Turquie : révélation des plans d’Erdogan pour inonder l’Europe d’envahisseurs
Les services de renseignement grec tirent la sonnette d’alarme à propos des plans turcs qui prévoient de laisser les envahisseurs déferler vers l’Europe par le rivage grec.
Les plans détaillés, divulgués par un journal grec, font suite à la menace du président turc d’inonder le continent avec des envahisseurs si les négociations d’adhésion du pays à l’Union européenne (UE) sont interrompues.
« Si vous allez plus loin, les postes-frontières seront ouverts » a déclaré Erdogan la semaine dernière, comme jeune nation en avait rendu compte. « Ni moi, ni mon peuple ne seront touchés par vos menaces. Elles ne serviront à rien si chacun d’ entre vous approuve le vote du Parlement européen », qui a voté une résolution demandant l’arrêt des négociations du fait de la situation des droits de l’homme et de la répression massive sous prétexte du coup d’État du 14 juillet dernier.
Les analystes du renseignement affirment que les passeurs et trafiquants ont amassé des milliers de bateaux à moteur, de canots et embarcations le long de la côte ouest de la Turquie, et que l’opération pourrait commencer dans quelques semaines !
Les analystes cités dans le médiat grec affirment que ces plans ont le soutien personnel du président turc… « Personne ne sous-estime Recep Tayyip Erdoğan et son caractère imprévisible de nos jours. Ces plans, ainsi que les menaces explicites que le président turc a faites au cours des dernières semaines, ont sérieusement attiré l’attention des chefs du renseignement. Ils ont peur et ont fait savoir à l’échelon politique que si la Turquie ouvre encore une fois les vannes, la Grèce, dans son état actuel de détresse financière et sociale, ne sera pas en mesure de résister au choc. Ce sera la guerre ou le chaos ».
Depuis la fermeture de la route des Balkans, plus de 60 000 envahisseurs sont bloqués et parqués en Grèce. Ils sont près de 11801 enregistrés sur les seules trois îles de la mer Égée du Nord : 5918 sur Lesbos, 3701 sur Chios et 2182 sur Samos.
La Turquie réclame en contrepartie de l’endiguement des « réfugiés » sur son sol la levée des visas pour ses ressortissants dans l’espace Schengen et l’accélération des procédures d’adhésion à l’Union européenne…