parmi nos marxistes et maçons d’alors nous trouverions le modèle des cadres des autonomistes kurdes pratiquant le nettoyage ethnique.
Il convient de suivre les propos sur twitter et en d’excellentes vidéo anglaise de cette jeune et courageuse syrienne dite « The Syrian Girl » ou « partisangirl », musulmane sunnite, qui défend depuis 2012, sur la toile, et la nation syrienne, son Etat pluriconfessionel et la personne du Président Bachar el Assad, en dénonçant l’imposture politique kurde!
Pierre Dortiguier
Je me souviens de deux semaines passées en détachement (pour mon job) près de Lyon, à Vaulx-en-Velin.
Parmi un fatras de communautés d’origines diverses (la seule qui semblait ne plus exister étant celle autochtone) j’ai même eu la surprise de rencontrer des assyro-chaldéens, assyriens, et autres syriaques, réfugiés du nord de l’Irak et de la Syrie et du sud-est de la Turquie … et qui étaient bien les derniers à pouvoir y remplir une église.
La seule chose qui n’était pas désespérante là-dedans c’est que certains m’ont confié que quelques-uns parmi leurs jeunes étaient retournés se battre en Irak au sein d’une milice Assyrienne dans l’espoir d’y reconquérir quelques districts … à défaut du foyer national qui leur avait été promis, ainsi qu’aux arméniens, après les massacres génocidaires -SURTOUT PERPÉTUÉS PAR LES LARBINS KURDES DE LA TURQUIE- de 1915/1917.
Le Tour Abdin ou Tur Abdin :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Tour_Abdin
En syriaque ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Syriaque ), Montagne des serviteurs de Dieu – est un des foyers historiques des chrétiens syriaques orthodoxes.
De même leurs voisins Assyro-Chaldéens et Assyriens :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Assyriens
Ont également un foyer historique : le Hakkâri http://fr.wikipedia.org/wiki/Hakkari et des zones entre celui-ci et la ville de Mossoul en Irak.
Le Traité de Sèvres en 1920 prévoyait une certaine autonomie pour les « Assyro-Chaldéens » (terme usité à l’époque), dont des délégations avaient assisté aux conférences de paix avec la revendication d’un État assyrien, apparemment promis par Londres en décembre 1917, mais le Traité de Lausanne en 1923 constitua un recul tant pour eux que pour les Arméniens ou les Kurdes, tous sacrifiés au réalisme géopolitique et à la nouvelle division du Proche-Orient entre la Turquie kémaliste, un mandat français en Syrie et au Liban et des mandats britanniques pour l’Irak, la Transjordanie, la Palestine …
Un escadron assyrien (Assyrian Levies) aida la puissance mandataire britannique à réprimer des insurrections nationalistes arabes chiites et kurdes en Irak mais à la fin du mandat, en 1932, le Royaume-Uni abandonna ses alliés.
Le 20 octobre 1931, un mémorandum de notables assyriens, demandant l’établissement d’une région autonome, où auraient notamment été regroupés les Assyriens réfugiés du Hakkiari, fut adressé aux autorités.
Sans résultat.
L’été suivant les Assyrian Levies se révoltèrent et furent matés avec l’aide des troupes britanniques.
En mai 1933, le gouvernement irakien mit leur patriarche, Mar Shimoun, en résidence surveillée à Bagdad et les notables assyriens-nestoriens furent mis en demeure d’abandonner toute revendication d’établissement compact des réfugiés ; suite à quoi, en juillet, une partie de ces réfugiés alla demander asile dans la Syrie sous mandat français.
Devant le refus des autorités françaises de leur accorder un territoire autonome, ils refranchirent la frontière irakienne en août 1933 où un millier d’entre eux furent massacrés par les troupes irakiennes, dirigées par le colonel kurde Bakir Sidqi.
Avant la chute de Saddam Hussein, l’Irak était le seul pays de la région où des partis « chaldo-assyriens » ou « syriaques » étaient actifs et se présentaient aux élections. Sous le régime baasiste, du moins lors de sa période plus ouverte envers les minorités, la langue néo-araméenne fut enseignée et le développement culturel de cette minorité encouragé.
L’intervention de l’hyperpuissance Américaine pourrait bien avoir signer leur disparition définitive.
Le fait de transplanter les restes de ces deux antiques peuples d’Orient comme réfugiés dans une France, et plus largement dans un occident, progressivement transformés en une invivable tour de Babel ‘’métissolâtre’’ et ‘’multiethnique’’ où ils végéteront puis disparaîtront par acculturation et ‘’melting-potage’’, n’est qu’une fuite en avant qui ne servira in fine que leurs ennemis et pas du tout la survie de leurs peuples ou celle des Français de souche.
La création d’un foyer national pour ces deux peuples, comme il leur avait été promis au traité de Sèvre en 1920 serait la seule solution honnête, équitable et viable les concernant …
L’on peut toujours rêver.
Il est des peuples plus égaux que d’autres au Moyen-Orient.