Pilar Primo de Rivera y Sáenz de Heredia, comtesse del Castillo de la Mota est née le 4 novembre 1907 à Madrid. Elle est la fille de Miguel Primo de Rivera et la sœur de José Antonio Primo de Rivera.
Très proche de son frère, elle l’aide à lancer la Falange Española à Madrid le 29 Octobre 1933.
En Juin 1934, la Sección Femenina de la Falange est créé. Pilar en est son chef. Initialement les femmes dans le mouvement font des uniformes, les drapeaux ainsi que le travail de secrétariat et de messager.
Sous la Seconde République espagnole, les militantes de la Section Féminine assurent un appui aux membres de la Falange, caractérisé par des visites aux militants emprisonnés et à leurs familles, mais aussi en servant de liens entre les prisonniers et la rue (messages, consignes, etc.).
Au déclenchement du soulèvement, Pilar vie dans la zone républicaine. Elle trouve refuge dans l’ambassade d’Argentine et l’aide de l’ambassadeur d’Allemagne, qui lui fournit un faux passeport.
Pendant la guerre civile, Pilar organise l’Auxilio Azul, un réseau prête son appui aux familles des nationalistes tués au combat, en plus des tâches qui leur incombent auparavant. Dans les zones conquises par les nationalistes, elles sont chargées de porter assistance aux populations, distribution d’aide alimentaire, soins médicaux, répartition des cartes de rationnement, etc…
En 1937, la Sección Femenina a 50 000 membres. Pilar organise les femmes du mouvement pour servir d’infirmières sur le front.
En Avril 1937 le général Francisco Franco a décidé d’unir la Falange avec les carlistes et autres mouvements nationalistes pour former la Falange Española Tradicionalista. Pilar est initialement opposé au mouvement, mais va finalement accepter devant la nécessité d’unifier les forces anti-républicaines. Franco récompensé Pilar en lui permettant de rester chef de la Sección Femenina et en 1938 l’organisation peut compter sur 800 000 membres.
Pilar Primo de Rivera est opposée à la politique de Franco de l’anéantissement total de l’ennemi et essaie d’empêcher des représailles prises contre les veuves des militants républicains partout où elle le peut.
En Avril 1938, elle visite l’Allemagne et rencontre le Führer Adolf Hitler. Elle rencontre également Antonio Salazar au Portugal et en Octobre est reçu par Benito Mussolini.
Le 30 mai 1939, au siège de la section féminine, au château de La Mota de Medina del Campo, elle s’adresse à 10 000 membres de la Sección Femenina. Dans son discours, elle dit à l’auditoire qu’avec la fin de la guerre :
« La seule mission assignée aux femmes dans les tâches de la patrie est au foyer. Par conséquent, maintenant en temps de paix, nous élargirons la tâche initiée dans nos écoles de formation pour rendre la vie de famille si agréable pour les hommes qu’ils trouveront au sein de la maison tout ce qui lui manquait et ne seront donc pas tentés de chercher la détente dans les tavernes ou les clubs. »
Pilar est une fervente partisan de l’Allemagne, à l’été 1941 son organisation, fourni des infirmières, des secrétaires et du personnel auxiliaire pour accompagner les troupes de volontaires espagnols qui partent se battre sur le front de l’Est dans la Division Azul.
Après la guerre civile, Pilar a été chargé de l’organisation du Service Social de la femme, pendant féminin du Service militaire et comme lui, obligatoire. Cette institution est chargée d’encadrer les jeunes femmes afin qu’elles deviennent de bonnes patriotes, de bonnes chrétiennes et de bonnes épouses.
Pilar soutient auprès du régime la scolarité des femmes, mais elle met en garde ses disciples : « Il n’y a rien de plus détestable qu’une femme intellectuelle. »
Lorsque le Caudillo décède en 1975 Pilar exhorte la Sección Femenina à soutenir Juan Carlos de Borbón en tant que Roi. Toutefois, elle est opposé à la décision d’introduire des réformes démocratiques et est consternée lorsque le Cortes démantèle le système franquiste en Novembre 1976.
Pilar Primo de Rivera devient président de l’Association des vétérans de la Sección Femenina en Novembre 1977. Elle le reste jusqu’à sa mort le 17 Mars 1991 à Madrid.
Les visites à Hitler, Salazar et Mussolini sont très regrettables !!
non, c’est bien
Vous énoncez ce qui a certainement à vos yeux force d’évidence? Pouvez-vous dire POURQUOI (toujours selon votre optique). Il a dû vous échapper que votre affirmation laconique autorisait des interprétations multiples. À défaut vous tomberiez dans le travers de l’argument d’autorité… qui n’a guère de valeur.