Antonio Tejero Molina, né le 30 avril 1932 est un lieutenant-colonel de la garde civile espagnole.
Partisan du général Franco, il planifie le 23 février 1981 une tentative de coup d’État connue sous le nom de « 23-F », afin de rétablir l’ordre traditionnel, dans une Espagne déjà ravagée par le nouveau régime démocratique, en vigueur depuis 1975.
Avec un groupe de Gardes Civils, il donne l’assaut au Congrès des députés, chambre basse des Cortes Generales, filmé par la télévision espagnole. Les gardes civils ouvrent alors le feu à l’arme automatique vers les plafonds de la salle des séances. Aussitôt, l’intégralité des députés et ministres se couchent dans les travées !
À la suite de ce coup de force, il est condamné à 30 ans de prison par les nouveaux tenants du Système oligarchique anti-National. Il sera remis en liberté conditionnelle en 1996 et vit aujourd’hui entre Madrid et Malaga, sa province natale, d’où il dirige la publication d’un quotidien local, Melilla Hoy.
Son nom reste associé pour les Nationalistes Espagnols à celui qui tenta une opération salvatrice de Régénération Nationale, dans un contexte de décadence économique, morale et spirituelle.
¡ VIVA TEJERO !
Je me souviens très bien de l' »évènement » qui avait, sur l’heure, les proportions tragi-comiques d’un coup de sang – et qui avait retenu l’attention parisienne le temps d’un dîner-en-ville. Il m’avait imposé deux évidences: la première était le rappel qu’« en politique, on n’a toujours tort d’avoir raison trop tôt » – l’Espagne n’était pas encore putréfiée à souhait par les délires « démocrassiques » et certain soda sucré venu de chez Sam-qui-n’est-l’oncle-de-personne (et surtout son consternant mode de vie) – contrairement à ce qui semble désormais être le cas de l’ensemble des nouvelles « provinces » de ce que Sam peut se permettre de qualifier dédaigneusement de « Vieille Europe »); la seconde, relevait du simple bon sens: qu’aurions-nous fait, nous-mêmes, contre des quidams tirant des coups de semonce à l’arme automatique? Nous leur aurions jeté nos stylos-plumes où nos dentiers? Ben non… nous nous serions sagement jetés sous le couvert le plus proche… comme les Bandar-Logs!
C’est évènement n’en fut pas un.
C’eût été autre chose si Tejero n’avait eu quelques millième de chance de réussite… Et que savons de ce qu’étaient ses plans ENSUITE?
Ce qui fait l’intérêt du phénomène des Gilets Jaunes c’est que, loin d’indiquer la possibilité d’une révolution (les « révolutions » étant plutôt marquées « à gauche »… ce qui rend pour l’heure la distinction « Gauche – Droite » absurde dans un cas de spontanéité réelle comme le sont les « GJ »), il présente toutes les caractéristiques « chimiques » d’une SATURATION… n’en déplaise aux Lévys; Ferrys; et Finkielkrauts (et autres « millimètres-à-penser » à la mode médiatique)… et même – dans une certaine mesure – en complément à ce qu’a bien saisi l’intéressant Onfray.