2019, Éditions Pardès, 127 pages, 12 €
Né à Husi le 13 septembre 1899, Corneliu Codreanu est sans doute le plus atypique des chefs politiques de l’entre-deux-guerres, et l’un des plus charismatiques. Il fonde la Légion de l’archange Michel (ou Garde de Fer) en 1927, et en sera le «Capitaine » (Capitanul) ; celle-ci a été tenue pour un avatar roumain du national-socialisme, ses Chemises vertes ont été identifiées aux SA allemands, mais la réalité est tout autre. Pour Codreanu, l’existence devait être ordonnée selon un ordre spirituel et surnaturel, d’où un ordre politique et social étayé par une morale chrétienne, animé par un esprit de justice et le sens du devoir envers Dieu, la patrie et ses semblables. Une telle entreprise visait à créer un homme nouveau (omul nou), réclamait une ascèse spirituelle, une rigueur morale et un dévouement allant jusqu’au sacrifice personnel suprême. Il exhorta les Roumains à une existence supérieure, difficile, héroïque, ancrée dans une conscience de l’identité roumaine, à la fois dace et latine. Haï par le roi et la classe politique de son pays, populaire auprès de ses compatriotes, Codreanu fut le centre de la vie politique roumaine jusqu’à sa tragique exécution, sur ordre du gouvernement du roi Carol II, à l’âge de 39 ans, dans la nuit du 29 au 30 novembre 1938.
Ce «Qui suis-je?» Codreanu relate le destin hors du commun de ce croisé du XXe siècle.
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