Sommaire
- Pendant que l’UMP se déchirait sur l’élection du Doubs, Sárközy en tourisme politico-financier à Abou Dabi
- Démission de Jean-Luc Manoury, conseiller régional et de quatre conseillers municipaux FN de Pont-à-Mousson
- Démission du maire FN du Luc-en-Provence
- Des journalistes de Médiapart affirment avoir été menacés par des proches de Marine Le Pen
- Arrivisme, compromissions, arrangements : Henri Guaino découvre après 13 ans ce qu’est l’UMP
- Joaquin Masanet incarcéré…
- … et Rocancourt mis en examen… dans l’affaire du vol de cocaïne à la PJ
- Oligarque juif et petits francs-maçons : le procès du Carlton
- Collectivité bananière
- Emmanuel Todd, anticharlie immigrophile militant
- Huit voitures brûlées et un cocktail molotov contre le commissariat de Soissons
- Fluctuation
- Justice de Taubira : les gardiens interdits de portable désormais autorisés aux prisonniers
FRANCE
Pendant que l’UMP se déchirait sur l’élection du Doubs, Sárközy en tourisme politico-financier à Abou Dabi
Beaucoup de personnes s’étaient interrogées sur le silence de Nicolas Sárközy lundi après l’élimination du candidat de l’UMP raciste antiblanc dès le premier tour dans la 4e circonscription du Doubs. Il avait été invité à donner une « conférence » à Abou Dabi, le plus grand émirat des Émirats arabes unis (ÉAU).
Pendant que le parti dont il a pris la présidence quelques semaines plus tôt s’entre-déchirait, il gagnait plusieurs dizaines de milliers d’euros (plusieurs centaines ?) pour cette prise de parole devant le cheikh Mansour et une quinzaine d’invités du fonds étatique The International Petroleum Investment Company (IPIC).
Le thème de la conférence n’a pas été dévoilé : « Comment faire augmenter le chômage durant cinq ans de présidence » ? « Comment livrer son pays aux oligarques apatrides et aux mafias ? » « Comment perdre une élection présidentielle même contre à François Hollande » ?
Démission de Jean-Luc Manoury, conseiller régional et de quatre conseillers municipaux FN de Pont-à-Mousson
« Je ne me trouve plus en phase avec le FN. C’est moi qui pars, et non pas eux qui me virent. »
Jean-Luc Manoury, conseiller régional de Lorraine et conseiller municipal FN de Pont-à-Mousson, a annoncé sa démission du Front national. Avec trois autres conseillers régionaux, il a créé le groupe « Je suis Lorrain ».
Il dénonçait depuis de nombreux mois les dérives et mensonges du Front national, prétendant en public n’avoir aucun lien avec le Bloc identitaire (BI) alors que ces derniers investissaient en force le parti, obtenant postes et prébendes après avoir critiqué le parti durant des années. Au groupe FN en Lorraine, l’inverti Florian Philippot avait d’ailleurs remplacé l’assistant du groupe par un activiste identitaire
« Ce n’est pas la même ligne que le FN. Parce que je n’aime pas la duplicité, j’avais écrit et on ne m’a jamais répondu. […] C’est un parti fourre-tout pour prendre des voix. C’est bien beau de vouloir élargir, mais depuis les municipales, une cinquantaine de conseillers municipaux ont claqué la porte »
a-t-il déclaré. En réalité, ils étaient déjà près de 200 en décembre dernier, avant la dernière grande vague de démission pré-élections de ces dernières semaines.
Démission du maire FN du Luc-en-Provence
Philippe de La Grange, élu il y a moins d’un an maire du Luc-en-Provence sous l’étiquette du Front national (FN), a annoncé sa démission vendredi. Il s’agit officiellement de « problèmes de santé », qui ne lui permettraient plus de concilier sa vie professionnelle et son engagement pour la cité. Il laisse son écharpe à sa première adjointe Patricia Zirilli.
La démission interroge, à un mois des élections départementales qui ont déjà provoqué de nombreuses démissions au sein du FN. Philippe De La Grange s’était tristement illustré en faisant voter, comme première mesure de la nouvelle municipalité FN, une augmentation de 15 % de ses indemnités.
Des journalistes de Médiapart affirment avoir été menacés par des proches de Marine Le Pen
Marine Turchi et Karl Laske, deux journalistes de Mediapart, ont affirmé avoir été agressés et menacés par des proches de Marine Le Pen. Ils enquêtaient sur les actes de corruption présumés découverts au sein du micro-parti personnel de Marine Le Pen, « Jeanne » (sic), et se sont heurtés au refus de les recevoir d’Axel Loustau, trésorier de « Jeanne ». Ce dernier est un proche de Frédéric Chatillon, récemment mis en examen pour faux et usage de faux, escroquerie et abus de bien social dans le cadre du financement de la campagne présidentielle de 2012. Les deux hommes étaient actionnaire d’une société, Riwal, au cœur de l’enquête.
Après avoir quitté l’une des sociétés d’Axel Loustau sans avoir pu y rentrer, les deux journalistes ont déclaré avoir été suivis dans la rue puis pris à partie par le chef d’entreprise et plusieurs de ses employés, dont Olivier Duguet, « le plus virulent et le plus menaçant », lui-même ancien trésorier de « Jeanne » et condamné pour escroquerie au préjudice de Pôle emploi.
« Je vais te tuer!… Je vais te retrouver!… Je vais t’attendre en bas de chez toi!… »
aurait-il déclaré. Le parti d’extrême droite a depuis plusieurs mois déclaré les journalistes de Médiapart persona non grata dans ses manifestations.
Arrivisme, compromissions, arrangements : Henri Guaino découvre après 13 ans ce qu’est l’UMP
« Quand vous voyez que vous êtes entourés par des personnes qui se battent ni pour des convictions ni pour des idées, ça vous fait réfléchir. Donc, oui, je me suis posé la question [de quitter l’UMP] et je me la pose toujours. Et je pense que je vais me la poser encore. Si on ne pratiquait pas la politique politicienne dans notre parti et dans tous les partis, les Français seraient peut-être moins dégoûtés, on s’occuperait un peu plus des affaires du pays »
a déclaré Henri Guaino, découvrant la réalité de l’UMP après avoir passé treize ans en son sein.
Ce n’est pourtant pas par conviction ni par dévouement à la France qu’Henri Guaino a fini par cracher son dégoût de l’UMP, mais uniquement parce que son parti lui a refusé d’être la tête de liste pour les élections régionales en Île-de-France. Ce n’est qu’après cette décision qu’il a décidé de quitter la Commission nationale d’investiture de l’UMP :
« J’avais posé ma candidature en demandant qu’il y ait une primaire, c’est-à-dire que les adhérents, les militants, soient consultés. J’en ai assez de ces petites combinaisons entre amis, où les notables se réunissent, font leurs petites affaires. […] La règle, c’est on t’aime bien, mais laisse-nous faire nos petites affaires entre nous. »
Une règle qui ne lui déplaisait pas quand elle lui permettait d’être nommé candidat aux élections législatives dans une circonscription gagnable…
Joaquin Masanet incarcéré…
‘Jo’ Masanet, auquel Jeune nation a consacré hier un long portrait, a été mis en examen hier pour recel de violation du secret de l’instruction, complicité de révélation d’informations sur une instruction dans le but d’entraver le déroulement des investigations et la manifestation de la vérité, trafic d’influence et abus de confiance aggravé. Il a été écroué à l’issue d’une longue garde à vue qui s’est notamment déroulée à l’hôpital.
Comme nous l’évoquions dès hier, il dirige l’ANAS, l’association de « solidarité » des personnels du ministère de l’Intérieur – et très largement et généreusement abondée par le ministère de l’Intérieur depuis des années – ; c’est dans le cadre d’une enquête parallèle sur la gestion de l’association qu’il a été mis en examen pour abus de confiance aggravée. Il gère à la tête de cette association plusieurs millions d’euros et un très important patrimoine immobilier.
Le quatrième homme arrêté dans cette affaire (outre Bernard Petit, le chef de la police judiciaire (PJ) et son directeur de cabinet Richard Atlan) est un fonctionnaire affecté à l’ANAS. C’est lui, Philippe Lemaitre, qui est accusé d’avoir servi d’intermédiaire entre Christophe Rocancourt et Christian Prouteau et le siège de la PJ à Paris pour obtenir des papiers à deux délinquantes étrangères.
… et Rocancourt mis en examen… dans l’affaire du vol de cocaïne à la PJ
De son côté, Christophe Rocancourt, impliqué dans l’affaire évoquée ci-dessus, a été également mis en examen, mais dans l’autre scandale qui touche la PJ depuis plusieurs mois : celui du vol de 52 kilos de cocaïne au siège de la (tristement) célèbre institution policière, devenue un repaire de corrompus et d’affairistes à l’image de leur république, souillée par les réseaux maçons et autres mafias républicaines.
Durant sa détention, Christophe Rocancourt a été en contact avec le policier suspecté d’avoir volé les 52 kilos de cocaïne, Jonathan G. Ils se seraient arrangés pour aller récupérer une partie de la recette de la vente de la drogue, 200 000 euros cachés près d’un lac. Le frère du policier
avait été arrêté après avoir récupéré 50 000 euros – qui n’ont « rien à voir » avec l’argent de la drogue selon le policier présumé corrompu.
Oligarque juif et petits francs-maçons : le procès du Carlton
-Monsieur, reconnaissez-vous cette dame ?
-Je crois que oui. Oui.
-Elle vous a fait quoi ? demande le président.
-Euh, une fellation.
-Vous l’avez payée combien ?
-100 euros.
-Vous connaissez son nom ?
-Mounia, je pense.
« [La prostituée] lui aurait été envoyée, assure-t-il, par son avocat et ami de loge maçonnique, Emmanuel Riglaire » précise une journaliste. Il s’agit du témoignage d’un commerçant de Lille qui faisait appel au réseau de prostitution de Dominique Strauss-Kahn.
Le procureur lit le compte-rendu d’écoutes téléphoniques entre le commerçant et René Kojfer, prévenu, comme l’avocat franc-maçon Emmanuel Riglaire, dans l’affaire du réseau de Dominique Strauss-Kahn :
-T’es avec qui, là ?
-Avec Dodo [l’un des fournisseurs de prostituées].
-Ah, bien !
-Tu veux quoi ?
-Une jeune, une jeune, une blanche. Une jolie Roumaine ou une Ukrainienne.
-Ben, y’en a. Je te mets ça de côté. »
Collectivité bananière
Après la déchéance du multicorrompu ex-UMP Gaston Flosse, le Conseil constitutionnel a annulé hier l’élection de deux autres sénateurs de la Polynésie française, Teura Iriti et Vincent Dubois (Union des démocrates et indépendants (UDI)). Le Conseil constitutionnel a dénoncé la tenue d’une manifestation en leur faveur le jour même de l’élection, en présence notamment de grands électeurs.
Le rassemblement illégal avait été organisé par le parti de Gaston Flosse, le Rassemblement populaire (Tahoera’a huiraatira).
Emmanuel Todd, anticharlie immigrophile militant
« Une partie d’entre eux [des occupants] aspirent ainsi au radicalisme du groupe État islamique. Ce qu’on voit dans les banlieues de nos grandes villes, c’est la plus récente expression de la crise que doivent affronter les sociétés d’Europe de l’Ouest. Les jeunes [islamistes] qui vivent dans les banlieues sont des Français [sic] nés en Occident. L’absence de perspective d’avenir est une des causes de l’aliénation de ces jeunes. Et l’Europe de l’Ouest ferme les yeux sur son propre problème. Se moquer de soi-même ou de la religion d’un ancêtre est une chose, mais insulter la religion d’un autre est une histoire différente. L’islam est devenu le support moral des immigrés de banlieue dépourvus de travail. Blasphémer l’islam, c’est humilier les faibles de la société que sont ces immigrants »
a déclaré l’extrémiste antifrançais Emmanuel Todd à un journal japonais, justifiant les attentats commis en France par les terroristes islamistes. Autrement dit : les « Français » islamistes auraient le droit de se moquer des Français blancs, puisque Français, mais les Français blancs n’auraient pas le droit de se moquer des « Français » islamistes puisque ces derniers seraient « immigrés »… Une autre forme du racisme antiblanc et antifrançais.
Huit voitures brûlées et un cocktail molotov contre le commissariat de Soissons
La nuit dernière a été marquée par d’importantes violences à Soissons. Le commissariat de police a été visé par un tir de cocktail molotov qui a provoqué des dégâts sur la façade du bâtiment. Les occupants ont détruit huit voitures dans le quartier de Presles. Il n’y a eu aucune interpellation. Ne s’agissant pas de faits « antisémites », aucun membre du gouvernement n’est intervenu pour dénoncer ces crimes.
Fluctuation
Haim Benchimol – drogman de la Légation de France, directeur de l’influent journal Réveil du Maroc (créé par le F:. Cohen Lévy, soutien du consul Ordega dans sa politique de pénétration), directeur de la banque Transat, membre fondateur de l’Alliance israélite universelle et de l’Alliance française au Maroc, correspondant des Compagnies maritimes et de l’agence Havas – devient président fondateur de la loge maçonnique de Tanger.
La loge connaît des fluctuations sensibles au gré des circonstances ; tantôt liée aux intérêts français (elle reçoit l’élection de Crémieux comme un triomphe), tantôt réputée plus proche de l’Angleterre…
Justice de Taubira : les gardiens interdits de portable désormais autorisés aux prisonniers
Dans son plan de destruction de la société française, Christiane Taubira poursuit ses attaques contre toute forme d’autorité. Elle va faire autoriser par décret l’autorisation des portables dans les prisons françaises. Les prisonniers auront ainsi droit à se servir de téléphone dont il est connu qu’ils sont utilisés notamment pour permettre aux réseaux criminels de se perpétuer. Cela n’empêchera d’ailleurs pas la possession de téléphones « illégaux », mais qui ne seront désormais sans doute même plus recherchés.
Les gardiens, eux, auront toujours interdiction de prendre leurs téléphones avec eux. Dans un premier temps, cette mesure ne concernera que les centres de semi-liberté. Peu avant, le ministère de la Justice (sic) avait annoncé le lancement d’un plan pour brouiller les téléphones portables dans les prisons.
ÉTRANGER
Compensation
« Les super-riches planifient leur fuite en vue du soulèvement planétaire »,
déclare à Davos l’ancien directeur financier Robert Johnson.
« Je connais des dirigeants du monde entier qui achètent des pistes d’atterrissage et des fermes dans des endroits comme la Nouvelle-Zélande, parce qu’ils pensent devoir fuir. »
M. Johnson dit que les sociétés pourraient tolérer les inégalités si le revenu minimal était plus élevé.
Mais le système encourage les dirigeants à prendre des décisions conduites par le seul profit espéré.
« Les gens ont besoin de savoir qu’il y a des possibilités pour leurs enfants – qu’ils auront la même occasion que n’importe qui. Mais il y a un méchant retour de flamme. Les politiciens qui reçoivent plus d’argent ont tendance à l’utiliser pour recevoir encore plus d’argent ».
Dissolution du parlement au Yémen
Les miliciens chiites des Aides d’Allah (Anṣār Allāh) ont annoncé la dissolution du parlement après plusieurs semaines de crise politique. Fin janvier, le président et le gouvernement avaient annoncé leur démission, dénonçant l’attaque des chiites contre la capitale. Les Aides d’Allah ont pris le contrôle total de la capitale après plusieurs mois de combats.
Après un nouvel échec des négociations sous l’égide de l’ONU, depuis le palais présidentiel, les miliciens ont annoncé la mise en place d’un conseil présidentiel de cinq membres et d’un conseil national de 551 membres. Ces annonces ont été mal accueillies à Washington, comme parmi les puissances régionales sunnites.
Le spectre de la guerre civile et d’une partition du pays s’impose à nouveau sur la scène politique yéménite, déchirée par plus de vingt ans de crises, aggravées ces dernières années par l’apparition d’une section d’al-Qaïda très puissante.
Le monde en guerre
-Niger. Le groupe islamiste Groupe sunnite pour la prédication et la lutte (Jama’atu Ahlis Sunna Lidda’Awati Wal-Jihad, dit Boko Haram) a mené pour la première fois une importante attaque au Niger hier, contre les villes de Bosso et Nissa (sud). L’attaque a conduit à la mort de 109 islamistes selon le gouvernement nigérien qui a déploré la perte de quatre soldats, 17 ont été blessés et deux sont portés disparus, et un civil. L’armée tchadienne a secondé l’armée nigérienne. Les islamistes ont été repoussés.
-Soudan du Sud. L’ONU a dénoncé des « violations continues » des droits de l’homme dans le pays depuis plusieurs mois. Un responsable onusien a évoqué des « témoignages effroyables », comme un « mois du viol » instauré en août dernier. Les violences auraient fait plusieurs dizaines de milliers depuis un an.
-Somalie. Le gouvernement somalien a annoncé la mort d’un responsable du Mouvement de la jeunesse en lutte (HSM, Ḥarakat ash-Shabāb al-Mujāhidīn, dit al Shebbaab) lors de bombardements réalisés par l’armée américaine samedi dernier. Yusuf Dheeq était considéré comme le « chef des opérations extérieures et de la planification pour le renseignement et la sécurité » des islamistes et aurait notamment organisé l’attaque contre un centre commercial à Nairobi en 2013, durant laquelle 67 personnes avaient été assassinées.
-Libye. Un attentat à la voiture piégée a fait deux morts et vingt blessés à Benghazi hier.
-Syrie. Une centaine de Syriens sont morts depuis jeudi dans les combats entre l’armée syrienne et les groupes terroristes, notamment lors de raids aériens.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), organisme rattaché aux insurgés, les miliciens kurdes ont pris le contrôle de plusieurs dizaines de villages autour de Kobané d’où a été éliminé peu à peu l’État islamique (ÉI). Treize islamistes ont été tués vendredi.
Le groupe terroriste a annoncé hier la mort d’une otage américaine, Kayla Jean Mueller, lors des raids aériens menés vendredi dans la région de Racca. Au moins trente islamistes auraient été tués. La mort de l’otage ni les conditions de son décès – l’ÉI ayant menti à de nombreuses reprises concernant le sort de ses otages – n’ont pas été confirmées par les États-Unis.
© Jeune nation – 2015