…et redonné vie à l’économie allemande
Pour faire face au chômage de masse et à la paralysie économique de la Grande dépression, tant le gouvernement américain que le gouvernement allemand ont mis en place des programmes novateurs et ambitieux. Bien que le « New Deal » du Président Franklin Roosevelt n’ait été que d’un secours marginal, la politique plus ciblée et exhaustive du troisième Reich s’est montrée remarquablement efficace. En trois ans le chômage a été éradiqué et l’économie allemande était devenue florissante. Mais tandis que les mesures de Roosevelt contre la Grande dépression sont assez bien connues, l’histoire du succès d’Hitler face à la crise économique n’est, en général, ni comprise ni appréciée.
Adolf Hitler devint Chancelier de l’Allemagne le 30 janvier 1933. Quelques semaines plus tard, le 4 mars, Franklin Roosevelt prit ses fonctions de président des États-Unis. Les deux hommes sont restés à la tête de l’exécutif de leur pays durant les douze années qui ont suivi – jusqu’en avril 1945 peu avant la fin de la guerre en Europe. Au début de 1933, la production industrielle était tombée à environ la moitié de ce qu’elle était en 1929. Chaque dirigeant a rapidement lancé de nouvelles et audacieuses initiatives pour s’attaquer à cette terrible crise économique et surtout au fléau du chômage de masse. Et bien qu’il y ait des similitudes frappantes entre les efforts des deux gouvernements, les résultats ont été très différents.
John Kenneth Galbraith était l’un des économistes les plus influents et les plus lus du vingtième siècle. Il a été conseiller de plusieurs présidents et fut un temps ambassadeur en Inde des USA. Il est l’auteur de plusieurs dizaines d’ouvrages, et pendant plusieurs années, il enseigna l’économie à l’université Harvard. Concernant le bilan de l’Allemagne, Galbraith note: « … L’élimination du chômage en Allemagne durant la Grande dépression sans inflation – et en n’ayant initialement recours qu’à des activités civiles – est une réussite remarquable. Cela a été rarement salué et est passé relativement inaperçu. L’idée que d’Hitler ne peut provenir que du mal s’étend à sa politique économique, comme elle s’étend probablement à tout le reste. »
La politique économique du régime d’Hitler, poursuit Galbraith, consistait en « un recours à grande échelle à l’emprunt pour financer les dépenses publiques, et, au début, c’était principalement pour des projets civils – chemins de fer, canaux et l’Autobahnen [réseau d’autoroutes]. L’effet sur la réduction du chômage a été beaucoup plus fort que dans n’importe quel autre pays industrialisé ». « Fin 1935 », écrit-il encore, « le chômage avait disparu en Allemagne. En 1936, des hauts revenus tiraient les prix vers le haut ou rendaient possible de les monter… l’Allemagne, à la fin des années trente, connaissait le plein-emploi et la stabilité des prix. C’était, dans le monde industrialisé, une réalisation absolument unique. » « Hitler se montrait le précurseur des politiques économiques modernes » explique l’économiste, « en reconnaissant qu’une approche rapide du plein-emploi n’est possible que si elle se combine avec un contrôle des salaires et des prix. Qu’une nation à ce point pressée par des peurs sur l’économie ait fait appel à Hitler comme les Américains à F.D.R. n’est pas une surprise. »
Selon Galbraith, les autres pays, n’ont pas compris ni appris de l’expérience Allemande : « L’exemple allemand était instructif mais pas convaincant, les conservateurs anglais et américains, en observant les hérésies financières nazies – les emprunts et les dépenses publiques – prédisaient tous un effondrement… Quant aux libéraux américains et aux socialistes anglais, ils ne voyaient que la répression, la destruction des syndicats, les chemises brunes, les chemises noires, les camps de concentration, les vociférations d’estrades, et ils ignoraient l’économique. Rien de bon [croyaient-ils], même pas le plein-emploi, ne pouvait émaner d’Hitler ».
Deux jours après avoir pris ses fonctions de chancelier, Hitler s’est adressé à la nation par radio. Même si lui-même et les autres leaders de son mouvement avaient clairement annoncé leur intention de réorganiser la vie sociale, politique, culturelle et éducative conformément aux principes nationaux-socialistes, tout le monde savait que, avec six millions de sans-emploi et l’économie nationale paralysée, la grande priorité du moment était de rétablir la vie économique du pays et, avant tout, de s’attaquer au chômage et à la création d’emplois productifs.
« La misère de notre peuple est horrible à voir », dit Hitler dans son discours inaugural, « Aux millions de sans-emplois affamés de l’industrie s’ajoutent les millions de la classe moyenne et des artisans qui s’appauvrissent. Si cet effondrement arrive à son terme les agriculteurs feront face à une catastrophe aux proportions incalculables. Parce qu’il ne s’agira pas que de l’effondrement d’une nation, mais d’un héritage de deux mille ans fait des plus grands accomplissements de la culture et de la civilisation humaine. »
Le nouveau gouvernement, annonça Hitler, « réussira dans la grande tâche de réorganiser l’économie de notre nation au moyen de deux plans quadriennaux. Les agriculteurs allemands doit être sauver pour maintenir l’approvisionnement alimentaire de la nation et ainsi préserver les fondations vitales du pays. Les travailleurs allemands seront sauvés de la ruine par une attaque concertée et globale contre le chômage »
« Dans les quatre ans », promit-il, « le chômage doit être surmonté de façon décisive.. Les partis marxistes et leurs alliés ont eu 14 années pour montrer ce dont ils étaient capables. Le résultat est un tas de ruines. À présent, le peuple allemand nous a donné quatre années et alors ils nous jugeront »
Rejetant les vues fumeuses et impraticables de certains activistes de son parti, Hitler se tourna vers des hommes aux capacités et compétences reconnues. Il fit notamment appel à Hjalmar Schacht, un éminent banquier et financier aux états de services impressionnants tant dans le privé que dans le public. Même si Schacht n’était certainement pas un national-socialiste, Hitler le nomma président de la banque centrale allemande, la Reichsbank puis ministre de l’économie.
Le Professeur John Garraty, un éminent historien américain, relate qu’après la prise de pouvoir, Hitler et son nouveau gouvernement ont « immédiatement lancé un assaut tous azimuts contre le chômage… Ils ont stimulé l’industrie privée par des subventions et des abattements fiscaux, encouragé la consommation par des moyens tels que les prêts pour mariage, et se sont jeté à corps perdu dans un programme massif de travaux publics dont sont sortis l’autobahn [réseau autoroutier], des logements, des voies de chemins de fer et des projets de navigation.
Les leaders du nouveau régime ont également réussi à persuader les Allemands jusque-là sceptiques voire hostiles de leur sincérité, de leur détermination et de leurs compétences. Ceci a renforcé la confiance, ce qui, à son tour, a encouragé les hommes d’affaires à embaucher et investir et les consommateurs à dépenser avec un œil confiant vers le futur.
Comme il l’avait promis, Hitler et son gouvernement national-socialiste ont fait disparaître le chômage en quatre ans. Le nombre de sans-emploi est passé de six millions au début de 1933, au moment de son accession au pouvoir, à un million en 1936. La baisse du taux de chômage a été si rapide que dès 1937-38 il se produisit une pénurie de main-d’œuvre.
Pour la grande majorité des Allemands, les salaires et les conditions de travail allèrent en s’améliorant régulièrement. De 1932 à 1938, le salaire brut hebdomadaire augmenta de 21 pourcents. Après déduction des taxes, assurances, retenues et ajustement au coût de la vie, l’augmentation en termes réels du salaire hebdomadaire se montait à 14 pourcents. Dans le même temps, les loyers restèrent stables et il y avait une baisse relative dans le coût du chauffage et de l’éclairage. En fait, les prix ont baissé pour certains biens de consommation comme les appareils électro-ménagers, les horloges et les montres ainsi que pour certaines denrées. « Les prix à la consommation grimpaient, en rythme annuel, à un taux d’à peine 1.2 pourcents entre 1933 et 1938 » note l’historien britannique Niall Ferguson. « Cela signifie que la situation du travailleur allemand s’était améliorée en termes réels comme en termes nominaux: entre 1933 et 1938, le salaire hebdomadaire net (après taxe) s’est accru de 22 pourcents, alors que le coût de la vie n’a augmenté que de sept pourcents. » Même après le déclenchement du conflit en septembre 1939, le revenu du travailleur a continué de grimper. En 1943 le salaire horaire moyen du travailleur allemand avait augmenté de 25 pourcents et le revenu hebdomadaire de 41 pourcents.
La durée « normale » du temps de travail était de huit heures pour la plupart des Allemands et les heures supplémentaires étaient bien rémunérées. En plus de salaires plus élevés, il y avait une nette amélioration dans les conditions de travail avec un meilleur service de santé et de sécurité, des cantines avec des repas chauds subventionnés, des installations sportives, des parcs, des théâtres et des concerts subventionnés, des expositions, des clubs de sport de randonnée et de danses, des cours pour adultes et du tourisme subventionné. Le système de protection sociale déjà bien développé avec assurance retraite et service national de santé a encore été étendu.
Hitler, ainsi qu’il le déclarait dans une interview à un journaliste américain au début de 1934, voulait que les Allemands bénéficient du « plus haut niveau de vie possible ». « À mon avis, les Américains ont raison de ne pas vouloir que tout le monde soit au même niveau et de soutenir le principe de l’échelle. Toutefois, chaque personne doit se voir octroyer les mêmes chances de grimper l’échelle ». En accord avec cette conception, le gouvernement d’Hitler promut la mobilité sociale avec de nombreuses opportunités de formations et d’avancements. Comme le note le Professeur Garraty: « Il est sans conteste que les nazis encourageaient la mobilité économique et sociale de la classe ouvrière. » Pour encourager l’acquisition de nouvelles compétences, le gouvernement à grandement développé la formation professionnelle et proposé de généreuses incitations en faveur de l’avancement des travailleurs les plus performants.
Tant l’idéologie du Parti national-socialiste que les conceptions de bases d’Hitler, précise l’historien John Garraty, « inclinait le régime à favoriser l’Allemand ordinaire sur tout groupe d’élite. Les travailleurs… avaient une place d’honneur dans le système. » Dans cette perspective, le régime accordait des avantages sociaux substantiels pour les travailleurs tels que des logements subventionnés, des excursions à prix réduits, des cours de sports et des usines plus agréables.
L’historien Joachim Fest dans sa biographie détaillée et critique d’Hitler reconnaît que: « Le régime soutenait que ce n’était pas la loi d’une classe sociale sur les autres, et en garantissant à chacun la possibilité de monter, il démontrait en fait une neutralité de classe…. Ces mesures ont effectivement brisé les vieilles structures sociales sclérosées. Elles ont de façon tangible amélioré les conditions matérielles d’une grande partie de la population. »
Quelques chiffres donnent une idée de la manière dont la qualité de vie s’est améliorée. Entre 1932, la dernière année de l’ère pré-Hitler, et 1938, la dernière année complète avant le début de la guerre, la consommation de nourriture augmenta d’un sixième, tandis que le chiffre d’affaires dans l’habillement et le textile augmentaient d’un quart et celui du mobilier et des articles ménagers de 50 pourcents. Durant les années de paix du troisième Reich, la consommation de vin augmenta de 50 pourcents, et la consommation du Champagne fut multipliée par cinq. Entre 1932 et 1938, l’importance du tourisme a plus que doublé alors que la possession d’une automobile dans les années trente triplait. La production Allemande de véhicules, y compris les voitures fabriquées par les entreprises américaines Ford et General Motors (Opel), doublait en cinq ans de 1932 à 1937, tandis que les exportations allemandes de voitures étaient multipliées par huit. Le trafic aérien en Allemagne a fait plus que tripler entre 1933 et 1937.
Les affaires en Allemagne revivaient et prospéraient. Durant les quatre premières années de l’ère nationale-socialiste, le profit net des grandes entreprises quadruplait, et le revenu des cadres dirigeants et des entrepreneurs montait de 50 pourcents. Entre 1933 et 1938, note l’historien Niall Ferguson, le produit national brut de l’Allemagne croissait, en moyenne d’un remarquable 11 pour cent par an. Sans augmentation significative de taux d’inflation. « Les choses devaient encore s’améliorer« , écrit l’historien juif Richard Grunberger dans son étude détaillée, Le Reich de 12 ans. « Au cours des trois années entre 1939 et 1942, l’industrie allemande s’est développée autant qu’au cours des cinquante précédentes années. »
Bien que le monde des affaires en Allemagne était florissant, les profits étaient contrôlés et maintenus par la loi dans des limites raisonnables. Début 1934, les dividendes pour les actionnaires des entreprises allemandes étaient limités à six pourcents par an. Les profits non distribués étaient investis dans des bons du gouvernement du Reich qui portaient un intérêt annuel de six pour cent, puis, après 1935 de quatre et demi pourcents. Cette politique avait pour effet prévisible d’encourager le réinvestissement dans l’entreprise et l’autofinancement, et par-là de réduire les emprunts auprès des banques et, plus généralement, de diminuer l’influence du capital commercial.
Le taux d’impôt sur les sociétés fut progressivement augmenté, passant de 20 pourcents en 1934 à 25 pourcents en 1936 et 40 pourcents en 1939-40. Les dirigeants des compagnies allemandes pouvaient accorder des bonus aux managers, mais seulement s’ils étaient directement proportionnels aux bénéfices et ils étaient également autorisés à verser des bonus équivalents, les « contributions sociales volontaires », aux employés.
Entre 1934 et 1938, le revenu brut imposable des chefs d’entreprises allemands augmenta de 148 pourcents, et le montant de la taxe globale augmenta durant cette période de 232 pourcents. Le nombre de contribuables de la tranche la plus élevée – ceux gagnant plus de 100 000 marks par an – augmenta durant cette période de 445 pourcents. (Alors que, le nombre de contribuables de la tranche la plus basse – ceux gagnant moins de 1500 marks par an – augmenta de cinq pourcents.)
L’impôt dans l’Allemagne nationale-socialiste était nettement « progressif ». Avec ceux ayant les plus hauts revenus payant proportionnellement plus que ceux dans la tranche basse. Entre 1934 et 1938, le taux moyen d’imposition sur les revenus de plus de 100 000 marks passa de 37.4 pourcents à 38.2 pourcents. En 1938, les Allemands de la tranche la plus basse constituaient 49 pourcents de la population et représentaient 14 pourcents du revenu national, mais contribuaient seulement à hauteur de 4.7 pourcents de la charge fiscale. Ceux de la catégorie de revenu la plus élevée, qui représentaient à peine un pourcent de la population mais 21 pourcents du revenu, contribuaient à hauteur de 45 pourcents de la charge fiscale.
Les Juifs représentaient environ un pourcent de la population totale de l’Allemagne quand Hitler arriva au pouvoir. Alors que le nouveau gouvernement a agi rapidement pour les chasser de la vie politique et culturelle, les Juifs furent autorisés à poursuivre leurs activités économiques, au moins pendant quelques années. En fait, de nombreux Juifs bénéficièrent des mesures de relance économique du régime et du rétablissement général de l’économie. En juin 1933, par exemple, Hitler approuva un investissement public important d’un montant de 14.5 millions de marks dans Hertie une entreprise appartenant à des Juifs, une enseigne de distribution à Berlin. Ce sauvetage a eu lieu pour prévenir la ruine des fournisseurs de la grande entreprise, de ses financiers et, surtout, de ses 14 000 employés.
Le professeur Gordon Craig, qui durant des années enseigna l’histoire à l’université de Stanford, fait observer que : « Dans l’habillement et le commerce de détail, les entreprises juives poursuivent leurs activités de façon profitable jusqu’en 1938, et à Berlin et Hambourg, en particulier, les établissements réputés pour leur qualité continuaient de s’attirer les faveurs de leur ancienne clientèle malgré leur appartenance à des Juifs. Dans le monde de la finance, il n’y avait pas de restriction à l’activité des firmes juives à la Berlin Börse [le marché boursier] et, jusqu’en 1937 les établissements bancaires de Mendelssohn, Bleichröder, Arnhold, Dreyfuss, Sraus, Waeburg, Aufhaüser et Behrens étaient toujours actifs. » Cinq ans après l’arrivée au pouvoir d’Hitler, le rôle des Juifs dans la vie économique était toujours important, et les Juifs étaient toujours détenteurs d’un patrimoine immobilier considérable, en particulier à Berlin. Toutefois, cela changea brusquement en 1938 et, vers la fin de 1939, les Juifs avaient été en grande partie retirés de la vie économique allemande.
Le taux de criminalité en Allemagne a baissé durant la période hitlérienne avec des baisses importantes des taux de meurtres, de vols qualifiés, de vols, de détournements de fonds et de larcins. L’amélioration de la santé et des perspectives des Allemands a impressionné de nombreux étrangers. « La mortalité infantile a été fortement abaissée et est bien inférieure à celle de la Grande-Bretagne », rapporte Sir Arnold Wilson, un parlementaire britannique qui s’est rendu sept fois en Allemagne après l’arrivée d’Hitler au pouvoir. « La tuberculose et d’autres maladies ont sensiblement reculé. Les cours pénales ont rarement été aussi peu occupées et les prisons aussi vides. C’est un plaisir d’observer les aptitudes physiques de la jeunesse allemande. Même les plus pauvres sont mieux habillés qu’auparavant et leurs visages enjoués témoignent de l’amélioration psychologique qui s’est produite en eux. »
L’amélioration dans le bien-être psycho-émotionnel des Allemands durant cette période a aussi été remarquée par le spécialiste d’histoire sociale Richard Grunberger : « Il ne fait guère de doute que la prise de pouvoir par les nationaux-socialistes ait engendré une amélioration générale de la santé émotionnelle; ceci n’était pas seulement dû au redressement économique, mais à une élévation du sentiment d’appartenance nationale de nombreux Allemands. »
L’Autriche également a opéré un redressement spectaculaire après qu’elle ait rejoint le Reich Allemand en mars 1938. Immédiatement après l’Anschluss (« union »), les responsables ont agi rapidement pour soulager la détresse sociale et revitaliser une économie moribonde. L’investissement, la production industrielle, la construction de logements, les dépenses des consommateurs, le tourisme et le niveau de vie ont rapidement grimpé. Rien qu’entre juin et décembre 1938 le revenu hebdomadaire des ouvriers de l’industrie autrichienne a progressé de neuf pourcents. La rapidité du succès du régime national-socialiste dans sa lutte pour l’éradication du chômage a été telle que l’historien américain Evan Burr Bukey n’a pu s’empêcher d’en parler comme étant « l’une des réalisations économiques les plus remarquables de l’histoire moderne ». Le taux de chômage en Autriche tomba de 21.7 pourcents en 1937 à 3.2 pourcents en 1939. Le PNB de l’Autriche augmenta de 12.8 pourcents en 1938 puis d’un étonnant 13.3 pourcents en 1939.
Un important indicateur de la confiance nationale a été la forte hausse du taux de natalité. Durant les années qui ont suivi l’arrivée d’Hitler au pouvoir, le taux de natalité a bondi de 22 pourcents pour culminer en 1938. Il resta élevé même en 1944 – la dernière année complète de la guerre. Du point de vue de l’historien John Lukacs, ce bond du taux de natalité était l’expression « d’un optimisme et d’une confiance » des Allemands durant la période hitlérienne. « Pour deux enfants nés en 1932, il en naissait trois quatre ans plus tard », fait-il remarquer. « En 1938 et 1936 le plus fort taux de nuptialité de toute l’Europe est enregistré en Allemagne, surpassant même ceux des prolifiques habitants de l’Europe de l’Est. La montée phénoménale du taux de naissance en Allemagne dans les années trente était même plus accentuée que celle du taux de nuptialité ». « Seule l’Allemagne nationale-socialiste parmi les pays peuplés de blancs parvint a obtenir une croissance de la fertilité. » indique pour sa part l’excellent historien Américain d’origine écossaise Gordon A. Craig, « avec une brusque augmentation dès l’arrivée d’Hitler au pouvoir suivie d’une augmentation régulière dans les années ultérieures. »
Lors d’une longue allocution au Reichstag au début 1937, Hitler rappela les promesses qu’il avait faites quand son gouvernement est arrivé aux responsabilités. Il expliqua également les principes sur lesquels se basaient ses politiques, et fit un retour sur ce qui avait été accompli en quatre ans. « … Ceux qui parlent de « démocraties » et de « dictatures, » dit-il « ne comprennent tout simplement pas qu’une révolution a eu lieu dans ce pays, dont le résultat peut être considéré comme démocratique au sens le plus plein du terme, pour autant que la démocratie ait un sens réel… La révolution nationale-socialiste n’a pas eu pour but de transformer une classe privilégiée en une classe privée de droit à jamais. Son but a été de donner des droits égaux à ceux qui n’en avaient pas… Notre objectif a été de faire en sorte que tous les Allemands soient acteurs, non seulement dans le domaine économique, mais aussi dans le domaine politique et nous y sommes parvenus en impliquant les masses dans des organisations… Durant les quatre dernières années, nous avons augmenté la production Allemande dans tous les domaines à un niveau extraordinaire. Et cette augmentation de la production a bénéficié à tous les Allemands. »
Lors d’une autre allocution deux années plus tard, Hitler parla brièvement des succès économiques de son régime : « J’ai vaincu le chaos qui régnait en Allemagne, restauré l’ordre, énormément augmenté la production dans tous les domaines de notre économie nationale, consenti des efforts pour produire des substituts pour des produits dont nous manquions, encouragé les inventions, développé le trafic, fait construire de grandes routes et creuser des canaux, fait surgir des usines gigantesques, et dans le même temps, me suis efforcé de favoriser l’éducation et la culture de notre peuple pour le développement de notre communauté sociale. J’ai réussi à trouver un travail utile pour chacun des sept millions de chômeurs qui avaient tellement touché nos cœurs, à maintenir l’agriculteur Allemand sur son sol en dépit de toutes les difficultés et à sauver pour lui le pays lui-même, à restaurer une Allemagne prospère et à développer la circulation au maximum. »
Il est souvent prétendu, même par des universitaires en principe réputés, que la réussite d’Hitler dans la renaissance de l’économie allemande était basée en grande partie sur les dépenses étatiques consacrées aux armements et à la préparation de la guerre. C’est un mythe. Comme le confirme un historien britannique fameux, A.J.P. Taylor, « Le rétablissement de l’économie allemande qui était acquis dès 1936 ne s’appuyait pas sur le réarmement; Il était le fruit de copieuses dépenses dans les travaux publics, spécialement les autoroutes, et ces dépenses publiques ont à leur tour favorisé les dépenses privées comme [l’économiste anglais John Maynard] Keynes l’avait prévu. Hitler a en réalité rogné sur l’armement – en dépit de ce qu’il proclamait – en partie pour éviter l’impopularité liée à la baisse du niveau de vie que ces dépenses engendreraient, mais, plus encore, par la croyance inébranlable qu’il réussirait toujours dans ses bluffs. C’est ainsi que, paradoxalement, alors que pratiquement tout le monde en Europe s’attendait à une guerre majeure, Hitler était le seul homme à ne l’avoir jamais envisagée ni a s’y être préparé. »
L’historien Américain John Garraty a comparé les réponses américaines et allemandes à la Grande dépression dans un article publié dans l’American Historical Review qui a fait couler beaucoup d’encre. Il écrit: « Bien que les deux comportements [celui des USA et celui de l’Allemagne] réagissent à la Grande dépression de façon similaire et distincte des autres nations industrielles, des deux, c’étaient les nazis qui récoltaient le plus de succès dans la guérison des maux économiques des années trente. Ils ont réduit le chômage et stimulé la production industrielle plus rapidement que ne l’ont fait les Américains et, compte tenu de leurs ressources, mieux géré leurs problèmes monétaires et commerciaux et, à n’en pas douter, avec plus d’imagination. Ceci en partie parce que les Allemands ont eu recours aux déficits publics et aux emprunts sur une plus grande échelle, et en partie parce que leur système totalitaire se prêtait mieux à la mobilisation de la société à la fois par la force et pas la persuasion. Dès 1936 la crise était terminée en Allemagne, et loin de l’être aux États-Unis. »
En fait, le taux de chômage aux États-Unis est resté élevé jusqu’à ce que la stimulation à grande échelle de la production de guerre entre en jeu. Même encore en 1940, le taux de chômage américain était de presque 15 pourcents de la population active. C’est la production de guerre, et non le « New Deal » de Roosevelt qui a amené le plein-emploi.
Le Professeur Willian Leuchtenburg, un éminent historien américain connu pour son ouvrage sur la vie et la carrière de Franklin Roosevelt, a résumé le bilan mitigé du Président dans une étude très applaudie. Sa conclusion fut que « Le New Deal a laissé beaucoup de problèmes non résolus et en a même créé qui laissaient perplexe; Il n’a jamais réussi à démontrer qu’il pouvait atteindre la prospérité en temps de paix. En 1941, le nombre de chômeurs s’élevait encore à six millions, et ce ne fut pas avant l’année 1943 que l’armée des sans-emploi a finalement disparu. »
Le contraste entre les résultats de l’économie allemande et américaine durant les années trente est d’autant plus frappant si on tient compte du fait que les USA avaient de bien plus grandes richesses naturelles, dont de grandes réserves de pétrole, une densité de population plus faible et pas de voisins hostiles et bien armés.
Dans un discours prononcé en 1941, Hitler lui-même compara le bilan de son gouvernement et celui du président Roosevelt face au défi de la crise économique mondiale.
« Tandis que le Reich allemand connaissait une énorme amélioration dans sa vie sociale, économique, culturelle et artistique en à peine quelques années sous la direction nationale-socialiste », dit-il, « Le président Roosevelt ne s’est pas montré capable d’amener ne serait-ce que des progrès limités dans son propre pays. Cette tâche devrait pourtant être plus aisée aux États-Unis, avec à peine 15 habitants au kilomètre carré comparé aux 140 de l’Allemagne. Si la prospérité économique n’est pas possible dans ce pays, cela doit être le fait soit d’un manque de volonté de la part des dirigeants soit le fait de leur complète incompétence. En à peine cinq années les problèmes ont trouvé leur solution en Allemagne et le chômage éliminé. Durant le même temps, le président Roosevelt a énormément augmenté la dette nationale, dévalué le dollar, davantage perturbé l’économie et maintenu le même nombre de chômeurs. »
Dans un autre discours majeur prononcé cette même année, Hitler compara les systèmes sociaux – politiques – économiques des États-Unis, de l’Union Soviétique et de l’Allemagne. « Nous avons maintenant appris à connaître deux [politiques et sociaux] extrêmes, » dit-il, « L’un est celui des états capitalistes qui usent de mensonges, de fraudes et d’escroqueries pour refuser à leurs peuples les droits vitaux les plus élémentaires et dont la seule préoccupation est leur seul intérêt financier pour lequel ils sont prêts à sacrifier des millions de leurs compatriotes. De l’autre côté nous voyons [en Union Soviétique] l’extrême communiste: un État qui provoque une misère indicible pour des millions et des millions et qui sacrifie à sa doctrine le bonheur du plus grand nombre. De ce point de vue, à mon avis, il n’existe pour nous qu’une obligation, à savoir, nous efforcer plus que jamais de réaliser notre idéal national-socialiste… Dans cet état [l’Allemagne], le principe qui prévaut n’est pas, comme en Russie soviétique, le principe de la soi-disant égalité, mais plutôt le principe d’équité ».
Est-ce que les politiques économiques d’Hitler auraient pu fonctionner aux États-Unis? Ces politiques sont probablement plus applicables dans des pays comme la Suède, le Danemark et les Pays-Bas avec une population bien formée, autodisciplinée, ethniquement et culturellement homogène, dotée d’une forte identité communautaire ancrée dans la tradition et du niveau de confiance sociale qui y correspond. La politique économique d’Hitler se prête moins aux États-Unis et à d’autres sociétés avec une population ethniquement et culturellement diverse, nettement individualiste, porté sur le « laissé faire » et avec le plus faible « esprit communautaire » qui y correspond.
David Lloyd George – Premier ministre britannique pendant la Première Guerre mondiale – effectua une grande tournée en Allemagne à la fin de 1936.
Dans un article publié par la suite dans un grand journal londonien, l’homme d’État britannique a relaté ce qu’il avait vu et vécu.
« Quoi que l’on puisse penser de ses méthodes [d’Hitler] », écrit Lloyd George, « et elles ne sont certes pas celles d’un pays parlementaire, il est tout à fait évident qu’il est parvenu a une extraordinaire transformation de l’esprit des gens, de leur attitude les uns envers les autres, et de leurs perspectives sociales et économiques »
« C’est à juste titre qu’il affirma à Nuremberg qu’en quatre ans son mouvement avait fait naître une nouvelle Allemagne. Ce n’est plus l’Allemagne de la première décennie qui a suivi la guerre – brisée, abattue, courbée avec un sentiment d’anxiété et d’impuissance. Elle est maintenant pleine d’espoirs et de confiance et a retrouvé toute sa détermination à conduire sa vie sans aucune interférence en provenance de l’extérieur de ses frontières.
Il y a pour la première fois depuis la guerre un sentiment de sécurité. Les gens sont plus enjoués. Un esprit d’enthousiasme traverse le pays. C’est une Allemagne plus heureuse. Je l’ai vu partout, et les Anglais que j’ai croisé durant mon voyage et qui connaissaient bien l’Allemagne étaient très impressionnés par le changement. »
« Ce grand peuple », averti l’homme d’État chevronné « travaillera mieux, se sacrifiera plus, et, si nécessaire, se battra avec une plus grande résolution parce que c’est Hitler qui le leur aura demandé. Ceux qui ne comprennent pas ce fait central ne peuvent juger des possibilités actuelles de l’Allemagne moderne. »
Bien que les préjugés et l’ignorance aient empêché une prise de conscience et une compréhension plus large de la politique économique d’Hitler et de leurs effets, le succès de cette politique a été reconnu par les historiens, y compris par des universitaires par ailleurs très critiques du dirigeant allemand et des politiques de son régime.
John Lukacs, un historien américain d’origine Hongroise dont les livres ont généré de nombreux commentaires et éloges, a écrit: « Ce qu’Hitler a accompli, sur le plan intérieur du moins, pendant les six années [du temps de paix] à la tête de l’Allemagne est extraordinaire… Il a apporté la prospérité et la confiance aux Allemands, le genre de prospérité qui résulte de la confiance. Les années trente après 1933, étaient des années ensoleillées pour la plupart des Allemands; quelque chose qui reste dans les mémoires de toute une génération ».
Sebastian Haffner, journaliste et historien allemand influent qui était également un critique acerbe du troisième Reich et de son idéologie, a passé en revue la vie et l’héritage d’Hitler dans un livre très controversé. Bien que son portrait du leader Allemand dans « La signification d’Hitler » soit cruel, l’auteur écrit tout de même : « Parmi les réalisations positives d’Hitler, celle qui éclipse toutes les autres, c’était son miracle économique. »
Alors que le reste du monde était toujours embourbé dans la paralysie économique, Hitler a fait de l’Allemagne un îlot de prospérité ». En trois ans, poursuit Haffner, « Les besoins criants et les épreuves des masses ont fait place à une prospérité modeste mais confortable. Presque aussi important, l’impuissance et le désespoir avaient cédé le pas à la confiance et à l’assurance. Et ce qui était encore plus miraculeux, c’est que cette transition de la dépression à l’expansion se soit effectuée sans inflation avec des prix et des salaires totalement stables…Il est difficile de se figurer l’étonnement plein de reconnaissance avec lequel les Allemands réagirent à ce miracle, lequel, en particulier, a incité un grand nombre de travailleurs allemands à quitter les sociaux-démocrates et les communistes pour Hitler après 1933. Cet étonnement mêlé de reconnaissance a entièrement dominé l’humeur des masses allemandes durant la période 1936 -1938… »
« L’échelle de la réussite économique nazie ne doit pas être sous-estimée » conclut Niall Ferguson, Professeur d’Histoire à l’Université Harvard. « C’était réel et impressionnant. Aucun autre pays européen n’est parvenu à un tel rapide redressement… Pour la plupart des gens dans l’Allemagne des années trente, il semblait y avoir eu un miracle. Le Volksgemenschaft [la communauté nationale] était plus que de la simple rhétorique: cela signifiait le plein-emploi, des salaires plus élevés, des prix stables, une réduction de la pauvreté, des radios bon marché (les Volksempfänger) et des congés payés. On oublie trop facilement qu’il y avait plus de camps de vacances que de camps de concentration en Allemagne entre 1935 et 1939. Les travailleurs devinrent mieux formés, les agriculteurs ont vu leurs revenus monter. Les étrangers non plus ne sont pas restés insensibles à ce qui s’y produisait. Les entreprises américaines comme Standard Oil, General Motors, et iBM se sont toutes précipitées pour investir directement dans l’économie Allemande. »
Joachim Fest, un autre journaliste et historien allemand renommé, a retracé la vie d’Hitler dans une biographie complète et saluée. « Si Hitler avait succombé à un assassinat ou à un accident à la fin de 1938 », écrit-il, « peu hésiteraient à le ranger parmi les plus grands hommes d’État allemands et à le considérer comme le Consommateur de l’histoire allemande ». « Aucun observateur objectif de la scène allemande ne pourrait nier les exploits considérables d’Hitler. » nota pour sa part l’historien américain John Toland. « Si Hitler était mort en 1937 lors du quatrième anniversaire de son arrivée au pouvoir… il serait sans nul doute passé à la postérité comme l’une des plus grandes figures de l’histoire de l’Allemagne. Partout en Europe il avait des millions d’admirateurs. »
Mark Weber
Titre original de l’article paru en anglais sur IHR: How Hitler Tackled Unemployment And Revived Germany’s Economy (Traduction : Francis Goumain)
Grâce à la création de la Reserve Federal Bank aux États-Unis fin 1913 par les représentants de la ploutocratie américaine (Kuhn & Loeb, Rockefeller, J.P. Morgan, Rothschild), le R.P. Fahey apporte la preuve que cette pieuvre s’est emparée (par le biais de la Première guerre mondiale) de la domination économique mondiale et que par les gains énormes qu’elle a engrangés, elle a alimenté les deux camps jusqu’en 1917. Plusieurs financiers juifs prendront une grande part dans cette action : Ainsi Jacob Schiff financera la révolution bolchevique, dont le répartiteur discrétionnaire sera un spéculateur américain conseiller du Président Woodrow Wilson, Bernard Baruch, qui s’en est vanté (Le négociateur pour la France étant Jean Monnet qui se fera leur agent d’influence). Roger Lambelin, dans Les Victoires d’Israël (chez Bernard Grasset, Paris, 1927, p.165), en a fait un bilan intéressant. Un consortium de banques privées faisant office de Banque Centrale a été créé en 1913 à la demande de Paul Warburg, gendre de Salomon Loeb, de la banque Kuhn & Loeb & Co sous sa pression et celle du ‘’colonel’ ’Mandel House, éminence grise du Président Woodrow Wilson. L’Encaisse de départ en 1913 était de 600 millions de marks-or, elle était en 1922 de 13 milliards 522 millions de marks-or ! Or entre temps, les échanges mondiaux étaient tombés de 12 milliards de marks-or en 1913… à 200 millions en 1922 !!! Le « colonel » House était un ‘’Piccolo-Tigre10 ‘’, qui a influencé le premier cercle de décisions des organismes internationaux. Ce grade honorifique lui a été décerné par un gouverneur du Texas pour ses services politiques (il était F :.M :.). Né à Houston (au Texas) en 1858, il a participé très jeune à la vie politique locale. Il a misé sur le bon cheval qu’était Woodrow Wilson lors de sa candidature au poste de gouverneur du New Jersey en 1910 et dès lors il a fait partie du groupe d’’’économistes’’ entourant celui-ci. Affilié à une loge secrète ‘’Illuministe’’ : les ‘’Masters of Widsdom’’ (Les Maîtres de la Sagesse), il était partisan d’un gouvernement socialiste mondial sous l’Autorité de la Haute Finance internationale. Ayant de puissantes relations parmi les banquiers internationaux de New York (Schiff, Warburg, Morgenthau), il a eu une grande influence sur Wilson, lui-même franc-maçon (Fideliter 3 mars 1985). Des gains titanesques ont été faits sur le dos des nations européennes belligérantes exsangue par cette guerre provoquée par des financiers, qui de plus avaient excité tous les camps sur les questions nationales (exemple : la France y verra une revanche de la défaite de 1870). La Première guerre mondiale a eu pour effet de provoquer une formidable expansion du marché intérieur américain, le stock d’or de la « FED », gage du dollar (jusqu’en 1971), est passé d’une couverture de 30% de la masse monétaire américaine avant 1914 à 80 % après 1918, ce qui a entraîné aux États-Unis une énorme expansion des prêts bancaires, qui seront une nouvelle source de profits et d’euphorie économique. Mais au plan politique, elle dominait les États-Unis et tout l’occident. Après l’élimination des quatre empires européens : l’Allemagne, l’Autriche- Hongrie, la Russie, et la Turquie, elle est devenue la maitresse du monde en ayant un laboratoire grandeur nature d’esclavagisme qu’était le bolchevisme, avec ses larbins représentés par les gouvernements franc-maçons occidentaux qui les ont épaulés dialectiquement par leur libéralisme et leur ‘’fausse tolérance’’ comme ils le font aujourd’hui avec Daesch (les mêmes causes produisent les mêmes effets). C’était un cercle vicieux, car le règne de l’argent et l’exploitation des pauvres poussaient les masses vers le communisme ou vers les mouvements nationalistes (Salazarisme, Franquisme, Fascisme, Nazisme)… et cette exploitation était mise sur le dos des patrons européens indépendants grâce à leurs agents syndicalistes qui pratiquent aujourd’hui toujours la même diversion.
10 – Personnage du ‘’Carbonarisme’’, cité par le contre-Révolutionnaire Crétineau-Joly.
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La régulation de la Masse monétaire et des encours des banques s’effectuait classiquement en fonction du stock d’or (Fillon, ministre de Sarkozy, a bradé 20% du stock de la France), cet étalon-or étant pour les libéraux un facteur d’instabilité des prix et fauteur de dérèglement social ! Après 1918, l’augmentation du stock d’or a perverti la gestion de la Masse monétaire dollar qui ne se faisait plus en fonction desdites variations (devenues elles-mêmes non significatives), mais par le jeu des taux d’intérêts. M. Mac-Kenna, président de la Midlands Bank , a déclaré à son Assemblée Générale de 1928 : « désormais le monde ne vit plus sous le système de l’Étalon-or mais sous l’Étalon-dollar « . En fait, le système de l’Étalon- dollar ne date pas de 1971 (Smithsonian Institute) mais de 1925. La puissance financière des banques fondatrices de la « FED » a été favorisée par la disparition de leurs opposants dans le naufrage du Titanic, propriété de J.P Morgan. Leur puissance était telle avant 1914 qu’elles ont fait accepter par le pouvoir politique la création de la « FED » et son rôle de Banque Centrale. De plus, ces banques contrôlaient la politique non seulement économique mais étrangère des États-Unis (comme l’a montré la dénonciation du traité de Commerce avec la Russie qui a entraîné la révolution de 1905. Piotr Stolypine, Premier ministre du Tsar Nicolas Il, a trouvé les causes et les remèdes, mais il a été assassiné en 1911 par Dimitri Bogrov, au nom du Judaïsme alors même que Stolypine n’était pas antisémite…). Après la Guerre, leur influence a décuplé, ce qui leur a permis de dominer toute l’économie occidentale et la politique intérieure et extérieure des gouvernements alliés ! Le gouvernement anglais était depuis Cromwell, à cause de la création de la Banque d’Angleterre (le 27 juillet 1694), inféodé à ce dernier et à ses actionnaires. Gladstone l’a attesté et a aussi avoué qu’il n’était pas maître de son budget et devait solliciter des avances trimestrielles du directorat de la Banque… Dans les années 1925-1930 la dépendance politique est devenue bien pire : l’auteur cite le cas d’un gouvernement travailliste qui a attendu un dimanche entier dans les jardins de Downing street l’accord de la « FED » et de la Banque Rothschild de Paris pour garantir les avances et l’exécution du budget, pourtant programmé en équilibre. La réponse est arrivée…, sous condition d’une réduction des allocations aux chômeurs ! Le gouvernement a refusé cette condition, et été acculé à démissionner. Alors que la création de la Masse monétaire et donc de l’Économie nationale depuis la fin du XIXe siècle en Amérique et dès avant en Angleterre était passée sous le contrôle à pratiquement 100% des banques privées sous l’effet du système des crédits bancaires (et des chèques), système émetteur de pratiquement toute la monnaie existante, pour les banques le profit financier est devenu leur unique préoccupation. Après 1913, il en est allé identiquement de la « FED » et après la guerre, de la BRI, la Banque des Règlements Internationaux, qui, à l’instigation des banquiers de l’Amérique victorieuse et toute-puissante sur un monde exsangue, a été instaurée pour coiffer les 23 Banques centrales nationales nouvellement créées sous leur influence dans le monde occidental et au Japon. La puissance de la « FED » et de ses deux parents (la banque Morgan et la banque Kuhn & Lœb) était déjà telle en 1925 que celles-ci ont pu obliger l’Angleterre à réévaluer la Livre sterling à la parité d’avant 1914, doublant la valeur de leur créance sur les emprunts de guerre anglais (qu’ils avaient souscrits pendant la guerre en Livres sterling), la Livre avait entre-temps perdu la moitié de sa parité-or de 1914 !, provoquant en 1925 une épouvantable récession par la restriction ainsi délibérée de la Masse monétaire par la Banque d’Angleterre (banque privée elle aussi). En même temps, ces banquiers ont financé la reconstitution de l’industrie allemande puis nazie (toujours avec la contribution de la Banque d’Angleterre). Par des participations croisées et les liens entre les frères Frankfurter d’Amérique et d’Allemagne, ces banquiers ont organisé l’industrie américaine et allemande en cartels et oligopoles, et étendus progressivement à l’industrie anglaise et aux autres pays, au profit de leur domination. Fahey décrit les escroqueries légales de la « FED » et de ses banquiers. Outre le rétablissement de la Livre sterling à sa parité d’avant 1914 pour
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doubler la valeur de leur créance sur le dos du peuple anglais, ils ont fait de même aux États-Unis , ce qui leur a permis de tripler leur mise ! Ils ont fait supprimer en 1934 la convertibilité intérieure du dollar et démonétiser les pièces d’or détenues par les particuliers, fixant l’échange des pièces au taux de 20 dollars l’once ; l’opération faite, la « FED » a fixé la nouvelle parité à 35 dollars l’once, près du double… et en a profité pour rapatrier alors les avoirs en valeur-or que ses banquiers avaient à l’étranger, les dettes de guerre souscrites et payées par les belligérants ! Fahey cite l’aveu de ces banquiers américains qui ont reconnu que la crise de 1929 avait été délibérément créée par eux pour s’approprier le maximum de propriétés privées, fermes et terres des agriculteurs, immobilier et petites entreprises américaines, celles qui lors du boom précédent de 1914- 1923 s’étaient endettés pour se développer, puis ont été étranglées et acculées à la faillite ! Un pas avoué vers la concentration. Cette politique s’est évidemment poursuivie après leur nouvelle victoire de 1945 par les conglomérats, avec des OPA et des investissements dans le monde, par la création de la Banque Mondiale et du FMI, le Fonds Monétaire International, et celle plus récente de la BCE, la Banque Centrale Européenne, toutes évidemment sous la dépendance de la « FED » et de la Banque d’Angleterre elle-même liée à celle-ci. La BCE avait été de fait planifiée dès 1941 comme l’un des objectifs de guerre. On peut en induire que la BCE.
Merci pour votre réponse. Elle est aussi passionnante que l’article. Mais elle n’a pas l’air finie. Auriez-vous la suite de « on peut en induire que la BCE… » ?
Vous écrivez sur le ton de l’affirmation beaucoup de choses, pour le moins surprenantes, pour ne pas dire… fracassantes.
Les avez-vous toutes vérifiées ? Et si oui, accepteriez-vous de me communiquer vos sources et ressources ?
Merci par avance.
L’Allemagne nationale-socialiste a en effet fait la démonstration qu’il est possible de mettre en place un très large financement public de l’économie sans inflation. Ce qui est impossible selon la doxa libérale.
L’idée principale d’un point de l’ingénieure financière est d’empêcher autant que faire ce peut que les crédits introduits dans le circuit de la production se retrouvent dans le circuit de la consommation, d’où des mesures tels que le rationnement de certaines denrées, la limitation des dividendes aux actionnaires (6%) et l’obligation de réinvestir une partie des bénéfices des entreprises dans les bons du trésor public…
Des mesures que seule l’exaltation du sentiment patriotique peut permettre d’accepter, et aussi les résultats concrets sur la qualité de vie du peuple.
Très bon article. Peu de personnes – je parle de l’opinion – connaissent ces faits et il faudra du temps encore pour en comprendre et en accepter d’autres.
Merci.
Illustration pertinente en haut du texte, le bras et le marteau forment un bout de croix gammée sauf erreur…
Cet article est exact au niveau économique, mais passe sous silence trois choses essentielles : 1 le renvoi des femmes actives dans leur foyer (primes) 2 qu’une partie importante des emplois étaient militaires (militarisation de l’économie non durable et suicidaire) et 3 l’éviction de nbx actifs ,(juifs). Lorsqu’on expose une thèse il faut le faire dans la globalité et non partiellement.
Pour le graphique, ce n’est pas la courbe de Philipps!
on pourrait l’appeler la courbe d’Adolf Hitler
« […] a résorbé le chômage »
Pour une économie tournée vers la guerre et l’expansion post-guerre.
Perso, ça ne me fait pas rêver…
Alors oui : si Hitler était mort en 1937, il serait passé à la postérité.
Mais l’Armée Allemande – toute modernisée – aurait été conduite par un autre Homme politique ; qui aurait fait joujou avec ses armes flambant neuves juste dans Berlin et sa banlieue. Si, si.
https://archive.org/details/hitler-ils-detestent-cette-allemagne