Vercingétorix vit le jour vers -80 au foyer de Celtillos, le chef de l’une des plus puissantes tribus arvernes. Sur les traces de son père, il allait unir les tribus gauloises contre l’invasion romaine. Par sa vaillance et son génie militaire, il fut tout près de mettre en déroute les armées romaines, pourtant supérieures en hommes, en armes et en cohésion. S’il parvint à faire combattre ensemble la plupart des tribus gauloises, il ne put empêcher la défaite et se livra dignement à son vainqueur.
La vie de ce héros de France n’est connue qu’à travers les écrits des auteurs antiques, les grands auteurs comme Strabon et Plutarque, et surtout par les récits de son principal ennemi, Jules César, dans ses Commentaires sur la Guerre des Gaules.
Les Romains avaient lancé l’invasion de la Gaule au deuxième siècle avant notre ère ; dans la jeunesse de Vercingétorix, les armées romaines occupent une large partie de la Gaule. L’attaque romaine contre la Gaule, a un caractère défensif : les Gaulois ont longtemps menacé l’empire naissant. En -390, les Gaulois, conduits par Brennus, ont vaincu les Romains, humiliés après la prise de leur capitale, Rome. La vaillance des Gaulois les portera à de bien plus grandes conquêtes à travers le sud de l’Europe et jusqu’à l’Asie Mineure, où ils créèrent un vaste État, la Galatie, au sud de la mer Noire, et dont la capitale est l’actuelle Ankara turque.
La Galatie était romaine depuis plus d’un siècle quand Jules César entame la dernière phase de la conquête de la Gaule. Nombreux sont ceux qui, par opportunisme, par lâcheté ou par appât du gain, s’étaient faits les valets des Romains en Gaule, quand une partie des Arvernes décida de s’opposer à l’invasion du pays. Celtillos, le père de Vercingétorix – alors âgée d’une vingtaine d’années –, prend la tête des révoltés, mais il est assassiné peu après et son fils est envoyé en otage à Rome.
Malgré le temps passé à Rome, Vercingétorix n’a pas oublié qui il est. À partir de l’hiver de -53 à -52, il commence à fédérer tous les mécontents de l’occupation romaine, et prend la tête de la nation gauloise, il est rejoint par des clans qui avaient fait allégeance à Rome. Vercingétorix prend Gergovie, la capitale des Arvernes où régnait son oncle et est proclamé roi. Les tribus gauloises continuent à se rallier à lui, tandis que la guerre contre les Romains se durcit. Contre les armées très organisées de Jules César, les Gaulois utilisent ce qui est aujourd’hui connu comme les techniques de guérillas : harcèlement des soldats ennemis, attaques brèves et violentes, destruction de tout ce qui pourrait être utile aux Romains, en s’appuyant sur les ressources locales et le soutien des populations contre une armée loin de ses bases.
Les Romains, aidés par quelques tribus refusant le pouvoir de Vercingétorix, ravagent le pays, détruisant de nombreuses cités gauloises. Malgré d’importants succès, les forces gauloises doivent reculer devant les Romains et perdent d’importantes villes, comme Avaricum (Bourges actuellement). À à l’inverse, le chef gaulois attire les Romains à Gergovie (actuel Clermont-Ferrand) et parvient à repousser les troupes de Jules César et remporte une grande victoire. La plupart des tribus gauloises ont rallié à ce moment-là le chef gaulois, dont les armées n’ont jamais été aussi fortes. Unies récemment, elles souffrent pourtant d’un manque de cohésion et d’organisation ; plus grave : elles sont dispersées sur l’ensemble du territoire et l’ultime bataille de Vercingétorix se déroule avant qu’elles ne soient rassemblées.
Quelques mois après Gergovie, Vercingétorix se retranche à Alésia, attendant une puissante armée de secours. Mais cette fois, sa stratégie se révèle être un échec, et il est déterminant : après quarante jours de siège, Vercingétorix rend les armes : les armées romaines ont tenu le siège et résisté aux attaques de l’armée de secours.
Fait prisonnier, Vercingétorix est amené à Rome où il sera assassiné quelques années plus tard. Les Gaulois, désormais unis, poursuivront le combat durant plusieurs mois mais l’armée gauloise ne se remet pas de la défaite d’Alésia.
La légende de Vercingétorix a traversé les siècles jusqu’à nous, devenant l’un des principaux symboles identitaires français. Vercingétorix incarne la composante originelle celte de notre pays, l’unité et le bien commun contre les particularismes et les égoïsmes, l’esprit de résistance et de sacrifice face à l’ennemi.
« La Gaule unie
Formant une seule nation
Animée d’un même esprit,
Peut défier l’Univers. »
M.Asselineau ose le comparer à De gaulle, mais quel mensonge !
D’une part vercingétorix était en gaule et non protégé chez nos ennemis de toujours, les anglais. D’autre part le contexte historique n’a strictement rien avoir : pour la guerre des gaules, c’était un combat entre les « régions gauloises » et un empire, aucune guerre idéologique c’était une guerre pour un territoire. La seconde guerre mondiale c’est un conflit entre trois grandes visions du monde (le fascisme, le capitalisme mondialisé et le bolchevisme universel, les deux dernières s’étant alliés sans gros problèmes), de gaulle n’avait soit pas compris cela, soit il le faisait en connaissance de cause, la France n’étant qu’un pion pour les ricains. De plus ce fut une invasion américaine qui établit le gouvernement « français » (né à Londres) et le rétablissement de la République universelle qui allait servir ce même état américain que vomit tant le président de l’UPR.