2019, Lore, 260 pages, 25 €
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Ce premier florilège d’articles réunis dans le présent volume permettra donc au lecteur de posséder dans sa bibliothèque « physique » une partie de l’âme du « médiat qui monte ».
Note de l’éditeur :
Le lecteur pourra quelque peu s’étonner quant à l’orthographe attribuée au mot médiat. Il ne s’agit ici nullement d’une quelconque fantaisie. Comme le rappelle si justement Georges Feltin-Tracol dans son ouvrage Eléments pour une pensée extrême,paru aux éditions du Lore en janvier 2016, (…) au cours de la décennie 1990, des auxiliaires zélés de la police de la pensée s’indignèrent que des historiens dissidents francophones osent écrire « médiats ». Cette graphie indiquerait implicitement un signe de reconnaissance de la part de l’école « révisionniste – négationniste ». Or les zélotes de la « juste pensée historique » ignorent que l’écriture de « médiat » ne fait qu’approuver une vieille demande de la Commission du dictionnaire de l’Académie française. Cette dernière estime en effet que la forme adjective « médiats » est attestée depuis des siècles, qu’en devenant substantif, les règles de la langue sont respectées, qu’une utilisation correcte est possible au singulier et au pluriel, que tous les dérivés souhaitables existent et qu’il s’agit de protéger le français de l’emprise du franglais. Cette protection est essentielle.
Disponible sur la Boutique nationaliste