Après les incompétents du PS, après les incompétents de l’UMP, voici Marine Le Pen.
« Le gouvernement s’est soumis immédiatement aux exigences de l’État islamique puisque maintenant on ne l’appelle plus que Daesh, c’est-à-dire que c’est ce qu’il réclamait et je me suis évidemment opposée à ce changement de nom »,
s’est emportée Marine Le Pen sur les ondes de France Info lundi, démontrant toute l’étendue de sa méconnaissance des sujets qu’elle prétend traiter.
En réalité, c’est très exactement le contraire. Les égorgeurs de l’État islamique (ÉI) rejettent la dénomination « daesh », dont la prononciation en arabe ressemblerait aux mots « daes », « celui qui foule quelque chose » et « dahes », « celui qui apporte la discorde ». Ceux qui utilisent ce nom dans les zones contrôlées par les tueurs subiraient des punitions.
C’est tout au contraire Laurent Fabius qui a tenté d’imposer cette dénomination.
« Je vous demande de ne plus utiliser le terme d’État islamique, car cela occasionne une confusion entre islam, islamistes et musulmans. Il s’agit de ce que les Arabes appellent Daesh et que j’appellerai pour ma part les égorgeurs de Daesh »,
avait déclamé leur ministre des Affaires étrangères le 18 septembre à l’Assemblée nationale.
L’hostilité mal placée de Marine Le Pen pour le terme Daesh l’est d’autant plus que, lors d’une intervention de l’une de ses députées, Marie-Christine Arnautu, au parlement européen, cette dernière évoquait l’ÉI sous le nom de Daesh – qui est ainsi qualifié sur le site du FN. Peut-être cela est-il dû à la fermeture de sa seule source d’information sur le sujet, le site www.infosyrie.fr, qui était dirigé par de très proches associés de Marine Le Pen, associés jusque dans les affaires, et fermé depuis plusieurs mois maintenant ?
Le même constat s’impose pour le Rassemblement bleu marine (RBM), dont le secrétaire général s’est bien soumis à des exigences oui : comme d’habitude, à celles d’Israël, ici imposées par Laurent Fabius. Rien d’étonnant pour ce franc-maçon antifrançais qui est allé, à la tribune de leur Assemblée dite, sans doute par antithèse, nationale, jusqu’à défendre le terroriste juif du Bétar Meyer Habib. Le terme Daesh est omniprésent sur le site du RBM, utilisé plus fréquemment même que le nom d’État islamique.