Chers amis, Français,
Nous, vos camarades Grecs de l’Association du Peuple -Aube Dorée, et moi en tant que directrice de l’hebdomadaire EMPROS, En Avant ! , nous saluons votre décision de vous rassembler aujourd’hui à l’honneur de votre héroïne nationale, Jeanne d’ Arc.
Votre hommage, est un acte politique. C’est un acte politique d’honorer ceux qui ont pensé comme nous, avant nous, de nous inspirer de leur pensée mais aussi de leurs actions, car eux, ils n’ont pas simplement argumenté; ils ont agi, venu le temps décisif.
C’est un acte politique d’assumer chacun sa place dans la chaine de sang et d’esprit de nos nations.
C’est un acte politique de venir a Thermopyles pour rendre hommage à Leonidas qui, avec les Spartiates et les Thespiens, a préservé l’Europe des hordes asiatiques; venir à Athènes pour honorer les morts de Imia, face à l’agression turque.
Etre aujourd’hui ici, à Paris, pour la Jeanne d’ Arc, est un acte politique face au multiculturalisme apatride.
C’est un acte politique de prendre notre place parmi les rangs de nos camarades avec qui nous ne partageons pas un simple désir, mais la décision de rendre à nouveau féconde notre terre, celle de notre chère Europe.
Certes, nous avons connu des guerres fratricides, qui ont couté des millions de vies Européennes. Il est vrai que nous ne sommes pas d’accord sur tout.
Or, il faut assumer notre responsabilité face aux défis de notre époque.
Tout en reconnaissant le passe, il est temps de nous concentrer à ce grand projet -qui fut si bien mis en place comme un jeu sinistre par les cosmopolites-, la création d’ une union Européenne à nous, fondée par nous, sur notre grand intérêt commun, qui n’est pas financier -bien qu’ il puisse l’être, aussi- ; qui n’ est pas idéologique, bien qu’il l’est certainement, mais qui est surtout la survie même de l’ homme Européen en dépit du génocide que nous subissons.
Y a-t-il d’arme de destruction plus efficace, que de convaincre les mères de notre race, de tuer leurs propres enfants dans leur propre ventre ? Y a-t-il de pensée plus sinistre que de persuader les Européens qu’ils doivent avoir honte de la civilisation, de l’art et de la science dont ils sont les créateurs ? Y a-t-il de plus grand insulte contre la Nature et face à Dieu, que de nier sa propre existence, le cadeau même de la vie ?
Nous sommes aujourd’hui ici pour défendre ce même droit que Dieu nous a donné et que personne ne peut nous l’enlever à moins que si nous ne le donnions.
Nous revendiquons notre droit à penser et à parler comme des hommes et des femmes libres, tels que Dieu nous a créés.
« La liberté », écrit Kazantzakis, un grand écrivain grec, « est un château, et on le prend avec sa propre épée. Celui qui attend que sa liberté lui sera offerte, est un esclave ».
Nous, Européens, nous sommes des hommes et des femmes libres, et nous allons conquérir notre liberté comme Jeanne d’ Arc, à cheval, avec nos propres mains, sur les ailes de Dieu et de nos ancêtres, à qui nous prions de nous bénir dans notre combat, car ils continuent d’exister lorsque nous existons ; ils continuent de penser, lorsque nous pensons ; ils combattent avec nous quand nous combattons.
Il y a cinq ans, Aube Dorée est entrée au Parlement Grec. Nous avons été persécutés, emprisonnés, tues, bâillonnés, mais nous sommes aujourd’hui la troisième force politique de la Grèce, et nous sommes débout, aux cotes de nos frères et sœurs Européens qui mènent le même combat que nous.
Récemment pendant le procès du système de la cleptocratie contre nous, un professeur d’université a écrit que nous n’avons pas changé de positions malgré tout ; nous n’avons pas, nous n’allons pas, et c’est ce que je vous demande de faire. Ensemble nous allons libérer nos terres et nos peuples. En avant ! A la victoire ! Vive la France ! Vivre la Grèce ! Vive l’Europe des Nations.
Irène Dimopoulou-Pappa