William Joyce est né le 24 avril 1906 dans le quartier de Brooklyn à New York.
En 1932, Joyce rejoint la British union of fascists – BUF (Union britannique des fascistes) d’Oswald Mosley. Très rapidement, il est promu directeur de la propagande et vice-président de la BUF
Joyce, orateur doué est pendant un certain temps la star du mouvement fasciste britannique.
Suite à la défaite électorale de la BUF en 1937, Joyce forme son propre parti politique, la Ligue nationale-socialiste. Au cours des deux années suivantes, le mouvement est impliqué dans un certain nombre de bagarres, qui ont abouti aux comparutions de Joyce devant le tribunal sur des accusations d’agressions. Joyce ne sera jamais condamné.
Il ne fait pas mystère de son soutien à Adolf Hitler.
À la fin Août 1939, peu de temps avant la déclaration de guerre, sans doute averti par un ami du MI5 qu’il était sur le point d’être arrêté, Joyce et sa femme Margaret s’enfuient en Allemagne.
Joyce est recruté immédiatement pour les annonces et le script de radio au service anglais de la radio allemande à Berlin.
Joyce devient le plus important diffuseur de propagande en Allemagne à l’époque, et avec sa femme obtient la nationalité allemande le 26 Septembre 1940.
Il a presque autant d’auditeurs que la BBC, et a acquis un statut quasi mythique. Il débute invariablement par « Germany calling, Germany calling ». Il est connu sous le sobriquet de Lord Haw-Haw dû à son accent très oxfordien.
William Joyce et John Amery, qui multiplient les émissions de radio et conférences de presse en Europe deviennent les formateurs spirituels du Britisches Freikorps.
Recrutés dans les camps de prisonniers et parmi les quelques fascistes anglais qui étaient passés en Allemagne au moment de la déclaration de guerre, deux cents Britanniques firent le choix de rejoindre les rangs de la Waffen SS.
Les Britanniques de la Waffen SS, d’origine anglaise, galloise et écossaise, portent sur le bras gauche un écusson avec « l’Union Jack ». Au col, à la place des runes de la SS, les trois léopards anglo-normands.
La plupart des membres du Free Corps, qui se nommait aussi Légion Saint-Georges, sont employés dans les services de propagande de la SS à Hildesheim. Certains vont pourtant combattre sur le front. Les uns avec la Division Totenkopf, les autres avec la Division Nordland
Kenneth Berry et Alfred Minchin en uniforme du Britisches Freikorps, avril 1944.
Il est arrêté le 28 mai 1945 dans un bois entre Hambourg et la frontière danoise, trahi par son accent aristocratique alors qu’il parle avec deux officiers britanniques venus ramasser du bois.
De retour à Londres, été conduit à la prison de Brixton.
Le procès de William Joyce commence le 17 septembre 1945. Quand sa nationalité américaine est venue à la lumière, il lui semble qu’il peut être acquitté. Comment peut-on être déclaré coupable de trahir un pays qui n’était pas le sien ?
Toutefois, le procureur général, Sir Hartley Shawcross, fait valoir avec succès que la possession de Joyce d’un passeport britannique l’obligeait à l’allégeance au roi, même si il avait menti pour l’obtenir. Joyce avait menti sur sa nationalité pour obtenir un passeport britannique afin d’accompagner Mosley à l’étranger en 1935 et notamment au congrès de Nuremberg.
C’est sur cette technicité artificielle que Joyce est reconnu coupable de trahison le 19 Septembre 1945 et condamné à mort.
William Joyce est pendu le 3 janvier 1946 par le bourreau Albert Pierrepoint à la prison de Wandsworth à Londres.
Selon Pierrepoint (ses mémoires) qui était, par définition, aux premières loges, Joyce est mort très courageusement, en rendant hommage au Führer. Le dernier message d’un Joyce, atterré par la défaite du Reich, ivre et rendant hommage au courage du peuple allemand — défenseur par excellence des valeurs des peuples occidentaux livrées aux hordes rouges (et armées et équipées à 75% par la clique rooseveltienne et ses commanditaires — ce que les media occultent avec application)est poignant.