On connaît la célèbre « prophétie » d’Hitler faite lors de son discours du 30 janvier 1939 au Reichstag :
« Aujourd’hui je veux de nouveau être prophète : si le judaïsme financier international, en Europe et hors d’Europe, parvenait à précipiter encore une fois les peuples dans une guerre mondiale, le résultat ne serait pas la bolchévisation de la terre et avec elle la victoire du judaïsme, mais l’anéantissement de la race juive en Europe. [sondern die Vernichtung der jüdischen Rasse in Europa]. »
On ne connaît pas en revanche la stupéfiante prophétie faite par Samuel Untermyer quelques années plus tôt qui, elle, s’est pleinement vérifiée.
En juillet 1933, quatre mois après la proclamation de guerre des Juifs dans le Daily Express de Londres, Samuel Untermyer, un juriste juif de New York, fondait à Amsterdam la « Fédération Economique Internationale Juive pour combattre l’oppression hitlérienne des Juifs ». Un mois plus tard, en août 1933, Untermyer rentre à New York. À son arrivée, il prononce une allocution reproduite dans New York Times du 7 août 1933 au cours de laquelle il souligne une fois de plus l’état de guerre dans lequel se tenaient les Juifs du monde entier contre l’Allemagne. Le passage qui nous intéresse est celui qui est en gras, là où Untermyer passe du présent au futur.
« Je suis profondément touché par votre accueil enthousiaste pour mon retour aujourd’hui lequel, je le comprends parfaitement, ne s’adresse pas à moi personnellement mais à la guerre sainte dans laquelle nous nous sommes maintenant embarqués pour la cause de l’humanité. C’est une guerre que nous devons mener sans relâche, jusqu’à ce que les noirs nuages de l’intolérance, de la haine raciale, et du fanatisme qui se sont accumulés au-dessus de ce qui était l’Allemagne, mais qui n’est à présent plus que le fief moyenâgeux d’Hitler, soient dissipés. Si nous commençons à admettre, comme le soutient sans vergogne le gouvernement allemand, qu’une telle persécution diabolique de gens d’une race ou d’une croyance est une affaire interne et qu’elle ne regarde pas le reste du monde, qui peut savoir quelle sera la prochaine étape ? »
« C’est maintenant ou jamais que toutes les nations de la terre doivent faire cause commune et s’élever contre la monstrueuse prétention que le massacre, la réduction à la famine et l’annihilation sans rime ni raison ni excuse, par un pays qui est retourné à la barbarie, de ses propres citoyens innocents et sans défense est une affaire interne vis-à-vis de laquelle le reste du monde doit rester passif sans lever le petit doigt. (…) »
« Quand on pourra raconter l’histoire, et on pourra le faire un jour (…) le monde sera confronté à une image si terrible dans sa cruelle barbarie que l’enfer de la guerre (…) fera pâle figure en comparaison de cette campagne diabolique, délibérée, planifiée de sang-froid et déjà partiellement exécutée, d’extermination (…) de tout un peuple (…) »
« En conclusion, permettez-moi (…) de vous assurer qu’avec votre soutien et celle de millions d’amis non-Juifs nous donnerons le coup de grâce à l’intolérance et au fanatisme qui ont osé dresser leur tête hideuse pour déshonorer, salir et démentir vingt siècles de civilisation. »
Autrement dit, Samuel Untermyer est capable de nous dire dès août 1933, qu’un jour lui et les siens seront en mesure de raconter l’histoire, du « génocide », de « l’Holocauste », de la « Shoah » et qu’en face de cette image terrible, la guerre fera pâle figure.
Cela fait donc depuis août 1934 que Samuel Untermyer et les siens voulaient à tout prix nous raconter l’histoire du « génocide », de « L’Holocauste », de la « Shoah » et, il faut le reconnaître, ils ont amplement réussi dans leur projet.
Mais comment diable pouvait-il être si sûr qu’un jour les siens seraient capables de nous raconter cette histoire ? Parce qu’ils en avaient conçu le scénario ?
Samuel Untermyer est mort le 16 mars 1940, il n’aura donc pas pu assister à la « première » de la narration de cette « histoire ». Pour nous, par contre, c’est du permanent 7 jours h 24.
Francis Goumain
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