Sur le plan historique et scientifique, le révisionnisme de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale a fini par remporter, de 1978-1979 à nos jours, toute une série d’écrasantes victoires contre les propagandistes de « l’Holocauste » ou de « la Shoah ». Il a successivement réduit à quia ou contraint à la capitulation tous les grands noms de l’énorme mensonge selon lequel le IIIe Reich aurait exterminé les juifs d’Europe par millions (six millions, selon la version la plus courante) surtout au moyen de prétendues chambres à gaz d’exécution.
Ces grands noms ont été, par exemple, successivement ceux de Léon Poliakov, du prestigieux Fernand Braudel (accompagné de trente-trois universitaires français), de l’éminentissime historien américain Raul Hilberg, de Pierre Vidal-Naquet, de Jacques Baynac, de François Furet et Raymond Aron, de Robert Jan van Pelt, de Jean-Claude Pressac, de Robert Badinter ainsi que de Simon Wiesenthal, d’Elie Wiesel et du père d’Anne Frank, le banquier francfortois Otto-Heinrich Frank.
D’où cet affolement, de nos jours, chez les responsables des organisations qui prétendent représenter la communauté juive dans son ensemble. Devant un tel désastre, il ne restait alors à ces derniers qu’une issue : monter encore plus haut le son de leur tam-tam médiatique et faire en sorte que s’hystérise encore plus la répression judiciaire exercée contre les révisionnistes, qu’on nous présente sous les traits de simples « négationnistes » ou antisémites inspirés par la « haine ».
D’où aussi, pour se limiter aux exemples les plus récents, les condamnations, pêle-mêle, de l’auteur de ces lignes ainsi que d’Alain Soral, d’Hervé Ryssen, de Boris Le Lay et, tout dernièrement, de Dieudonné. Notre génial auteur et acteur de la scène comique vient d’être frappé, en appel, d’un arrêt qui l’expulse de son théâtre, à Paris, le « Théâtre de la Main d’Or », et qui lui inflige une effroyable peine financière (voyez Dieudonné expulsé du théâtre de la Main d’Or et condamné pour antisémitisme, Le Parisien, 8 novembre 2017).
Aujourd’hui même vient de paraître le numéro 3304 de Rivarol. On y lira, en particulier, à la première page, le solide éditorial de Jérôme Bourbon intitulé « Prison ferme pour tous les “délinquants de la pensée” ? » et, en dernière page, on se régalera de l’ingénieux et profond article d’« Hannibal » (Martin Peltier) intitulé « Face au délire, l’obligation d’être fou » ; cet article est illustré d’un dessin de « Chard » (Françoise Pichard) montrant un personnage qui, pour avoir crié « Laissez parler Faurisson ! », a été saisi au collet et va être lâché dans un puits, celui de la « mort médiatique ».
Il semble que les ténors de la répression se promettent de rétablir la guillotine sèche pour ceux qui désobéissent à leurs commandements. Je les mets en garde. Il faut qu’ils sachent – s’ils ne le savent déjà – que, pour ma part, sans haine, sans colère, sans désir de vengeance, je poursuivrai, dans la mesure où ma santé et mon âge me le permettront, la tâche que je me suis tranquillement assignée il y a cinquante-sept ans, celle d’observer, dans mes recherches sur un point précis et délicat de l’histoire de la guerre de 1939-1945, l’exactitude qu’on est en droit d’attendre d’un honnête chercheur, d’un bon détective, d’un arbitre impartial, d’un gentleman.
Encore dans l’actualité, notons que le prix Goncourt et le prix Renaudot viennent, tour à tour, d’être attribués à Eric Vuillard et à Olivier Guez, deux futés qui savent que, de nos jours, le meilleur moyen de se mettre dans le vent est d’aller clatir avec la meute et de hurler leur haine des vaincus du 8 mai 1945. Hommage est rendu à ces deux romanciers aujourd’hui même dans Le Monde, à la page 24, par Raphaëlle Leyris et Florent Georgesco. Soixante-douze ans après la bataille, on ne saurait faire mieux à la fois dans les crachats dont il convient de couvrir les cadavres des vaincus et dans la complaisance qu’il faut afficher à l’égard d’un mythe forgé et entretenu par les vainqueurs. Mais, tôt ou tard, ce mythe, déjà totalement démantelé sur le plan historique et scientifique, ne pourra que finir dans les poubelles de l’histoire.
Robert Faurisson, 8 novembre 2017
Source : http://robertfaurisson.blogspot.fr/2017/11/lineluctable-victoire-finale-du.html
Tous mes respects, cher Professeur. A quand un Nobel du révisionnisme? Lol!