Le 27 mai le président des États-Unis et prix Nobel de la Paix, Barack Hussein Obama, s’est rendu au Japon pour rendre hommage aux victimes de la bombe américaine lancée sur Hiroshima le 6 août 1945. Dans un discours d’une hypocrisie sans égale, devant le mémorial pour la Paix, il a déclaré que la bombe a « changé le monde » et plaidé pour aller vers un monde « dénucléarisé » mais sans aller plus loin, sans dérouler de propositions concrètes, ni de plan d’action ou d’étapes pour dépasser la simple formulation d’un objectif flou.
Donc aucune excuse, aucune repentance, aucun regret. Aucune critique même sur le bien-fondé du recours à l’arme atomique par Harry Truman. Et les responsables de ces 2 crimes contre l’humanité que sont Nagasaki et Hiroshima, qui n’avaient aucun but militaire et n’étaient destinés qu’à hâter la capitulation du Japon, n’ont jamais fait l’objet d’un procès international et de sanctions. « Je pense qu’il est important de reconnaître qu’en pleine guerre, les dirigeants doivent prendre toutes sortes de décisions », a justifié Obama.
Drôle de principe à géométrie variable qui n’a pas prévalu pour d’autres dirigeants… En effet la mascarade de « justice » des vainqueurs s’est, elle, abattue sur les vaincus avec les procès de Nuremberg et de Tokyo et les condamnations à mort ou à de lourdes peines.