« Nous devons mourir en fascistes, pas en couards »
Alessandro Pavolini est né le 27 septembre 1903 dans une famille de la haute bourgeoisie florentine.
Homme de bonne éducation et de grande culture, fondateur d’une revue de critique artistique, sociale et politique (Il Bargello, publié à Florence), créateur du festival de musique de Florence (Maggio Musicale Fiorentino) Pavolini n’a rien d’une brute inculte et sanguinaire.
En tant que Ministre de la Culture Populaire (information et de la propagande) du régime fasciste, Pavolini a la haute main sur la presse, les médias et le cinéma.
Ses directives de censure (appelées veline) ont force de loi et indiquent aux rédacteurs de journaux et aux cinéastes ce qu’ils peuvent ou ne peuvent pas publier ou montrer.
Personnage en vue de l’entourage du Duce, Pavolini défraye la chronique par sa liaison très affichée avec l’actrice Doris Duranti, populaire dans l’Italie des années 1930, vedette iconique de films.
Après 1943 et l’avènement dans l’Italie du nord, sous protection allemande, de la République de Salò, Alessandro Pavolini créé les Brigate Nere, milices combattants les partisans antifascistes, qu’ils soient communistes, monarchistes ou républicains.
Lors des procès de Vérone, c’est Pavolini qui incite Mussolini à ne pas gracier son propre gendre Galeazzo Ciano, qui avait voté la motion Grandi le 24 juillet 1943 et à l’envoyer au peloton d’exécution.
C’est lui encore, qui suggère au gouvernement de la république de Salò, en retraite devant l’avance des Alliés de tenter un dernier baroud d’honneur dans le réduit alpin de la Vallée de Sondrio. Pavolini y voit « les Thermopyles du fascisme » et a prévu d’emporter avec lui les ossements de Dante, « symboles de l’italianité ».
La route choisie pour la fuite, depuis Milan et Côme, est celle de la rive ouest du lac de Côme, proche de la frontière suisse.
La colonne de véhicules est stoppée le 28 avril 1945 à Dongo, au nord-ouest du lac de Côme par un barrage de partisans et Mussolini est arrêté.
Alessandro Pavolini, perdu pour perdu, se lance dans une course folle, mitraillette au poing en s’écriant « Nous devons mourir en fascistes, pas en couards » et donne bien du fil à retordre à ses poursuivants, échangeant avec eux force coups de feu, avant d’être finalement capturé, à demi noyé, sur un rocher à fleur d’eau.
Il est fusillé -sans jugement- le jour même, avec d’autres hiérarques fascistes, sur le quai bordant le lac de Côme, et son cadavre, pendu par les pieds est exposé à la vindicte de la foule à côté de celui de Mussolini et de Claretta Petacci à piazzale Loreto, à Milan, les jours suivants.
Une des bonnes choses des fascistes: s’opposer à la « migration » de mots étrangers – essentiellement d’origine anglo-saxonne (mais pas uniquement)- lorsque de tels mots remplissaient déjà la même utilité sémantique dans la langue nationale… on aimerait qu’il en soit ainsi pour ce qu’il reste de noble dans nos langues propres… (Avec une pensée amicale à feu Alberto Mariantoni; parti trop tôt.)
Terrible image de la barbarie.
Non pas de celle, complètement mythifiée, des derniers combattants de la glorieuse RSI, mais de celle, oh combien réelle, des »antifas » d’hier et d’aujourd’hui.
L’Italie d’aujourd’hui (tout comme l’Allemagne) à vraiment besoin de rétablir certaines vérités historiques …
Souhaitons à nos camarades de Forza Nuova une détermination sans faille pour sauver l’honneur et la postérité de leur glorieuse Patrie.