Erwan Bergot nait le 27 janvier 1930 à Bordeaux de parents bretons.
Erwan Bergot fait de brillantes études chez les Jésuites avant d’obtenir une licence en faculté de lettres. Son tempérament le pousse cependant vers le monde militaire.
En 1951, après son service militaire comme aspirant au 11e Bataillon de Choc, il part pour l’Indochine où il sert au 6e Bataillon de Parachutistes Coloniaux de Bigeard, puis il passe à la tête de la compagnie de mortiers lourds du 1er BEP à Diên Biên Phu.
Il y est fait prisonnier et connaît l’enfer des camps d’internement viets.
A partir de 1955 il sert en Algérie au sein du 2e REP et du 11e Choc. Il est grièvement blessé à l’œil droit lors d’un accrochage dans le Constantinois en 1961 et quitte définitivement le combat armé. Il est commandeur de la Légion d’honneur à titre militaire, honoré par dix titres de guerre, trois blessures et sept citations à la Croix de guerre des TOE et à la Croix de la Valeur militaire
.
De retour à la vie civile, il se tourne vers l’écriture et le journalisme.
En 1962, il devient le premier rédacteur en chef du magazine de l’armée de Terre, et écrit son premier roman en 1964 Deuxième classe à Diên Biên Phu qui remporte un succès immédiat. Il se consacre par la suite entièrement à l’écriture. Il écrit une cinquantaine d’ouvrages consacrés à ses frères d’arme. Historien, romancier, il sait recréer les ambiances fortes, des dialogues vrais dont il écrit qu’il rend » (…) hommage à tous les obscurs, les sans-grades, ceux qui n’ont jamais leur mot à dire dans l’histoire (…) « .
Il décède le 1er mai 1993 à Paris.
Il est inhumé au cimetière du père Lachaise.
L’armée de Terre décerne tous les ans le prix Erwan Bergot à un ouvrage destiné à récompenser une œuvre grand public, écrite en langue française, célébrant un exemple d’engagement au service de la France et de ses valeurs essentielles.
Un modèle pour toute une génération de jeunes militaires français qui se sont engagés grâce à ses ouvrages exaltant l’engagement, la fraternité et surtout le devoir au service de notre vieux pays, la France.
Pouget, Bergot, Sergent, parmi les meilleurs écrivains sur la guerre d’Indochine, tous retrouvés plus tard
en Algérie, tous disparus.
Au delà du contexte historique, des écrits lumineux sur les combats menés par notre génération, qui j’espère guideront les générations futures car, compagnons des incertitudes, la France vogue en ce moment sur d’horribles galères.
Les photos ne conviennent pas, ce sont celles du capitaine Pierre SERGENT mais c’est vrai qu’ils se ressemblent